La demande et l’offre de pilotes
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Ici, également, les anomalies et effets pervers touchant aussi le transport aérien, ne seront pas évacués tant que de nouvelles bases ne seront pas posées.S’il est vrai que plusieurs pilotes français ont trouvé un emploi dans des pays dont le niveau de vie est sensiblement le même que le nôtre (Belgique, Angleterre (c)) - indépendamment de l’impact sur le montant de leur retraite future - il n’en reste pas moins que :- sauf exception, ils n'y feront pas forcément toute leur carrière et reviendront en France ;- nombreux sont ceux qui auraient préféré trouver un emploi dans une compagnie française, au lieu d’être contraints de s’expatrier.
De plus, il convient également de signaler l’existence de nombreuses situations tout à fait anormales comme celle qui m’est citée par un Commandant de bord B737 d’une ex-compagnie française : ".. j'ai retrouvé du travail en Norvège, et puis en Italie, suivi par la Grande-Bretagne, et aujourd’hui, je vole pour ..... Entretemps je n'aurai pas cotisé en France, à la Caisse de Retraite. Dans des conditions de précarité depuis 18 mois, à toujours redouter le pire, si demain tout devait s'arrêter, et surtout à vérifier, de visu, que toute l'Europe se moque bien des directives restrictives de certains pays".
Devenu un vrai nomade, avec des emplois provisoires dans trois pays européens, avec l'incertitude du lendemain et des salaires de misère, des cadences infernales pour ne passer qu’une nuit par semaine à la maison, comment ne pas admettre que de telles désastreuses conditions de travail et de vie ont un impact certain sur la sécurité des vols ?
Ainsi, il y a le cas des pilotes français qui s’expatrient, mais également celui des pilotes de pays européens, très en retard par rapport à la moyenne, ou de pays hors Europe, qui sont concernés, car, de toute évidence, dans le contexte actuel, ils faussent la concurrence.
Alors qu’il y a plus de 1.000 pilotes français au chômage, "..les Lettons, partent chez PanAm Academy, 15 mois, pour une formation complète à 25.000 US$ avec la qualification B737, payée par l'Europe, passent une licence américaine (ATPL US), rentrent en Lettonie et obtiennent une licence nationale, qui depuis le 1er mai 2004, se transforme en licence européenne (JAA), prêts à présenter leur candidature auprès d’une compagnie française".
Finalement, pour dépasser le débat sur les nationalités, seule une harmonisation des qualifications, conditions de travail et de rémunération sera susceptible de créer de réelles conditions d’une concurrence, aptes à donner une chance de travail à tous les pilotes européens, quelle que soit leur origine.
De plus, il convient également de signaler l’existence de nombreuses situations tout à fait anormales comme celle qui m’est citée par un Commandant de bord B737 d’une ex-compagnie française : ".. j'ai retrouvé du travail en Norvège, et puis en Italie, suivi par la Grande-Bretagne, et aujourd’hui, je vole pour ..... Entretemps je n'aurai pas cotisé en France, à la Caisse de Retraite. Dans des conditions de précarité depuis 18 mois, à toujours redouter le pire, si demain tout devait s'arrêter, et surtout à vérifier, de visu, que toute l'Europe se moque bien des directives restrictives de certains pays".
Devenu un vrai nomade, avec des emplois provisoires dans trois pays européens, avec l'incertitude du lendemain et des salaires de misère, des cadences infernales pour ne passer qu’une nuit par semaine à la maison, comment ne pas admettre que de telles désastreuses conditions de travail et de vie ont un impact certain sur la sécurité des vols ?
Ainsi, il y a le cas des pilotes français qui s’expatrient, mais également celui des pilotes de pays européens, très en retard par rapport à la moyenne, ou de pays hors Europe, qui sont concernés, car, de toute évidence, dans le contexte actuel, ils faussent la concurrence.
Alors qu’il y a plus de 1.000 pilotes français au chômage, "..les Lettons, partent chez PanAm Academy, 15 mois, pour une formation complète à 25.000 US$ avec la qualification B737, payée par l'Europe, passent une licence américaine (ATPL US), rentrent en Lettonie et obtiennent une licence nationale, qui depuis le 1er mai 2004, se transforme en licence européenne (JAA), prêts à présenter leur candidature auprès d’une compagnie française".
Finalement, pour dépasser le débat sur les nationalités, seule une harmonisation des qualifications, conditions de travail et de rémunération sera susceptible de créer de réelles conditions d’une concurrence, aptes à donner une chance de travail à tous les pilotes européens, quelle que soit leur origine.