Comme pour Air France-KLM, les analystes ont été un peu optimistes dans leurs prévisions sur les pertes de British Airways.
La compagnie britannique qui a annoncé ses résultats annuels de l’exercice 2008-09 vendredi dernier, est également dans le rouge.
Pour un chiffre d’affaires en hausse de 2,7% à 9 milliards de livres, la perte d’exploitation est de 220 millions de livres et la perte avant-impôts de 401 millions de livres.
Pénalisée par une facture pétrole qui s’est élevée à 3 milliards de livres en hausse de 44%, la compagnie a été forcée d’entamer ses réserves de trésorerie à hauteur de 483 millions de livres. Le montant des dettes est passé de 1,1 milliard de livres à 2,4 milliards.
La compagnie britannique qui a annoncé ses résultats annuels de l’exercice 2008-09 vendredi dernier, est également dans le rouge.
Pour un chiffre d’affaires en hausse de 2,7% à 9 milliards de livres, la perte d’exploitation est de 220 millions de livres et la perte avant-impôts de 401 millions de livres.
Pénalisée par une facture pétrole qui s’est élevée à 3 milliards de livres en hausse de 44%, la compagnie a été forcée d’entamer ses réserves de trésorerie à hauteur de 483 millions de livres. Le montant des dettes est passé de 1,1 milliard de livres à 2,4 milliards.
Une série de mesures de réductions de coûts
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Willie Walsh, le directeur général de BA a annoncé une série de mesures de réductions de coûts : pas de dividendes versés aux actionnaires, gel des salaires et des bonus ( Willie Walsh ne touchera pas son salaire en juillet - 61 000 livres - en solidarité avec l’effort demandé aux employés), chômage partiel, licenciements.
La compagnie qui a vu le nombre de ses passagers de haute contribution baisser de 13% et son taux de remplissage annuel diminuer de 2,1 points à 77%, prévoit également de réduire son offre de 4% sur le programme d’hiver, de mettre au parking 16 appareils dont 8 B-747.
Elle entend également se séparer de 11 de ses 15 B-757 - le type d’appareil utilisé par sa filiale OpenSkies.
Plus étonnant : BA va modifier sa politique commerciale. Après avoir tenté de défendre au mieux le niveau de ses recettes unitaires au détriment du volume de passagers transportés, elle entend désormais se lancer dans une bataille tarifaire pour attirer le plus grand nombre de passagers.
La compagnie qui a vu le nombre de ses passagers de haute contribution baisser de 13% et son taux de remplissage annuel diminuer de 2,1 points à 77%, prévoit également de réduire son offre de 4% sur le programme d’hiver, de mettre au parking 16 appareils dont 8 B-747.
Elle entend également se séparer de 11 de ses 15 B-757 - le type d’appareil utilisé par sa filiale OpenSkies.
Plus étonnant : BA va modifier sa politique commerciale. Après avoir tenté de défendre au mieux le niveau de ses recettes unitaires au détriment du volume de passagers transportés, elle entend désormais se lancer dans une bataille tarifaire pour attirer le plus grand nombre de passagers.