Les 5e Rencontres du tourisme français, organisées par le CDT du Var, se sont achevées vendredi dernier à Saint Tropez. Ce colloque initié par Philippe Demonchy (Selectour) et Jean-Michel Couve, député-maire de St Tropez, permet chaque année aux professionnels et aux institutionnels de se rencontrer.
Il est aussi l'occasion de prendre la température de l'évolution de la vente du produit France dans les agences de voyages.
Or, il semblerait qu'au moment même où les Réseaux de distribution affichent un intérêt marqué pour la vente de la France en agence, au moment où de plus en plus de brochures (Havas, Selectour, Afat) mettent l'Hexagone à l'honneur, les producteurs (réceptifs), revoient leur stratégie de vente.
Manifestement, le media Internet remporte tous les suffrages, et son rapport qualité-prix est loué par l'ensemble des réceptifs présents lors des tables rondes des 5e Rencontres.
Internet, outil de distribution remporte tous les suffrages
Bien entendu, cela ne remet pas en cause la volonté d'un certain nombre de CDT de vouloir travailler avec le réseau de distribution. Par exemple, la démarche pionnière du Var, continue de faire des émules : d'autres CDT comme la Bretagne, le Pays Basque, le Béarn et maintenant les Alpes de Haute Provence, sont venus rejoindre le département azuréen. Des brochures communes permettent désormais la commercialisation de leurs offre dans les AGV.
Pour autant, il reste encore du chemin à faire...
Comme l'a souligné Philippe Demonchy, la difficulté de vendre la France réside dans le stock, le manque de produits packagés et l'insuffisance des outils informatiques. Concernant ces derniers, la plate-forme de réservation Resinfrance qui attend incessamment sous peu sa 3 version, n'est toujours pas accessible aux agences de voyage.
Aujourd'hui seuls les particuliers peuvent y réserver en ligne.
Les AGV partie prenante dans la vente du produit France
Pour Jean-Pierre Mas, président d'Afat Voyages, les agences doivent être partie prenante dans la vente du produit France. "Nous vendons déjà la France dans nos agences à 15% de notre clientèle. Il faut savoir qu'Eurodisney est classé en 6e position parmi les tour opérateurs français..."
De son côté, la Grande distribution y croit également dur comme fer. Vacances Carrefour lance avec la Sncf, le loueur Hertz et une chaîne hôtelière nationale (Envergure), un produit Week end (2 nuits + train) d'octobre de cette année au printemps prochain à un tarif compris entre 100 et 130 euros.
Bien entendu, la richesse du produit France ne trouvera jamais entièrement sa place dans le réseau de distribution. Mais pour en capter la plus grande part possible, les professionnels devront, eux-aussi, faire preuve de volontarisme.
A défaut, une fois que les réceptifs auront organisé et packagé leur offre ils seront peut-être tentés (eux-aussi) de se passer d'intermédiaires (Cqfd !)
Jean da LUZ - 07 octobre 2003
redaction@tourmag.com
Il est aussi l'occasion de prendre la température de l'évolution de la vente du produit France dans les agences de voyages.
Or, il semblerait qu'au moment même où les Réseaux de distribution affichent un intérêt marqué pour la vente de la France en agence, au moment où de plus en plus de brochures (Havas, Selectour, Afat) mettent l'Hexagone à l'honneur, les producteurs (réceptifs), revoient leur stratégie de vente.
Manifestement, le media Internet remporte tous les suffrages, et son rapport qualité-prix est loué par l'ensemble des réceptifs présents lors des tables rondes des 5e Rencontres.
Internet, outil de distribution remporte tous les suffrages
Bien entendu, cela ne remet pas en cause la volonté d'un certain nombre de CDT de vouloir travailler avec le réseau de distribution. Par exemple, la démarche pionnière du Var, continue de faire des émules : d'autres CDT comme la Bretagne, le Pays Basque, le Béarn et maintenant les Alpes de Haute Provence, sont venus rejoindre le département azuréen. Des brochures communes permettent désormais la commercialisation de leurs offre dans les AGV.
Pour autant, il reste encore du chemin à faire...
Comme l'a souligné Philippe Demonchy, la difficulté de vendre la France réside dans le stock, le manque de produits packagés et l'insuffisance des outils informatiques. Concernant ces derniers, la plate-forme de réservation Resinfrance qui attend incessamment sous peu sa 3 version, n'est toujours pas accessible aux agences de voyage.
Aujourd'hui seuls les particuliers peuvent y réserver en ligne.
Les AGV partie prenante dans la vente du produit France
Pour Jean-Pierre Mas, président d'Afat Voyages, les agences doivent être partie prenante dans la vente du produit France. "Nous vendons déjà la France dans nos agences à 15% de notre clientèle. Il faut savoir qu'Eurodisney est classé en 6e position parmi les tour opérateurs français..."
De son côté, la Grande distribution y croit également dur comme fer. Vacances Carrefour lance avec la Sncf, le loueur Hertz et une chaîne hôtelière nationale (Envergure), un produit Week end (2 nuits + train) d'octobre de cette année au printemps prochain à un tarif compris entre 100 et 130 euros.
Bien entendu, la richesse du produit France ne trouvera jamais entièrement sa place dans le réseau de distribution. Mais pour en capter la plus grande part possible, les professionnels devront, eux-aussi, faire preuve de volontarisme.
A défaut, une fois que les réceptifs auront organisé et packagé leur offre ils seront peut-être tentés (eux-aussi) de se passer d'intermédiaires (Cqfd !)
Jean da LUZ - 07 octobre 2003
redaction@tourmag.com
