Après plusieurs années post-covid de folle croissance, Exotismes consolide ses acquis. En 2024, le spécialiste des îles a réalisé un chiffre d’affaires de 169 millions d’euros, en recul de 6,9% par rapport à 2023 (qui fut une année exceptionnelle, mais identique à celui de 2022 et largement supérieur à 2019 ( 144 M€).
« 2024 a été une année charnière, avec un premier semestre qui a démarré très fort puis la fin du « revenge travel » à partir de l’été, marqué par un contexte national et international de plus en plus préoccupant. Cigales à la sortie de la pandémie, les Français sont devenus fourmis » a précisé le PDG Gilbert Cisneros, lors d’une conférence de presse.
Au global, le prix moyen par client a progressé à 1733 € (contre 1605 € en 2023), du fait notamment de l’amélioration de la qualité de l’offre.
Et la rentabilité reste solide : Exotismes a maintenu son Ebitda à 9,3 M€ (9,8 en 2023) et amélioré son bénéfice net à 6,84 M€ (6,81 M€ en 2023), des résultats qui témoignent d’une gestion rigoureuse marquée par des gains de productivité.
« 2024 a été une année charnière, avec un premier semestre qui a démarré très fort puis la fin du « revenge travel » à partir de l’été, marqué par un contexte national et international de plus en plus préoccupant. Cigales à la sortie de la pandémie, les Français sont devenus fourmis » a précisé le PDG Gilbert Cisneros, lors d’une conférence de presse.
Au global, le prix moyen par client a progressé à 1733 € (contre 1605 € en 2023), du fait notamment de l’amélioration de la qualité de l’offre.
Et la rentabilité reste solide : Exotismes a maintenu son Ebitda à 9,3 M€ (9,8 en 2023) et amélioré son bénéfice net à 6,84 M€ (6,81 M€ en 2023), des résultats qui témoignent d’une gestion rigoureuse marquée par des gains de productivité.
Les Antilles reprennent des couleurs après un début 2025 difficile
Les incertitudes actuelles, qui se sont encore amplifiées et créent de l’inquiétude chez les voyageurs, devraient se traduire par une année 2025 à l’étal. « Au 31 août, les projections permettent de penser que sans être exceptionnelle, 2025 sera une bonne année » estime Gilbert Cisneros.
Les évolutions sont toutefois contrastées selon les destinations, en fonction du contexte régional. Les violentes manifestations contre la vie chère en Martinique en septembre 2024 ont pesé sur les réservations vers les Antilles dans leur ensemble au premier semestre 2025 (-19% en chiffre d’affaires).
La reprise, après cette crise sociale, devrait toutefois permettre à Exotismes de terminer l’année 2025 avec un chiffre d’affaires aux Antilles équivalent à celui de 2024. L’enjeu est de taille alors que la Guadeloupe est la première destination du TO (21% des ventes), devant la Martinique (18%).
Les évolutions sont toutefois contrastées selon les destinations, en fonction du contexte régional. Les violentes manifestations contre la vie chère en Martinique en septembre 2024 ont pesé sur les réservations vers les Antilles dans leur ensemble au premier semestre 2025 (-19% en chiffre d’affaires).
La reprise, après cette crise sociale, devrait toutefois permettre à Exotismes de terminer l’année 2025 avec un chiffre d’affaires aux Antilles équivalent à celui de 2024. L’enjeu est de taille alors que la Guadeloupe est la première destination du TO (21% des ventes), devant la Martinique (18%).
Exotismes : l’Océan Indien qui pleure, la Rep Dom qui rit
Avec l’épidémie de chikungunya, la Réunion a également décroché en début d’année (-24%), et par ricochet l’Ile Maurice (-7%). « Cette épidémie est derrière nous et nous avons renoué avec la croissance pour les deux îles » constate Gilbert Cisneros.
D’autres destinations ont profité de ce désamour passager pour les îles françaises, à commencer par la République Dominicaine (+6%) qui reprend de la vigueur après l’arrêt des vols d’Air France et Corsair en 2024, et du Mexique (+17%). Sans oublier Zanzibar programmée depuis 2022, qui séduit environ 2000 clients chaque année.
Enfin, avec des volumes moindres mais des budgets conséquents, la Polynésie (+5%) et les Seychelles (+11%) ont également profité du savoir-faire d’Exotismes, notamment pour les combinés inter-îles.
D’autres destinations ont profité de ce désamour passager pour les îles françaises, à commencer par la République Dominicaine (+6%) qui reprend de la vigueur après l’arrêt des vols d’Air France et Corsair en 2024, et du Mexique (+17%). Sans oublier Zanzibar programmée depuis 2022, qui séduit environ 2000 clients chaque année.
Enfin, avec des volumes moindres mais des budgets conséquents, la Polynésie (+5%) et les Seychelles (+11%) ont également profité du savoir-faire d’Exotismes, notamment pour les combinés inter-îles.
Des ventes plus dynamiques dans le Nord de la France
Si l’évolution des destinations est contrastée, celle de la géographie des ventes l’est tout autant, avec une évolution sensible qui se confirme d’année en année.
« En 2025, la moitié nord de la France a connu une vitalité exceptionnelle, quant la moitié sud affiche un moindre dynamisme » constate Didier Sylvestre, directeur général adjoint en charge du commercial.
Difficile de commenter ces tendances, qui peuvent être liées à des conditions météorologiques ou des évolutions de l’offre, par exemple des ouvertures de lignes depuis des aéroports régionaux.
« En 2025, la moitié nord de la France a connu une vitalité exceptionnelle, quant la moitié sud affiche un moindre dynamisme » constate Didier Sylvestre, directeur général adjoint en charge du commercial.
Difficile de commenter ces tendances, qui peuvent être liées à des conditions météorologiques ou des évolutions de l’offre, par exemple des ouvertures de lignes depuis des aéroports régionaux.
La revanche des petites villes et zones rurales
Par ailleurs, les ventes dans les zones périurbaines, rurales et les villes moyennes sont dynamiques, portées par un réseau d’agences qui se densifie (grande distribution, agences indépendantes qui rouvrent dans les centres-villes), et une clientèle en quête d’évasion.
« De nouveaux bassins de consommation émergent ainsi comme véritables relais de croissance » note Exotismes, qui adapte sa politique commerciale en jouant toujours plus la carte de la proximité pour accompagner cette mutation.
Le tour-opérateur, revendu par 3000 agences et qui reste une référence sur le BtoB (93% de ses ventes), organise 70 événements dans l’année partout en France ainsi qu’un roadshow d’une douzaine de dates qui a démarré le 4 septembre et se termine fin novembre.
A lire aussi : Exotismes en ordre de marche pour aborder la nouvelle saison
« De nouveaux bassins de consommation émergent ainsi comme véritables relais de croissance » note Exotismes, qui adapte sa politique commerciale en jouant toujours plus la carte de la proximité pour accompagner cette mutation.
Le tour-opérateur, revendu par 3000 agences et qui reste une référence sur le BtoB (93% de ses ventes), organise 70 événements dans l’année partout en France ainsi qu’un roadshow d’une douzaine de dates qui a démarré le 4 septembre et se termine fin novembre.
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Une réflexion nouvelle sur l’Intelligence Artificielle
En complément, Exotismes continue à miser sur la qualité de service et la personnalisation de l’offre. Le TO travaille notamment à améliorer son « tunnel de ventes », avec une version plus performante de son outil de réservation qui sera présentée lors du prochain salon IFTM.
L’Intelligence artificielle est également au cœur des réflexions. Précurseur, Exotismes a développé sa propre solution baptisée E.Gene, déployée dans l’ensemble de l’entreprise (réservations, détection des tendances, prévision des ventes…), avec des gains de productivité estimés à 30%.
Fort de son expérience, Exotismes note toutefois les limites de l’IA. « Le tourisme est un produit « chaud » et l’humain reste irremplaçable. Il faut trouver le bon équilibre, ne pas tout confier à la machine pour devenir un TO déshumanisé comme certains acteurs mondialisés sur internet » confie Julien Cisneros, co-directeur général en charge de l’informatique.
A lire aussi : Comment Exotismes a mis l'IA au service de sa productivité
Le défi de demain sera de combiner le meilleur des deux mondes, de cultiver et améliorer une relation humaine de qualité dans un environnement de plus en plus technologique qui permet de gagner en rapidité et fiabilité.
L’Intelligence artificielle est également au cœur des réflexions. Précurseur, Exotismes a développé sa propre solution baptisée E.Gene, déployée dans l’ensemble de l’entreprise (réservations, détection des tendances, prévision des ventes…), avec des gains de productivité estimés à 30%.
Fort de son expérience, Exotismes note toutefois les limites de l’IA. « Le tourisme est un produit « chaud » et l’humain reste irremplaçable. Il faut trouver le bon équilibre, ne pas tout confier à la machine pour devenir un TO déshumanisé comme certains acteurs mondialisés sur internet » confie Julien Cisneros, co-directeur général en charge de l’informatique.
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Une nouvelle destination annoncée en 2026 ?
A cette réflexion s’ajoute, pour 2026, une évolution à la marge de la production. La nouvelle brochure du TO voit notamment le renforcement de l’offre à Zanzibar.
Exotismes ajoute les nouveaux hôtels des chaînes Attitude (Matemwe Attitude, premier établissement du groupe en dehors de l’île Maurice) et RIU (RIU Palace Swahili) qui ouvrent leurs portes cet hiver.
Le nouveau Bahia Principe Grand Tequila (près de Tulum), réservé aux adultes, renforce la production au Mexique ; et le chic et décontracté Zel Punta Cana (à deux pas de la plage de Playa Bavaro) complète l’offre en République Dominicaine.
Enfin, la Polynésie s’enrichit avec le Reva Tahiti qui ouvre en novembre, à deux pas de la gare maritime de Papeete, et l’Apatoa Beach & Garden (tentes lodges de luxe) sur l’île de Raiatea.
Autant de nouveautés qui pourraient être complétées, dans le courant de l’année prochaine, par le lancement d’une nouvelle destination, encore tenue secrète et indispensable relais de croissance. Réponse dans les prochains mois…
Exotismes ajoute les nouveaux hôtels des chaînes Attitude (Matemwe Attitude, premier établissement du groupe en dehors de l’île Maurice) et RIU (RIU Palace Swahili) qui ouvrent leurs portes cet hiver.
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Enfin, la Polynésie s’enrichit avec le Reva Tahiti qui ouvre en novembre, à deux pas de la gare maritime de Papeete, et l’Apatoa Beach & Garden (tentes lodges de luxe) sur l’île de Raiatea.
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