Les escales dans la rade de Villefranche vont pouvoir se dérouler en toute légalité cet été @www.depositphotos.com - Image de dbvirago
Le bras de fer autour des croisières dans la rade de Villefranche-sur-Mer s’intensifie. Saisi en urgence par le préfet des Alpes-Maritimes, le tribunal administratif de Nice a suspendu dimanche l’arrêté pris quelques jours plus tôt par Christian Estrosi pour limiter les escales de paquebots géants à proximité de Nice.
Selon le juge des référés la métropole Nice Côte d’Azur, présidée par l’élu niçois, “n’est pas compétente pour édicter de telles mesures”, seule la préfecture pouvant encadrer les mouvements des navires au titre de la police du plan d’eau.
Cet arrêté, pris mercredi dernier, interdisait notamment les escales de navires de plus de 450 passagers dans le port de Nice et limitait à 65 par an celles de navires de plus de 2.500 passagers à Villefranche. Il devait entrer en vigueur vendredi 12 juillet, affectant potentiellement 65 escales déjà réservées, représentant plus de 240.000 passagers.
Selon le juge des référés la métropole Nice Côte d’Azur, présidée par l’élu niçois, “n’est pas compétente pour édicter de telles mesures”, seule la préfecture pouvant encadrer les mouvements des navires au titre de la police du plan d’eau.
Cet arrêté, pris mercredi dernier, interdisait notamment les escales de navires de plus de 450 passagers dans le port de Nice et limitait à 65 par an celles de navires de plus de 2.500 passagers à Villefranche. Il devait entrer en vigueur vendredi 12 juillet, affectant potentiellement 65 escales déjà réservées, représentant plus de 240.000 passagers.
Croisières Nice : les escales prévues se poursuivent
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Dans un communiqué publié dans la foulée de la décision de justice, Christian Estrosi n’a pas reculé. Il affirme vouloir continuer à “protéger la santé des habitants” et évoque une possible “carence fautive” de l’État. “
"Si aucune mesure de police administrative n’est édictée dans des délais raisonnables pour prévenir les effets néfastes des méga-croisières, la Métropole engagera la responsabilité de l’État devant le juge administratif”, a-t-il prévenu.
Vendredi, une table ronde organisée en préfecture avait pourtant permis d’esquisser une voie de sortie : une concertation multi-acteurs sera lancée à partir de septembre pour définir un cadre partagé sur les conditions d’accueil. D’ici là, les escales prévues se poursuivent : le Celebrity Equinox, navire de plus de 2.500 passagers, a mouillé lundi matin dans la rade de Villefranche après une escale dominicale à Portofino.
A lire aussi : Christian Estrosi tente d’expulser un paquebot de croisière à Villefranche
"Si aucune mesure de police administrative n’est édictée dans des délais raisonnables pour prévenir les effets néfastes des méga-croisières, la Métropole engagera la responsabilité de l’État devant le juge administratif”, a-t-il prévenu.
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