Le projet de loi de finances 2026 fait couler beaucoup d’encre dans le secteur du tourisme.
D’ailleurs, un observateur avisé du secteur nous confiait ce matin que tout allait bien dans l’industrie, et que "l’unique sujet du moment, c’est le PLF 26". Autant dire que le futur budget crispe et pas qu'un peu.
Il impacte non seulement le tourisme institutionnel, mais aussi les territoires, confrontés à des coupes budgétaires qui pourraient hypothéquer l’avenir même des stations de montagne.
L’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM) a donc décidé de tirer la sonnette d’alarme et d’appeler les députés — actuellement à la manœuvre sur le PLF 26 — à la responsabilité, "pour ne pas faire peser sur les communes l’instabilité des politiques nationales."
Elle dénonce notamment la suppression du Fonds vert, indispensable à la rénovation énergétique et au développement des mobilités durables dans ces territoires.
D’ailleurs, un observateur avisé du secteur nous confiait ce matin que tout allait bien dans l’industrie, et que "l’unique sujet du moment, c’est le PLF 26". Autant dire que le futur budget crispe et pas qu'un peu.
Il impacte non seulement le tourisme institutionnel, mais aussi les territoires, confrontés à des coupes budgétaires qui pourraient hypothéquer l’avenir même des stations de montagne.
L’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM) a donc décidé de tirer la sonnette d’alarme et d’appeler les députés — actuellement à la manœuvre sur le PLF 26 — à la responsabilité, "pour ne pas faire peser sur les communes l’instabilité des politiques nationales."
Elle dénonce notamment la suppression du Fonds vert, indispensable à la rénovation énergétique et au développement des mobilités durables dans ces territoires.
Maires de montagne : Fonds vert, taxe d’habitation… le PLF 26 doit être revu !
Autres articles
-
Pierre & Vacances s’installe en Suisse avec SWISSPEAK Resorts
-
Pourquoi les Français aiment-ils la montagne en été ?
-
L’ANMSM appelle à simplifier les démarches pour réussir les Jeux d’hiver 2030
-
Ski, logement, climat : la montagne cherche son avenir [ABO]
-
Aux Sybelles, un parcours grandeur nature inspiré d’un jeu de société verra bientôt le jour...
Depuis son lancement en 2023, le Fonds vert a permis de soutenir 19 000 projets, mobilisant 3,6 milliards d’euros de subventions à travers la France.
L’association alerte également sur la mise en place du dispositif DILICO, qui prévoit de ponctionner directement les budgets des collectivités afin qu’elles participent au redressement des finances publiques.
Initialement fixé à un milliard d’euros, le prélèvement prévu est désormais doublé à deux milliards dans le PLF 26, et ce sur une durée de cinq ans.
A lire : TSBA, croisiéristes, chèques-vacances... les amendements qui peuvent changer le PLF 26 !
Ce n’est pas tout : alors que la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) reste à un niveau historiquement bas, les communes doivent faire face à une accumulation de défis, sans toujours avoir les reins suffisamment solides pour y parvenir.
L’association dénonce également l’inefficacité du mécanisme censé compenser la suppression de la taxe d’habitation, qui ne couvre pas les pertes des territoires touristiques — des territoires dont les recettes dépendaient largement de cette fiscalité locale.
Vous l’aurez compris : le ras-le-bol est total.
L’association alerte également sur la mise en place du dispositif DILICO, qui prévoit de ponctionner directement les budgets des collectivités afin qu’elles participent au redressement des finances publiques.
Initialement fixé à un milliard d’euros, le prélèvement prévu est désormais doublé à deux milliards dans le PLF 26, et ce sur une durée de cinq ans.
A lire : TSBA, croisiéristes, chèques-vacances... les amendements qui peuvent changer le PLF 26 !
Ce n’est pas tout : alors que la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) reste à un niveau historiquement bas, les communes doivent faire face à une accumulation de défis, sans toujours avoir les reins suffisamment solides pour y parvenir.
L’association dénonce également l’inefficacité du mécanisme censé compenser la suppression de la taxe d’habitation, qui ne couvre pas les pertes des territoires touristiques — des territoires dont les recettes dépendaient largement de cette fiscalité locale.
Vous l’aurez compris : le ras-le-bol est total.
Montagne : "Les élus sont las de subir l’instabilité politique"
L’ANMSM alerte sur le que ces dispositifs créent un véritable sentiment d’étranglement dans les communes touristiques, à qui l’on demande toujours plus, avec toujours moins.
"Alors qu’on demande aux stations de montagne d’investir pour s’adapter et de maintenir des services de qualité, l’État retire progressivement tous les moyens d’action des communes touristiques.
Les contours du DILICO restent flous et cette incertitude paralyse la capacité des communes à planifier et investir.
Supprimer le Fonds vert tout en imposant le DILICO, c’est priver les communes support de stations de montagne de toute capacité d’action, alors qu’elles sont en première ligne face au changement climatique."
A lire : PLF 26 : Quand l'Etat tape dans les caisses trop pleines d'une taxe aérienne !
À six mois des municipales, les élus sont las de subir l’instabilité politique, qui rajoute encore des contraintes alors que nos territoires font déjà face à de multiples défis. Une situation qui renforce la nécessité de laisser nos communes agir et de leur redonner les moyens de gérer leurs territoires.
La péréquation ne peut pas rester un outil abstrait de redistribution : elle doit être un levier concret de soutien aux communes confrontées à des charges disproportionnées et un outil d’accompagnement dans l’adaptation de leur modèle économique.
Par ailleurs, l’actuel Fonds de Péréquation des ressources Intercommunales et Communales-FPIC est inadapté à l’activité touristique des stations de montagne et notamment ne prend pas en compte les charges exceptionnelles des stations liées à cette activité,", souligne Jean-Luc Boch, président de l’ANMSM.
"Alors qu’on demande aux stations de montagne d’investir pour s’adapter et de maintenir des services de qualité, l’État retire progressivement tous les moyens d’action des communes touristiques.
Les contours du DILICO restent flous et cette incertitude paralyse la capacité des communes à planifier et investir.
Supprimer le Fonds vert tout en imposant le DILICO, c’est priver les communes support de stations de montagne de toute capacité d’action, alors qu’elles sont en première ligne face au changement climatique."
A lire : PLF 26 : Quand l'Etat tape dans les caisses trop pleines d'une taxe aérienne !
À six mois des municipales, les élus sont las de subir l’instabilité politique, qui rajoute encore des contraintes alors que nos territoires font déjà face à de multiples défis. Une situation qui renforce la nécessité de laisser nos communes agir et de leur redonner les moyens de gérer leurs territoires.
La péréquation ne peut pas rester un outil abstrait de redistribution : elle doit être un levier concret de soutien aux communes confrontées à des charges disproportionnées et un outil d’accompagnement dans l’adaptation de leur modèle économique.
Par ailleurs, l’actuel Fonds de Péréquation des ressources Intercommunales et Communales-FPIC est inadapté à l’activité touristique des stations de montagne et notamment ne prend pas en compte les charges exceptionnelles des stations liées à cette activité,", souligne Jean-Luc Boch, président de l’ANMSM.



















