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Costa Concordia : une terrible tragédie et une nouvelle galère pour la profession...

les distributeurs vont devoir faire oeuvre de pédagogie


On ne pouvait imaginer scénario plus tragique pour débuter l'année : un naufrage qui fait au moins 5 morts et 15 disparus à bord d'un des paquebots les plus récents de la flotte Costa, sans raison objective apparente, sans météo déchaînée, à quelques mètres des côtes, sur un trajet effectué plus de 50 fois par an, avec un équipage d'officiers et un commandant qui, manifestement, n'ont pas été à la hauteur de l'accident et des lois qui régissent la vie en mer.


Rédigé par Jean da LUZ le Lundi 16 Janvier 2012

Qu'a-t-il bien pu se passer vendredi soir dans la passerelle de commandement du Costa Concordia ?   Cette question, lancinante, vos clients (ceux qui vont partir, ceux qui voulaient partir) vont vous la poser des dizaines voire des centaines de fois ce lundi, dans les jours et les semaines à venir.../photo dr
Qu'a-t-il bien pu se passer vendredi soir dans la passerelle de commandement du Costa Concordia ? Cette question, lancinante, vos clients (ceux qui vont partir, ceux qui voulaient partir) vont vous la poser des dizaines voire des centaines de fois ce lundi, dans les jours et les semaines à venir.../photo dr
Qu'a-t-il bien pu se passer vendredi soir dans la passerelle de commandement du Costa Concordia ?

Cette question, lancinante, ceux qui vont partir, ceux qui voulaient partir, vont vous la poser des dizaines voire des centaines de fois ce lundi, dans les jours et les semaines à venir...

A ce jour personne n'a de réponse sur les circonstances tragiques du drame qui a coûté la vie à d'innocentes victimes.

Pourtant, vous allez devoir rassurer vos clients. Leur dire que ce n'est pas parce qu'un avion tombe que l'on fait une croix sur le transport aérien.

Que l'erreur est humaine (et là, cela semble de plus en plus manifeste), que le risque zéro n'existe pas, nulle part.

Certains d'entre vous y parviendront et d'autres pas. Parce qu'ils auront eux-mêmes des doutes légitimes. Et lorsqu'on doute il n'est pas évident de convaincre...

Et c'est pourtant là un enjeu majeur. Car comment imaginer qu'on puisse rayer de la carte un produit qui aujourd'hui s'avère l'un des plus séduisants pour l'industrie du voyage ?

''On voyait la croisière comme une solution miracle !''

Comme dit Léa, à sa manière, dans un post sur sa page Facebook : "Pas de lobby du SNPL, pas de grève, pas d'embouteillage, pas de bagage perdu entre deux escales... on voyait la croisière comme une solution miracle !"

Exagéré ? A peine. Après plusieurs années de galère, la croisière est enfin sortie du purgatoire et des lieux communs qui la pénalisaient.

Elle séduit un public de plus en plus large (*), de plus en plus jeune, de plus en plus familial.

Et force est de reconnaître que c'est mérité. Les grands liners sont aujourd'hui de véritables resorts flottants qui proposent des vacances sur l'eau avec des avantages (et non des moindres) sur leurs concurrents.

Tarifs, énorme taux de fidélisation, rapport qualité-prix intéressant, peu ou pas d'après-vente... des éléments qui se sont conjugués pour en faire le produit-refuge en ces années de crise et de baisse du pouvoir d'achat.

Une offre toujours plus abondante...

La preuve ?

Non seulement la croissance est au rendez-vous mais, pour la première fois, les armateurs ont vendu des croisières au moment des grandes vacances d'été, (juin, juillet et août), période dont ils étaient traditionnellement absents.

Et ce réveil du marché français est accompagné par une offre toujours plus abondante, de nouveaux bateaux et de nouvelles compagnies proposant des expériences et des niveaux tarifaires différents.

Mais il ne faut pas se leurrer : cette terrible tragédie et ses raisons inexpliquées (et inexplicables) actuellement, risquent de peser lourd dans le développement de la croisière.

Aussi, les distributeurs vont devoir faire preuve de pédagogie pour éviter les amalgames et mettre tout le monde dans le même bateau.

Pour beaucoup d'entre eux, après le nuage volcanique et un Printemps arabe dévastateur, la survie est aujourd'hui à ce prix...


(*) En 2011, toutes compagnies confondues, le nombre de croisiéristes français était de l'ordre de 420 000 pax.

Avertissement

Pour les lecteurs n'appartenant pas au secteur des professionnels du tourisme et afin d'éviter toute ambiguité, nous précisions que nous sommes un média professionnel et, bien entendu que nous nous associons à la douleur des familles et de leurs proches dans cette tragédie.

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Commentaires

1.Posté par Fabio CASILLI le 16/01/2012 12:01 | Alerter
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C'est une tragédie et un coup dure c'est certain...et ça devrait être aussi une sonnette d'alarme pour éviter que d'autres tragédies se produisent: vous imaginez si cela était arrivé à un bateau en transit dans la lagune de Venise pour faire admirer à ses passagers la place saint Marc? je n'ose même pas y penser...

2.Posté par Persad Gerard le 16/01/2012 18:55 | Alerter
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C'est vrai que sa fais mal a entendre tou sa..Faut faire plus deffort a renforcire la securiter en mer ...En passant si vous lavait pas remarquer vous avait vue la date et lanner ?? sa fais exactement 100 ans depuis le Titanic est parti au fond de L'ocean..

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