"L'avidité d'Aéroports de Paris met la compétitivité du hub aéroportuaire en danger
L'Association Internationale du Transport Aérien (IATA) est scandalisée par la hausse ridiculement élevée des redevances aéroportuaires, de + 5% par an portant sur les cinq prochaines années, pour l'aéroport de Charles de Gaulle, annoncée par Mr Dominique Perben, Ministre des Transport.
« Alors que tous les efforts sont faits pour réduire les coûts, il est incroyable que le Ministre ait ignoré les recommandations de son comité consultatif et approuvé une hausse bien plus forte que l'inflation », a déclaré Giovanni Bisignani, le Directeur Général et Président de IATA. « Une fois de plus, démonstration est faite que les compagnies se retrouvent coincées entre le marteau et l'enclume face au monopole exercé par les aéroports. ADP ne comprend pas qu'il est impératif d'inciter la compétitivité. L'attitude méprisante du gouvernement français vis-à-vis de la nécessité de réguler les monopoles ne saurait encourager la mise en place de toute forme de discipline commerciale».
En septembre 2005, ADP avait proposé que les charges aéroportuaires subissent une hausse de 35% sur cinq ans, proposition à laquelle l'IATA avait répondu en demandant au Ministre une baisse de 3% des charges pour accroître la compétitivité de l'aéroport et préserver la position de Charles de Gaulle en tant que hub aéroportuaire majeur européen. Une Commission Aéroportuaire Indépendante avait été nommée par le Ministre pour étudier la proposition d'ADP. La Commission avait recommandé dans ses conclusions que la hausse couvre l'inflation plus 2,5% par an, soit une augmentation maximum de 11% étalée sur une période de cinq ans.
« Accroître la compétitivité et réduire les coûts sont une question de survie pour les compagnies aériennes. Charles de Gaulle est déjà le second aéroport le plus cher d'Europe. La baisse des coûts devrait être la première des priorités, et non la hausse des redevances. Cette décision, qui est une vision à court terme, aura des conséquences à long terme sur la position de Paris en tant que hub aéroportuaire majeur », a déclaré Mr Bisignani.
« L'approche adoptée par le gouvernement français en matière de transport aérien est totalement démodée. Il existe peu, voire aucune transparence financière. Toute décision qui ignore les recommandations d'une commission indépendante se moque des processus de consultation mis en place. Le gouvernement devrait au contraire inciter à plus d'efficacité au lieu de se soustraire à ses responsabilités de régulateur », a conclu Mr Bisignani."
L'Association Internationale du Transport Aérien (IATA) est scandalisée par la hausse ridiculement élevée des redevances aéroportuaires, de + 5% par an portant sur les cinq prochaines années, pour l'aéroport de Charles de Gaulle, annoncée par Mr Dominique Perben, Ministre des Transport.
« Alors que tous les efforts sont faits pour réduire les coûts, il est incroyable que le Ministre ait ignoré les recommandations de son comité consultatif et approuvé une hausse bien plus forte que l'inflation », a déclaré Giovanni Bisignani, le Directeur Général et Président de IATA. « Une fois de plus, démonstration est faite que les compagnies se retrouvent coincées entre le marteau et l'enclume face au monopole exercé par les aéroports. ADP ne comprend pas qu'il est impératif d'inciter la compétitivité. L'attitude méprisante du gouvernement français vis-à-vis de la nécessité de réguler les monopoles ne saurait encourager la mise en place de toute forme de discipline commerciale».
En septembre 2005, ADP avait proposé que les charges aéroportuaires subissent une hausse de 35% sur cinq ans, proposition à laquelle l'IATA avait répondu en demandant au Ministre une baisse de 3% des charges pour accroître la compétitivité de l'aéroport et préserver la position de Charles de Gaulle en tant que hub aéroportuaire majeur européen. Une Commission Aéroportuaire Indépendante avait été nommée par le Ministre pour étudier la proposition d'ADP. La Commission avait recommandé dans ses conclusions que la hausse couvre l'inflation plus 2,5% par an, soit une augmentation maximum de 11% étalée sur une période de cinq ans.
« Accroître la compétitivité et réduire les coûts sont une question de survie pour les compagnies aériennes. Charles de Gaulle est déjà le second aéroport le plus cher d'Europe. La baisse des coûts devrait être la première des priorités, et non la hausse des redevances. Cette décision, qui est une vision à court terme, aura des conséquences à long terme sur la position de Paris en tant que hub aéroportuaire majeur », a déclaré Mr Bisignani.
« L'approche adoptée par le gouvernement français en matière de transport aérien est totalement démodée. Il existe peu, voire aucune transparence financière. Toute décision qui ignore les recommandations d'une commission indépendante se moque des processus de consultation mis en place. Le gouvernement devrait au contraire inciter à plus d'efficacité au lieu de se soustraire à ses responsabilités de régulateur », a conclu Mr Bisignani."