
« Les jeunes vont représenter notre marché cœur en 2050. On observe de véritables changements : ils recherchent des voyages plus immersifs, plus engagés et plus aventureux », affirme Frédéric Giroir, DG d’Allibert Trekking. @depositphotos/GaudiLab
Selon l’étude présentée par Allibert Trekking et Viavoice, 86 % des Français ont voyagé ces deux dernières années, 71 % en France pour au moins un court séjour, et 56 % à l’étranger, majoritairement en Europe proche (Espagne, Italie, Allemagne).
Le voyage reste pour les Français une expérience précieuse mais contrainte. 66 % le considèrent comme prioritaire ou important dans leur budget, à égalité avec les sorties et les loisirs. Mais l’inflation post-Covid a rehaussé l’importance du prix, cité par deux tiers des répondants comme critère principal, devant le climat (59 %), le dépaysement (57 %) ou le confort (55 %).
Dans ce contexte, la valeur accordée au voyage prend une dimension nouvelle : il ne s’agit plus seulement de partir, mais de donner du sens à chaque départ. Les séjours à l’étranger sont plus longs, 40 % durant une semaine ou plus, et concernent surtout les urbains, actifs et plus jeunes.
Les Français privilégient différents types de voyage selon leur profil : le couple reste majoritaire (52 %), surtout chez les seniors, la famille représente 42 % des voyages, notamment avec enfants, tandis que les voyages en solo ou entre amis, très présents chez les 18-24 ans, comptent chacun pour 17 %.
Côté organisation, 86 % des Français gèrent leurs voyages seuls, mais 27 % font appel à des agences pour les séjours complexes.
Le voyage reste pour les Français une expérience précieuse mais contrainte. 66 % le considèrent comme prioritaire ou important dans leur budget, à égalité avec les sorties et les loisirs. Mais l’inflation post-Covid a rehaussé l’importance du prix, cité par deux tiers des répondants comme critère principal, devant le climat (59 %), le dépaysement (57 %) ou le confort (55 %).
Dans ce contexte, la valeur accordée au voyage prend une dimension nouvelle : il ne s’agit plus seulement de partir, mais de donner du sens à chaque départ. Les séjours à l’étranger sont plus longs, 40 % durant une semaine ou plus, et concernent surtout les urbains, actifs et plus jeunes.
Les Français privilégient différents types de voyage selon leur profil : le couple reste majoritaire (52 %), surtout chez les seniors, la famille représente 42 % des voyages, notamment avec enfants, tandis que les voyages en solo ou entre amis, très présents chez les 18-24 ans, comptent chacun pour 17 %.
Côté organisation, 86 % des Français gèrent leurs voyages seuls, mais 27 % font appel à des agences pour les séjours complexes.
Prix, reconnexion et intensité de l’expérience
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Les critères de choix restent dominés par le prix, suivi du climat, du confort et de la sécurité. L’écologie n’apparaît qu’en dernier, citée par 24 % seulement, davantage chez les jeunes.
Néanmoins, de nouvelles motivations apparaissent, plus personnelles, comme la reconnexion à soi, l’immersion culturelle ou encore les activités dans la nature.
Thomas Genty, de Viavoice, résume : « Le voyage n’est plus seulement une parenthèse de détente, il devient une expérience plus forte, potentiellement transformatrice. »
Néanmoins, de nouvelles motivations apparaissent, plus personnelles, comme la reconnexion à soi, l’immersion culturelle ou encore les activités dans la nature.
Thomas Genty, de Viavoice, résume : « Le voyage n’est plus seulement une parenthèse de détente, il devient une expérience plus forte, potentiellement transformatrice. »
De nouvelles façons de voyager
Malgré les contraintes, les Français n’abandonnent pas leurs envies d’ailleurs, ils les réinventent. 67 % se disent séduits par le “coolcation”, consistant à fuir les canicules estivales en privilégiant des destinations tempérées. 46 % redécouvrent leur région à travers le “staycation”, c’est-à-dire rester chez soi ou à proximité pendant les vacances, et 36 % s’essaient au “workation”, qui mêle télétravail et dépaysement, une pratique qui grimpe à près de 50 % chez les moins de 35 ans. Ces tendances traduisent une mutation profonde : voyager différemment, voyager parfois plus près, voyager mieux.
Frédéric Giroir, directeur général d’Allibert Trekking, souligne : « Les jeunes vont représenter notre marché cœur en 2050. On observe de véritables changements : ils recherchent des voyages plus immersifs, plus engagés et plus aventureux. L’intérêt pour les nouvelles tendances, comme le coolcation, est déjà très marqué. »
Derrière ces aspirations, les chiffres sont éloquents : 94 % des Français veulent découvrir de nouveaux lieux, 91 % casser la routine, 80 % s’immerger dans une culture et 71 % rencontrer des populations locales.
La philosophie d’Allibert Trekking y trouve sa correspondance : des voyages à pied où la marche ouvre la voie à la rencontre, à l’authenticité et à l’aventure collective.
Frédéric Giroir, directeur général d’Allibert Trekking, souligne : « Les jeunes vont représenter notre marché cœur en 2050. On observe de véritables changements : ils recherchent des voyages plus immersifs, plus engagés et plus aventureux. L’intérêt pour les nouvelles tendances, comme le coolcation, est déjà très marqué. »
Derrière ces aspirations, les chiffres sont éloquents : 94 % des Français veulent découvrir de nouveaux lieux, 91 % casser la routine, 80 % s’immerger dans une culture et 71 % rencontrer des populations locales.
La philosophie d’Allibert Trekking y trouve sa correspondance : des voyages à pied où la marche ouvre la voie à la rencontre, à l’authenticité et à l’aventure collective.
Le regard prospectif : vers 2050
L’étude montre que 84 % des Français pensent que leurs habitudes de voyage vont changer d’ici 2050. Les moteurs de ce changement sont économiques, écologiques, sociétaux et géopolitiques. Les évolutions concernent la fréquence des voyages, le choix des destinations, la durée des séjours, les modes de transport et les types d’hébergement.
Marie Allantaz, experte voyage, observe : « On assiste à la fin d’un tourisme d’abondance. L’inflation durable, la pression carbone et les tensions géopolitiques transforment le voyage en une ressource plus rare, mieux évaluée et perçue comme plus précieuse. »
Elle ajoute : « Cela ouvre deux marchés parallèles : le premium de proximité, avec des expériences accessibles à quelques centaines de kilomètres de chez soi, offrant une intensité comparable à celle d’un grand voyage, et le grand voyage plus assumé, plus coûteux, pensé comme un véritable investissement émotionnel et culturel, avec un réel potentiel de transformation. »
Marie Allantaz, experte voyage, observe : « On assiste à la fin d’un tourisme d’abondance. L’inflation durable, la pression carbone et les tensions géopolitiques transforment le voyage en une ressource plus rare, mieux évaluée et perçue comme plus précieuse. »
Elle ajoute : « Cela ouvre deux marchés parallèles : le premium de proximité, avec des expériences accessibles à quelques centaines de kilomètres de chez soi, offrant une intensité comparable à celle d’un grand voyage, et le grand voyage plus assumé, plus coûteux, pensé comme un véritable investissement émotionnel et culturel, avec un réel potentiel de transformation. »
L’écologie s’affirme
L’étude révèle une sensibilité écologique de plus en plus affirmée. Les Français privilégient les hébergements écoresponsables (82 %), les circuits locaux (87 %) et souhaitent être mieux sensibilisés à l’impact environnemental de leurs séjours (82 %). Loin d’opposer écologie et évasion, ils attendent que la durabilité devienne une valeur ajoutée du voyage.
Si l’aspect écologique n’est pas le facteur principal d’achat d’un voyage, il s’affirme. « On ne choisit pas un voyage simplement parce qu’il est écologique. En revanche, si le séjour correspond à nos envies et qu’en plus il est vertueux sur le plan environnemental, c’est un atout incontournable », observe Frédéric Giroir.
Trois Français sur quatre pensent que leurs habitudes de voyage évolueront dans les 25 prochaines années. Pour Allibert Trekking, cette étude confirme une conviction portée depuis 50 ans : l’avenir du tourisme ne réside pas dans le « toujours plus loin » ou le « toujours plus vite », mais dans le mieux voyager.
De quoi conforter les orientations d’Allibert Trekking. « Le slow travel, immersif et actif, est une évidence. L’accent sur la proximité, la diversité des activités et l’ouverture à de multiples expériences devient essentiel. Nous voyons une forte demande pour élargir les saisons touristiques et permettre plus de flexibilité dans le voyage. Les voyageurs veulent pouvoir improviser, s’approprier certaines parties de leur séjour. Nous essayons donc de laisser des temps libres afin qu’ils puissent personnaliser leur expérience. C’est la direction que nous voulons continuer à suivre », conclut Frédéric Giroir.
Si l’aspect écologique n’est pas le facteur principal d’achat d’un voyage, il s’affirme. « On ne choisit pas un voyage simplement parce qu’il est écologique. En revanche, si le séjour correspond à nos envies et qu’en plus il est vertueux sur le plan environnemental, c’est un atout incontournable », observe Frédéric Giroir.
Trois Français sur quatre pensent que leurs habitudes de voyage évolueront dans les 25 prochaines années. Pour Allibert Trekking, cette étude confirme une conviction portée depuis 50 ans : l’avenir du tourisme ne réside pas dans le « toujours plus loin » ou le « toujours plus vite », mais dans le mieux voyager.
De quoi conforter les orientations d’Allibert Trekking. « Le slow travel, immersif et actif, est une évidence. L’accent sur la proximité, la diversité des activités et l’ouverture à de multiples expériences devient essentiel. Nous voyons une forte demande pour élargir les saisons touristiques et permettre plus de flexibilité dans le voyage. Les voyageurs veulent pouvoir improviser, s’approprier certaines parties de leur séjour. Nous essayons donc de laisser des temps libres afin qu’ils puissent personnaliser leur expérience. C’est la direction que nous voulons continuer à suivre », conclut Frédéric Giroir.