
TGV Européen : relier toutes les villes de plus de 250 000 habitants - Crédit photo : visuel généra par l'IA
Jusque-là, les déplacements au sein de l’Union européenne étaient devenus l’apanage du transport aérien, dominé par Ryanair.
La compagnie low cost profite des courtes distances entre les villes européennes pour exploiter un business model bien rodé. Sa réussite est telle qu’elle fut le premier transporteur aérien à dépasser les 200 millions de passagers transportés en seulement 12 mois.
Cette Europe sans frontière est un formidable terrain de jeu pour le tourisme… plutôt carboné.
Une alternative ferroviaire pourrait voir le jour dans les prochaines années, alors même que la France a supprimé ses subventions aux trains de nuit reliant Paris à Munich et Vienne.
En effet, Alberto Mazzola, directeur exécutif de la Communauté des entreprises européennes de chemins de fer et d'infrastructures (CER) a fait une sortie médiatique dans ce sens.
L'organisation fondée en 1988, rassemble les principaux opérateurs ferroviaires de l’Union européenne, des pays candidats, ainsi que ceux de Suisse, du Royaume-Uni, de Turquie et de Norvège.
Cet organe de lobbying a pour mission de représenter les intérêts de ses membres sur la scène politique européenne, notamment pour favoriser un environnement commercial et réglementaire propice au développement du rail.
A lire : Vers le retour des trains de nuit en Europe, pourquoi et comment ?
Et le CER confirme que la création d’un réseau de lignes à grande vitesse couvrant toute l’Europe fait désormais son chemin.
La compagnie low cost profite des courtes distances entre les villes européennes pour exploiter un business model bien rodé. Sa réussite est telle qu’elle fut le premier transporteur aérien à dépasser les 200 millions de passagers transportés en seulement 12 mois.
Cette Europe sans frontière est un formidable terrain de jeu pour le tourisme… plutôt carboné.
Une alternative ferroviaire pourrait voir le jour dans les prochaines années, alors même que la France a supprimé ses subventions aux trains de nuit reliant Paris à Munich et Vienne.
En effet, Alberto Mazzola, directeur exécutif de la Communauté des entreprises européennes de chemins de fer et d'infrastructures (CER) a fait une sortie médiatique dans ce sens.
L'organisation fondée en 1988, rassemble les principaux opérateurs ferroviaires de l’Union européenne, des pays candidats, ainsi que ceux de Suisse, du Royaume-Uni, de Turquie et de Norvège.
Cet organe de lobbying a pour mission de représenter les intérêts de ses membres sur la scène politique européenne, notamment pour favoriser un environnement commercial et réglementaire propice au développement du rail.
A lire : Vers le retour des trains de nuit en Europe, pourquoi et comment ?
Et le CER confirme que la création d’un réseau de lignes à grande vitesse couvrant toute l’Europe fait désormais son chemin.
TGV Européen : relier toutes les villes de plus de 250 000 habitants !
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Dans un entretien accordé à Euronews, Alberto Mazzola a fait des déclarations, lors d'une visite à Athènes pour la 8ᵉ conférence ITC2025 sur l’infrastructure et le transport, qui laissent penser que le projet prend de l'épaisseur.
"Je crois savoir que la Commission européenne présentera, probablement le 21 octobre, le plan directeur pour les connexions à grande vitesse entre toutes les capitales et les grandes villes.
Pour vous donner un exemple simple, nous aimerions que toutes les capitales d'Europe soient reliées par des trains à grande vitesse, y compris bien sûr Athènes.
Toutes les grandes villes et agglomérations urbaines d’environ 250 000 habitants, comme Thessalonique, devraient également être concernées. Et les villes importantes situées le long de ces lignes, même avec une population inférieure, devraient aussi en bénéficier", a déclaré, le directeur exécutif de la Communauté des entreprises européennes de chemins de fer et d’infrastructures.
Cette dernière travaille sur ce projet depuis maintenant quatre ans.
Le CER souhaite qu’à l’avenir au moins 50 % des Européens voyagent en train à grande vitesse pour leurs déplacements longue distance. Un vœu qui risque toutefois de se heurter à des infrastructures vieillissantes et à une rareté croissante des nouvelles lignes en Europe.
"Je crois savoir que la Commission européenne présentera, probablement le 21 octobre, le plan directeur pour les connexions à grande vitesse entre toutes les capitales et les grandes villes.
Pour vous donner un exemple simple, nous aimerions que toutes les capitales d'Europe soient reliées par des trains à grande vitesse, y compris bien sûr Athènes.
Toutes les grandes villes et agglomérations urbaines d’environ 250 000 habitants, comme Thessalonique, devraient également être concernées. Et les villes importantes situées le long de ces lignes, même avec une population inférieure, devraient aussi en bénéficier", a déclaré, le directeur exécutif de la Communauté des entreprises européennes de chemins de fer et d’infrastructures.
Cette dernière travaille sur ce projet depuis maintenant quatre ans.
Le CER souhaite qu’à l’avenir au moins 50 % des Européens voyagent en train à grande vitesse pour leurs déplacements longue distance. Un vœu qui risque toutefois de se heurter à des infrastructures vieillissantes et à une rareté croissante des nouvelles lignes en Europe.
TGV Européen : 550 milliards d'investissements d'ici 2050 !
Elles seraient de 15 à 20 % inférieures à celles engagées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Une récente étude réalisée par Oxford Economics évalue la contribution totale du secteur ferroviaire à 247 milliards d’euros pour l’économie de l’Union européenne. Il soutient 3,1 millions d’emplois.
A lire : Voyage en train : quels obstacles limitent encore sa progression en France et en Europe ?
Le rail offrirait l’une des plus fortes empreintes économiques parmi tous les modes de transport.
"Un touriste voyage en moyenne six à sept heures. S’il roule à 50 kilomètres par heure pendant six heures, il parcourra 300 kilomètres. S’il roule à 250 kilomètres à l’heure, il parcourra 1 500 kilomètres.
C’est donc un grand changement, et c’est ce qu’a fait la Chine," a déclaré Alberto Mazzola.
L’enjeu serait alors de bâtir un réseau de 49 400 km reliant toutes les grandes villes de l’Union européenne, avec des vitesses comprises entre 250 et 350 km/h sur les nouvelles lignes, et 200 km/h sur les lignes modernisées.
D’après un rapport publié en 2023, ce TGV européen pourrait devenir une réalité d’ici 2050, moyennant un coût estimé à 550 milliards d’euros, mais générant en retour un bénéfice net positif d’environ 750 milliards d’euros pour la société.
Ces fonds pourraient être mobilisés via des programmes européens et nationaux, mais aussi à partir des budgets alloués à la défense européenne, dans la section consacrée aux infrastructures, explique le CER.
Un projet qui rejoint celui du think tank 21st, lequel imagine de relier 39 destinations européennes d’ici 2040.
La date du 21 octobre 2025 pourrait donc marquer un tournant majeur pour le tourisme et la mobilité des citoyens européens.
Une récente étude réalisée par Oxford Economics évalue la contribution totale du secteur ferroviaire à 247 milliards d’euros pour l’économie de l’Union européenne. Il soutient 3,1 millions d’emplois.
A lire : Voyage en train : quels obstacles limitent encore sa progression en France et en Europe ?
Le rail offrirait l’une des plus fortes empreintes économiques parmi tous les modes de transport.
"Un touriste voyage en moyenne six à sept heures. S’il roule à 50 kilomètres par heure pendant six heures, il parcourra 300 kilomètres. S’il roule à 250 kilomètres à l’heure, il parcourra 1 500 kilomètres.
C’est donc un grand changement, et c’est ce qu’a fait la Chine," a déclaré Alberto Mazzola.
L’enjeu serait alors de bâtir un réseau de 49 400 km reliant toutes les grandes villes de l’Union européenne, avec des vitesses comprises entre 250 et 350 km/h sur les nouvelles lignes, et 200 km/h sur les lignes modernisées.
D’après un rapport publié en 2023, ce TGV européen pourrait devenir une réalité d’ici 2050, moyennant un coût estimé à 550 milliards d’euros, mais générant en retour un bénéfice net positif d’environ 750 milliards d’euros pour la société.
Ces fonds pourraient être mobilisés via des programmes européens et nationaux, mais aussi à partir des budgets alloués à la défense européenne, dans la section consacrée aux infrastructures, explique le CER.
Un projet qui rejoint celui du think tank 21st, lequel imagine de relier 39 destinations européennes d’ici 2040.
La date du 21 octobre 2025 pourrait donc marquer un tournant majeur pour le tourisme et la mobilité des citoyens européens.