TourMaG.com. Qu'est-ce qui fait ainsi courir Frank Voragen ? Est-ce un besoin de reconnaissance ?
Frank Voragen. C'est pour dire et faire des choses que j'estime essentielles pour notre profession, pour faire bouger les lignes, pour modifier les rapports qui sont trop souvent frontaux et pas toujours constructifs, pour participer à des chantiers qui aboutissent.
Vous savez nous avons tous besoin de reconnaissance. Ce serait malhonnête de dire le contraire. Reconnaître qu'un agent de voyage de base peut aussi participer activement et efficacement aux travaux des institutions professionnelles est valorisant en effet.
Je défends l'idée qu'une petite agence a cette capacité.
Frank Voragen. C'est pour dire et faire des choses que j'estime essentielles pour notre profession, pour faire bouger les lignes, pour modifier les rapports qui sont trop souvent frontaux et pas toujours constructifs, pour participer à des chantiers qui aboutissent.
Vous savez nous avons tous besoin de reconnaissance. Ce serait malhonnête de dire le contraire. Reconnaître qu'un agent de voyage de base peut aussi participer activement et efficacement aux travaux des institutions professionnelles est valorisant en effet.
Je défends l'idée qu'une petite agence a cette capacité.
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T.M.com. Un exemple d'action essentielle et constructive ?
F.V. La mise en place d'une Coopérative de Garantie des Agences de Voyages pénalisées par les nouveaux critères IATA est une initiative encourageante et valorisante pour nos métiers.
Je trouve qu'une profession qui arrive à se mutualiser et à mutualiser ses moyens pour répondre à une attaque directe des aériens est un bel exemple.
Leurs critères ont un caractère vexatoire et punitif ! Ce ne sont tout de même pas les agences de voyages qui menacent les comptes d'exploitation des compagnie aériennes !
F.V. La mise en place d'une Coopérative de Garantie des Agences de Voyages pénalisées par les nouveaux critères IATA est une initiative encourageante et valorisante pour nos métiers.
Je trouve qu'une profession qui arrive à se mutualiser et à mutualiser ses moyens pour répondre à une attaque directe des aériens est un bel exemple.
Leurs critères ont un caractère vexatoire et punitif ! Ce ne sont tout de même pas les agences de voyages qui menacent les comptes d'exploitation des compagnie aériennes !
« Nos instances manquent de débats »
T.M.com. Que voudriez-vous modifier dans le fonctionnement des instances professionnelles ?
F.V. Elles manquent curieusement de débats. Avant l'élection des administrateurs du SNAV J'aurais aimé, par exemple, lancer de véritables débats sur nos orientations, nos politiques, nos objectifs.
Lors de la dernière AG des métiers de la distribution organisée dans le cadre du MAP j'ai voulu engager une discussion sur notre règlement intérieur sur lequel j'avais travaillé avec Jean-Pierre Mas.
Ce fut un échec alors que le sujet mérite débat, notre collège bénéficiant d'une très large autonomie en matière de finance et de fonctionnement. J'aurais voulu que ces AG donnent aux candidats l'occasion de s'exprimer.
Pourquoi voulaient-ils siéger au Conseil d'Administration ? Comment envisageaient-ils d'améliorer les conditions de fonctionnement du CED (Conseil Exécutif des Distributeurs ndlr) ?
Quel était leur point de vue sur une éventuelle Fédération ? A aucun moment nous n'avons pu échanger sur ces thématiques essentielles.
Après les élections et notamment celle du président du SNAV le 27 avril prochain le temps des débats sera terminé. Ce sera alors le temps du travail.
F.V. Elles manquent curieusement de débats. Avant l'élection des administrateurs du SNAV J'aurais aimé, par exemple, lancer de véritables débats sur nos orientations, nos politiques, nos objectifs.
Lors de la dernière AG des métiers de la distribution organisée dans le cadre du MAP j'ai voulu engager une discussion sur notre règlement intérieur sur lequel j'avais travaillé avec Jean-Pierre Mas.
Ce fut un échec alors que le sujet mérite débat, notre collège bénéficiant d'une très large autonomie en matière de finance et de fonctionnement. J'aurais voulu que ces AG donnent aux candidats l'occasion de s'exprimer.
Pourquoi voulaient-ils siéger au Conseil d'Administration ? Comment envisageaient-ils d'améliorer les conditions de fonctionnement du CED (Conseil Exécutif des Distributeurs ndlr) ?
Quel était leur point de vue sur une éventuelle Fédération ? A aucun moment nous n'avons pu échanger sur ces thématiques essentielles.
Après les élections et notamment celle du président du SNAV le 27 avril prochain le temps des débats sera terminé. Ce sera alors le temps du travail.
« Au SNAV il serait regrettable de prendre les mêmes pour recommencer »
T.M.com - Quels sont vos arguments personnels dans cette course aux élections ?
F.V. Je suis travailleur, scrupuleux et fidèle. Je ne ménage pas mon temps pour mener à bien les missions que l'on me confie.
Au SNAV j'ai animé plusieurs gros chantiers. J'ai activement participé à la mise en place du Baromètre qui mesure l'activité des agences de voyages. La première édition a été présentée au DITEX au cœur d'une période particulièrement difficile pour notre profession.
La prochaine édition sera présentée sans séparer les chiffres des commentaires. Le Baromètre est déjà presque du passé. Je travaille aujourd'hui sur le Référentiel privé SNAV/AFNOR qui est particulièrement important pour les adhérents du SNAV.
T.M.com. Avec les nouveaux remaniements allez-vous toujours animer ces chantiers ?
F.V. Il n'est pas nécessaire d'être un élu du SNAV pour animer des commissions techniques. Mais en effet ce n'est pas moi qui déciderai mais le conseil d'administration.
S'il le souhaite je prendrai le temps qu'il faut pour que le référentiel qui est un chantier assez lourd soit reconnu et accepté par les adhérents du SNAV – il peut y avoir beaucoup d'appelés et peu d'élus – et que les consommateurs, les premiers concernés, en soient informés.
C'est pourquoi j'ai sollicité le soutien actif de Jean-Luc Dufrenne en charge de la communication du SNAV. Son discours sur la façon de communiquer est intéressant. Je veux avancer en collectif.
F.V. Je suis travailleur, scrupuleux et fidèle. Je ne ménage pas mon temps pour mener à bien les missions que l'on me confie.
Au SNAV j'ai animé plusieurs gros chantiers. J'ai activement participé à la mise en place du Baromètre qui mesure l'activité des agences de voyages. La première édition a été présentée au DITEX au cœur d'une période particulièrement difficile pour notre profession.
La prochaine édition sera présentée sans séparer les chiffres des commentaires. Le Baromètre est déjà presque du passé. Je travaille aujourd'hui sur le Référentiel privé SNAV/AFNOR qui est particulièrement important pour les adhérents du SNAV.
T.M.com. Avec les nouveaux remaniements allez-vous toujours animer ces chantiers ?
F.V. Il n'est pas nécessaire d'être un élu du SNAV pour animer des commissions techniques. Mais en effet ce n'est pas moi qui déciderai mais le conseil d'administration.
S'il le souhaite je prendrai le temps qu'il faut pour que le référentiel qui est un chantier assez lourd soit reconnu et accepté par les adhérents du SNAV – il peut y avoir beaucoup d'appelés et peu d'élus – et que les consommateurs, les premiers concernés, en soient informés.
C'est pourquoi j'ai sollicité le soutien actif de Jean-Luc Dufrenne en charge de la communication du SNAV. Son discours sur la façon de communiquer est intéressant. Je veux avancer en collectif.
T.M.com - Etes-vous déçu de ne plus siéger au conseil d'administration du SNAV ?
F.V. Je ne suis plus au conseil d'administration du SNAV... Et alors ! Je pense que ce conseil sera très intéressant car il y a pratiquement pour moitié de nouveaux entrants qui amènent du sang neuf.
Ce sera à eux de donner une nouvelle impulsion. Le confrère qui me remplace représente très bien les agences indépendantes.
Il serait regrettable de toujours prendre les mêmes et de recommencer. Il faut que notre syndicat s'ouvre aux jeunes entrepreneurs.
F.V. Je ne suis plus au conseil d'administration du SNAV... Et alors ! Je pense que ce conseil sera très intéressant car il y a pratiquement pour moitié de nouveaux entrants qui amènent du sang neuf.
Ce sera à eux de donner une nouvelle impulsion. Le confrère qui me remplace représente très bien les agences indépendantes.
Il serait regrettable de toujours prendre les mêmes et de recommencer. Il faut que notre syndicat s'ouvre aux jeunes entrepreneurs.
