
Le voyage de noces est une vraie tendance chez Allibert Trekking. @Norvège_AdobeStock_EVERST_Allibert-Trekking
Pour Allibert Trekking, l’année 2025 s’annonce dynamique, avec une croissance à deux chiffres. Les destinations proches poursuivent leur essor, mais ce sont surtout les longs courriers qui rebondissent fortement. La demande est au rendez-vous, malgré les incertitudes géopolitiques et les tensions ponctuelles sur l’aérien.
Dans le même temps, l’offre s’élargit : vélo, séjours actifs variés, et même... voyage de noces actif. « De jeunes couples recherchent une aventure à deux, qui a du sens. Une randonnée privative, parfois exigeante, mêlée à des moments de détente avec un hébergements de charme. C’est une vraie tendance , note Frédéric Giroir, Directeur général d’Allibert Trekking. Ils veulent créer leur propre aventure fondatrice, souvent empreinte de valeurs écologiques, de sobriété et d’authenticité. »
Pas question pour autant de diluer l’identité de l’entreprise : « On doit rester alignés avec ce qu’on est : du voyage à pied, de l’immersion, en dehors des sentiers battus. C’est notre promesse. »
Ce positionnement s’appuie sur une vente 100 % directe, avec des conseillers formés, répartis entre les agences (Paris, Lyon, Toulouse) et le siège de Chambéry. « Le voyage d’aventure est assez complexe à vendre. Nos voyageurs veulent des réponses précises sur les niveaux de marche, l’équipement, les conditions. Ils ont besoin d'être rassurés sur un certain nombre de facteurs. Ca ne marche pas en distribution », explique Frédéric Giroir.
Dans le même temps, l’offre s’élargit : vélo, séjours actifs variés, et même... voyage de noces actif. « De jeunes couples recherchent une aventure à deux, qui a du sens. Une randonnée privative, parfois exigeante, mêlée à des moments de détente avec un hébergements de charme. C’est une vraie tendance , note Frédéric Giroir, Directeur général d’Allibert Trekking. Ils veulent créer leur propre aventure fondatrice, souvent empreinte de valeurs écologiques, de sobriété et d’authenticité. »
Pas question pour autant de diluer l’identité de l’entreprise : « On doit rester alignés avec ce qu’on est : du voyage à pied, de l’immersion, en dehors des sentiers battus. C’est notre promesse. »
Ce positionnement s’appuie sur une vente 100 % directe, avec des conseillers formés, répartis entre les agences (Paris, Lyon, Toulouse) et le siège de Chambéry. « Le voyage d’aventure est assez complexe à vendre. Nos voyageurs veulent des réponses précises sur les niveaux de marche, l’équipement, les conditions. Ils ont besoin d'être rassurés sur un certain nombre de facteurs. Ca ne marche pas en distribution », explique Frédéric Giroir.
Un tourisme à défendre
Dans un contexte de remise en question du tourisme, notamment autour de l’empreinte carbone de l’aérien, Frédéric Giroir tient à rappeler les bénéfices humains et sociaux du voyage : « Nos voyageurs reviennent plus heureux. Et dans beaucoup de pays, notre activité crée du travail. Un groupe de huit personnes au Kilimandjaro, ce sont 25 emplois locaux. »
Il ajoute : « Certains lieux ne seraient même pas protégés sans le tourisme. C’est parce qu’ils attirent qu’on investit pour les préserver. »
Pour autant lucide sur les limites du secteur, Allibert agit. Le groupe compense 100 % des émissions de ses clients et développe de plus en plus de séjours accessibles en train. « On a deux approches : les voyages 100 % train, et ceux où on remplace l’avion par le rail quand c’est faisable. Mais au-delà de 12 heures de trajet, c’est difficile sur un séjour court », explique le DG d’Allibert Trekking.
Frédéric Giroir défend une vision équilibrée : « Chaque secteur doit faire sa part. Dans l’aérien, on ne pourra pas baisser de 30 % en un claquement de doigts, mais on avance. »
Il ajoute : « Certains lieux ne seraient même pas protégés sans le tourisme. C’est parce qu’ils attirent qu’on investit pour les préserver. »
Pour autant lucide sur les limites du secteur, Allibert agit. Le groupe compense 100 % des émissions de ses clients et développe de plus en plus de séjours accessibles en train. « On a deux approches : les voyages 100 % train, et ceux où on remplace l’avion par le rail quand c’est faisable. Mais au-delà de 12 heures de trajet, c’est difficile sur un séjour court », explique le DG d’Allibert Trekking.
Frédéric Giroir défend une vision équilibrée : « Chaque secteur doit faire sa part. Dans l’aérien, on ne pourra pas baisser de 30 % en un claquement de doigts, mais on avance. »
Vers une montagne durable : réguler pour mieux préserver
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Face à l’essor du tourisme de masse et à la surfréquentation de certains sites emblématiques comme le lac Blanc, Frédéric Giroir appelle à un changement profond dans notre manière d’aborder la montagne. Si l’idée de quotas ou de permis d’accès peut encore sembler taboue en France, elle est déjà une réalité ailleurs, au service d’une meilleure gestion et d’une protection durable des espaces naturels.
« Ce n’est pas une question d’exclusion, insiste-t-il, mais de responsabilité partagée. Au-delà du coût symbolique d’un droit d’accès, c’est l’organisation même de la fréquentation qui est en jeu : élargir les saisons, diversifier les horaires de départ, repenser les flux, financer les infrastructures et la préservation. Bref, faire en sorte que la montagne puisse continuer à accueillir, sans s’abîmer. »
Mais la clé, selon lui, réside aussi dans une meilleure mise en lumière des territoires moins connus. Le Beaufortain, par exemple, pourrait devenir une alternative inspirante au tour du Mont-Blanc : tout aussi beau, plus tranquille, et porteur d’un tourisme plus équilibré.
Lire aussi : Pourquoi les Français aiment-ils la montagne en été ?
« Ce n’est pas une question d’exclusion, insiste-t-il, mais de responsabilité partagée. Au-delà du coût symbolique d’un droit d’accès, c’est l’organisation même de la fréquentation qui est en jeu : élargir les saisons, diversifier les horaires de départ, repenser les flux, financer les infrastructures et la préservation. Bref, faire en sorte que la montagne puisse continuer à accueillir, sans s’abîmer. »
Mais la clé, selon lui, réside aussi dans une meilleure mise en lumière des territoires moins connus. Le Beaufortain, par exemple, pourrait devenir une alternative inspirante au tour du Mont-Blanc : tout aussi beau, plus tranquille, et porteur d’un tourisme plus équilibré.
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