« Un moment émouvant », « un jour historique », « un moment iconique pour l’aviation française »…
Les superlatifs allaient bon train, vendredi 27 septembre 2019, au Delivery Center d’Airbus à Toulouse Blagnac, lors de la réception par la direction d’Air France de son tout premier Airbus A350-900.
« Nous devenons le seul transporteur mondial à opérer toutes les familles d’appareils Airbus », se réjouit Benjamin Smith, PDG du groupe Air France-KLM, devant un imposant parterre de politiques et d’industriels ainsi que 160 de ses employés.
Surtout, l’avion va permettre à la compagnie tricolore de répondre à des enjeux environnementaux ambitieux.
« L’A350 consomme 25% de carburant en moins par rapport aux appareils de la génération précédente et rejette 25% de CO2 en moins », martèle Anne Rigail, directrice générale d’Air France.
Le tout grâce à des matériaux de construction plus légers et à des moteurs Rolls Royce Trent XWB. « Il pourra donner aux passagers la fierté de voyager sur un avion moins polluant », ajoute-t-elle.
La directrice générale le rappelle : 1 milliard d’euros est investi chaque année dans le renouvellement de la flotte d’Air France.
En plus d’avions moins polluants, Air France s’implique ces derniers mois dans la réduction de ses déchets, l’interdiction du plastique à bord, la réduction du poids, l’éco-pilotage…
« Et les résultats sont très concrets : 20% de consommation de CO2 en moins entre 2011 et 2018, 3,3 litres de consommation de kérosène en moins par passagers sur 100km, -50% de bruits en moins depuis 2005… Maintenant, l’A350 va nous aider à aller plus loin », résume-t-elle.
Les superlatifs allaient bon train, vendredi 27 septembre 2019, au Delivery Center d’Airbus à Toulouse Blagnac, lors de la réception par la direction d’Air France de son tout premier Airbus A350-900.
« Nous devenons le seul transporteur mondial à opérer toutes les familles d’appareils Airbus », se réjouit Benjamin Smith, PDG du groupe Air France-KLM, devant un imposant parterre de politiques et d’industriels ainsi que 160 de ses employés.
Surtout, l’avion va permettre à la compagnie tricolore de répondre à des enjeux environnementaux ambitieux.
« L’A350 consomme 25% de carburant en moins par rapport aux appareils de la génération précédente et rejette 25% de CO2 en moins », martèle Anne Rigail, directrice générale d’Air France.
Le tout grâce à des matériaux de construction plus légers et à des moteurs Rolls Royce Trent XWB. « Il pourra donner aux passagers la fierté de voyager sur un avion moins polluant », ajoute-t-elle.
La directrice générale le rappelle : 1 milliard d’euros est investi chaque année dans le renouvellement de la flotte d’Air France.
En plus d’avions moins polluants, Air France s’implique ces derniers mois dans la réduction de ses déchets, l’interdiction du plastique à bord, la réduction du poids, l’éco-pilotage…
« Et les résultats sont très concrets : 20% de consommation de CO2 en moins entre 2011 et 2018, 3,3 litres de consommation de kérosène en moins par passagers sur 100km, -50% de bruits en moins depuis 2005… Maintenant, l’A350 va nous aider à aller plus loin », résume-t-elle.
L’A350 en chiffres
- Mise en service : 2015
- 300 livraisons
- 913 commandes de la part des 51 compagnies
- 350 sièges de capacité
- Chez Air France : 34 sièges business, 24 premium, 266 éco
- 13 000 km de rayon d’action maximum
- 300 livraisons
- 913 commandes de la part des 51 compagnies
- 350 sièges de capacité
- Chez Air France : 34 sièges business, 24 premium, 266 éco
- 13 000 km de rayon d’action maximum
28 appareils d’ici 2025
Alors que l’appareil fait déjà le bonheur d’Air Caraïbes et de sa filiale low cost long-courrier French Bee, Air France veut à son tour faire de son nouvel A350 une arme qui « contribuera au renouveau de la compagnie et à son retour en tant que leader européen du secteur », ajoute Benjamin Smith.
Après l’envol de son premier appareil, Air France en recevra 3 autres d’ici la fin de l’année, 3 de plus en 2020 et en comptera 28 parmi sa flotte à horizon 2025.
Vers quelles destinations voleront donc ces nouveaux appareils ? Si le premier vol commercial s’envolera dès le 7 octobre à destination de Bamako et d’Abidjan, la direction d’Air France compte ensuite placer ses A350 sur des routes long-courriers stratégiques. Toronto, Séoul, Bangkok et Le Caire sont d’ores et déjà cités.
Théoriquement, l’appareil peut faire gagner à Air France en efficacité sur toutes les routes long-courriers de son réseau, en particulier les deux plus longues : Singapour et Santiago.
D’ailleurs, c’est sur la version ULR (ultra long range) de l’A350-900 que Singapore Airlines effectue l’actuel plus long vol du monde reliant Singapour à New York sur 18 000 km. « Mais le réseau d’Air France ne nécessite pas autant de rayon d’action », estime Benjamin Smith.
Retour à la tradition
Avec ses petits derniers, Air France fait enfin reprendre vie à deux de ses traditions. Le mythique symbole de l’hippocampe ailé, d’abord, refait son apparition sur les moteurs et les winglet des appareils.
Dans la pure lignée des légendaires Caravelle, baptisée des noms de régions, puis des Boeing 707, qui portaient le nom de châteaux, les 28 futurs A350 de la compagnie tricolore seront aussi baptisés par des noms de villes françaises.
Seul le nom du premier appareil est connu, et il s’agit sans surprise du... « Toulouse ».
Dans la pure lignée des légendaires Caravelle, baptisée des noms de régions, puis des Boeing 707, qui portaient le nom de châteaux, les 28 futurs A350 de la compagnie tricolore seront aussi baptisés par des noms de villes françaises.
Seul le nom du premier appareil est connu, et il s’agit sans surprise du... « Toulouse ».
Benjamin Smith : "Le secteur va se consolider"
Interrogé sur les événements agitant le pavillon français, le PDG d’AF-KLM a balayé nettement un éventuel rachat d’XL Airways, « trop compliqué » et risquant de « fragiliser l’environnement social stable » qui règne dans son groupe.
Il a aussi estimé que le marché français « était très fragmenté. On va sans doute aller vers plus de consolidation. Il y aura des alliances, et ce sera une bonne chose pour avoir des compagnies puissantes en France ».
Il a aussi estimé que le marché français « était très fragmenté. On va sans doute aller vers plus de consolidation. Il y aura des alliances, et ce sera une bonne chose pour avoir des compagnies puissantes en France ».
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