L'Iran, destination très prisée des amateurs de voyages culturels, reste toujours déconseillé par le Quai d'Orsay - DR : © javarman - Fotolia.com
Dans le palmarès des destinations favorites des voyageurs avides de découvertes culture, l'Iran figure en bonne position. Par son histoire, son patrimoine et son architecture, le pays fait rêver de nombreux touristes.
Le problème c'est que, depuis quelques temps, les séjours en Iran sont "déconseillés sauf raison impérative" par le ministère des Affaires étrangères (MAE) français. Une recommandation qui résulte "du contexte des sanctions internationales appliquées au pays", précise le Quai d'Orsay dans ses « Conseils aux Voyageurs ».
Il est vrai que, ces dernières années, l’État iranien n'a pas forcément développé des relations cordiales avec les puissances occidentales. Surtout sous la présidence de Mahmoud Ahmadinejad entre 2005 et 2013.
Mais depuis l'élection de son successeur présenté comme plus modéré, Hassan Rohani, en 2013, le pays fait preuve d'une plus grande ouverture et ses relations diplomatiques avec l'Occident se sont considérablement réchauffées.
Une nouvelle étape a d'ailleurs été franchie le 24 novembre 2013 avec la signature de l'accord intérimaire de Genève. Conclu avec les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, la Grande Bretagne et l'Allemagne, il prévoit notamment le gel, pendant 6 mois, de certaines activités nucléaires iraniennes.
En contrepartie, les Occidentaux consentent à suspendre partiellement les sanctions internationales qui pèsent sur l'économie du pays. On peut alors imaginer que le MAE pourrait prochainement lever sa recommandation vis-à-vis de la destination.
Le problème c'est que, depuis quelques temps, les séjours en Iran sont "déconseillés sauf raison impérative" par le ministère des Affaires étrangères (MAE) français. Une recommandation qui résulte "du contexte des sanctions internationales appliquées au pays", précise le Quai d'Orsay dans ses « Conseils aux Voyageurs ».
Il est vrai que, ces dernières années, l’État iranien n'a pas forcément développé des relations cordiales avec les puissances occidentales. Surtout sous la présidence de Mahmoud Ahmadinejad entre 2005 et 2013.
Mais depuis l'élection de son successeur présenté comme plus modéré, Hassan Rohani, en 2013, le pays fait preuve d'une plus grande ouverture et ses relations diplomatiques avec l'Occident se sont considérablement réchauffées.
Une nouvelle étape a d'ailleurs été franchie le 24 novembre 2013 avec la signature de l'accord intérimaire de Genève. Conclu avec les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, la Grande Bretagne et l'Allemagne, il prévoit notamment le gel, pendant 6 mois, de certaines activités nucléaires iraniennes.
En contrepartie, les Occidentaux consentent à suspendre partiellement les sanctions internationales qui pèsent sur l'économie du pays. On peut alors imaginer que le MAE pourrait prochainement lever sa recommandation vis-à-vis de la destination.
« En Iran depuis 10 ans »
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Mais certains tour-opérateurs (TO) habitués des séjours en Iran n'y ont d'ailleurs jamais renoncé. C'est le cas, entre autres, de Clio.
"Nous n'avons pas interrompu nos voyages en Iran depuis une dizaine d'années, assure Jean-Pierre Respaut, Directeur Général (DG) adjoint du spécialiste des séjours culturels. Nous avons seulement fait une petite parenthèse de quelques semaines au moment des élections présidentielles de 2009."
Il note une hausse de +35 % à +40 % des demandes sur la destination depuis mai 2013. Clio devrait d'ailleurs boucler 2013 avec 450 à 500 pax (groupes de 15 à 20 personnes) sur l'Iran.
"Depuis l'élection du nouveau président, plus modéré, je constate ce que je pourrais presque appeler un « engouement » pour nos séjours en Iran", se félicite Jean-Pierre Respaut.
Le TO y propose actuellement un circuit de 15 jours (Hamadan, Suse, Bishapur, Ispahan, Chirz, Persépolis, Pasargades, Yazd) et un autre de 8 jours (Ispahan, Chiraz, Persépolis, Yazd). Il programme par ailleurs des séjours thématiques pour des voyageurs qui connaissent déjà le pays et souhaitent découvrir plus spécifiquement certaines de ses régions.
Pour tous ces produits, "nous avons multiplié nos dates de départs, en prévision de la forte hausse de la demande", conclut le DG adjoint.
"Nous n'avons pas interrompu nos voyages en Iran depuis une dizaine d'années, assure Jean-Pierre Respaut, Directeur Général (DG) adjoint du spécialiste des séjours culturels. Nous avons seulement fait une petite parenthèse de quelques semaines au moment des élections présidentielles de 2009."
Il note une hausse de +35 % à +40 % des demandes sur la destination depuis mai 2013. Clio devrait d'ailleurs boucler 2013 avec 450 à 500 pax (groupes de 15 à 20 personnes) sur l'Iran.
"Depuis l'élection du nouveau président, plus modéré, je constate ce que je pourrais presque appeler un « engouement » pour nos séjours en Iran", se félicite Jean-Pierre Respaut.
Le TO y propose actuellement un circuit de 15 jours (Hamadan, Suse, Bishapur, Ispahan, Chirz, Persépolis, Pasargades, Yazd) et un autre de 8 jours (Ispahan, Chiraz, Persépolis, Yazd). Il programme par ailleurs des séjours thématiques pour des voyageurs qui connaissent déjà le pays et souhaitent découvrir plus spécifiquement certaines de ses régions.
Pour tous ces produits, "nous avons multiplié nos dates de départs, en prévision de la forte hausse de la demande", conclut le DG adjoint.
Reprise sans attendre la modification des Conseils du MAE
D'autres producteurs qui avaient suspendu la destination ont décidé de relancer leurs voyages en Iran récemment sans même attendre un changement du côté de la diplomatie française.
Parmi eux, Voyageurs du Monde qui était absent de la République Islamique depuis deux ans. Le TO a choisi d'y envoyer de nouveau des clients depuis un mois environ. Une décision qui résulte de l'apaisement des relations diplomatiques et des signes d'ouverture dont témoigne l’État depuis mai 2013.
Mais surtout, "la destination a toujours eu du succès chez nous. Principalement pour des séjours culturels", explique Marine Doisy, conseillère spécialiste pour le voyagiste.
Depuis que l'Iran a fait son retour dans la programmation de Voyageurs du Monde, elle assure recevoir des demandes pour des séjours individuels sur-mesure "tous les jours".
A l'inverse, Yannick Barde, chef de produit Inde chez Asia, explique que le TO ne reçoit plus beaucoup de demandes pour la destination. C'est pour cela, en plus de sa volonté de suivre les recommandations du ministère, qu'il ne la programme plus.
Il ne propose plus l'Iran que dans le cadre d'un prologue en complément d'un séjour en Ouzbekistan.
"Nous avions ouvert la destination en 1999 et y avons connu trois très belles saisons jusqu'au 11 septembre 2001, se souvient Yannick Barde. Nous avons arrêté les voyages en Iran depuis trois ans environ. Mais si les recommandations du MAE changent, nous sommes prêts à y renvoyer des touristes dès que possible !"
Il assure que les équipes du TO spécialiste de l'Asie surveillent l'évolution de la situation dans le pays depuis plusieurs semaines. Et si le feu venait à passer au vert du côté du Quai d'Orsay, tout est prêt pour un retour en brochure.
Il relancerait probablement, dans un premier temps, des circuits « Tentations » pour de petits groupe. "C'est un peu tard pour l’Été 2014, mais pourquoi pas pour l'Hiver 2014-2015, précise le chef de produit. C'est un pays auquel nous sommes très attachés, un des plus beaux de la région."
Parmi eux, Voyageurs du Monde qui était absent de la République Islamique depuis deux ans. Le TO a choisi d'y envoyer de nouveau des clients depuis un mois environ. Une décision qui résulte de l'apaisement des relations diplomatiques et des signes d'ouverture dont témoigne l’État depuis mai 2013.
Mais surtout, "la destination a toujours eu du succès chez nous. Principalement pour des séjours culturels", explique Marine Doisy, conseillère spécialiste pour le voyagiste.
Depuis que l'Iran a fait son retour dans la programmation de Voyageurs du Monde, elle assure recevoir des demandes pour des séjours individuels sur-mesure "tous les jours".
A l'inverse, Yannick Barde, chef de produit Inde chez Asia, explique que le TO ne reçoit plus beaucoup de demandes pour la destination. C'est pour cela, en plus de sa volonté de suivre les recommandations du ministère, qu'il ne la programme plus.
Il ne propose plus l'Iran que dans le cadre d'un prologue en complément d'un séjour en Ouzbekistan.
"Nous avions ouvert la destination en 1999 et y avons connu trois très belles saisons jusqu'au 11 septembre 2001, se souvient Yannick Barde. Nous avons arrêté les voyages en Iran depuis trois ans environ. Mais si les recommandations du MAE changent, nous sommes prêts à y renvoyer des touristes dès que possible !"
Il assure que les équipes du TO spécialiste de l'Asie surveillent l'évolution de la situation dans le pays depuis plusieurs semaines. Et si le feu venait à passer au vert du côté du Quai d'Orsay, tout est prêt pour un retour en brochure.
Il relancerait probablement, dans un premier temps, des circuits « Tentations » pour de petits groupe. "C'est un peu tard pour l’Été 2014, mais pourquoi pas pour l'Hiver 2014-2015, précise le chef de produit. C'est un pays auquel nous sommes très attachés, un des plus beaux de la région."
« A leurs risques et périls »
Autre producteur assidu de la destination qui préfère se conformer aux avis du MAE : Arts et Vie. "Chez nous dès qu'une destination est déconseillée, nous l'enlevons de la programmation", résume Grégoire Tchekan, Responsable des éditions.
Pour autant, l'association culturelle qui faisait voyager de nombreux groupes en Iran dans le cadre d'un combiné avec l’Ouzbékistan, rêverait de reprogrammer à nouveau la destination, assure-t-il. Ce qui sera fait dès que la recommandation diplomatique sera levée.
Cela permettrait notamment à Arts et Vie de prolonger son circuit « Route de la Soie » qui s'arrête actuellement en Ouzbékistan.
Grégoire Tchekan constate évidement que certains de ses concurrents ne se montrent pas aussi prudent que lui. Mais c'est "à leurs risques et périls", répond-il. Il est vrai qu'un TO qui envoie des touristes vers une destination interdite ou déconseillée par le MAE doit se confronter à de lourdes difficultés vis-à-vis de ses assurances.
Et même si tous les spécialistes s'accordent à dire que l'Iran est un pays calme et que les Iraniens font partie des peuples les plus accueillants au monde, les producteurs pourraient faire face à de gros problèmes si l'un de leurs voyageurs venait à y connaître une quelconque mésaventure.
Du côté des distributeurs, "quand une destination est déconseillée par le MAE mais vendue par les compagnies aériennes et les TO, l'information au consommateur sur les risques est requise mais ne fait pas disparaître la responsabilité, explique Emmanuelle Llop, avocate (Equinoxe Avocats) spécialisée dans le Tourisme au Barreau de Paris.
Tout au plus pourrait-on imaginer que, devant un juge, cela atténuerait cette responsabilité. Mais les obligations de sécurité, d'assistance et de diligence ne disparaissent jamais et sont à la charge de l'agence de voyages jusqu'au retour du client."
A ce titre, le projet de révision de la Directive européenne sur les voyages à forfait prévoit explicitement le devoir d'aide du vendeur au bénéfice du voyageur sur place.
Tout est donc là pour que l'Iran puisse faire son grand retour dans le concert des destinations touristiques incontournables pour les voyageurs culturels. La demande reprend, la production suit... Il ne manque désormais plus que le feu vert des instances politiques compétentes. Mais, sur ce point, il existe probablement des intérêts qui dépassent de nombreux professionnels du tourisme.
Pour autant, l'association culturelle qui faisait voyager de nombreux groupes en Iran dans le cadre d'un combiné avec l’Ouzbékistan, rêverait de reprogrammer à nouveau la destination, assure-t-il. Ce qui sera fait dès que la recommandation diplomatique sera levée.
Cela permettrait notamment à Arts et Vie de prolonger son circuit « Route de la Soie » qui s'arrête actuellement en Ouzbékistan.
Grégoire Tchekan constate évidement que certains de ses concurrents ne se montrent pas aussi prudent que lui. Mais c'est "à leurs risques et périls", répond-il. Il est vrai qu'un TO qui envoie des touristes vers une destination interdite ou déconseillée par le MAE doit se confronter à de lourdes difficultés vis-à-vis de ses assurances.
Et même si tous les spécialistes s'accordent à dire que l'Iran est un pays calme et que les Iraniens font partie des peuples les plus accueillants au monde, les producteurs pourraient faire face à de gros problèmes si l'un de leurs voyageurs venait à y connaître une quelconque mésaventure.
Du côté des distributeurs, "quand une destination est déconseillée par le MAE mais vendue par les compagnies aériennes et les TO, l'information au consommateur sur les risques est requise mais ne fait pas disparaître la responsabilité, explique Emmanuelle Llop, avocate (Equinoxe Avocats) spécialisée dans le Tourisme au Barreau de Paris.
Tout au plus pourrait-on imaginer que, devant un juge, cela atténuerait cette responsabilité. Mais les obligations de sécurité, d'assistance et de diligence ne disparaissent jamais et sont à la charge de l'agence de voyages jusqu'au retour du client."
A ce titre, le projet de révision de la Directive européenne sur les voyages à forfait prévoit explicitement le devoir d'aide du vendeur au bénéfice du voyageur sur place.
Tout est donc là pour que l'Iran puisse faire son grand retour dans le concert des destinations touristiques incontournables pour les voyageurs culturels. La demande reprend, la production suit... Il ne manque désormais plus que le feu vert des instances politiques compétentes. Mais, sur ce point, il existe probablement des intérêts qui dépassent de nombreux professionnels du tourisme.
Le témoignage de Michel Gosselin, Directeur des Circuits - Les Ateliers du Voyage
"Nous sommes très présents en Iran et les accords de Genève 2 n’auront pour effet que de nous inciter à développer toujours davantage notre offre de voyages dans ce richissime pays dont nous aimons révéler tous les visages aux voyageurs qui choisissent de nous suivre.
Hormis une programmation très large de voyages sur mesure, à partir de 2 personnes encadrées par un guide de très haut niveau (docteur ou doctorant en histoire, histoire de l’art, archéologie, sciences économiques et politiques) à bord de confortables véhicules conduits par des chauffeurs qui savent fuir le autoroutes pour privilégier les chemins de traverse, nous offrons également de nombreux départs regroupés pour un maximum de 12 voyageurs, afin de garder une dimension humaine à notre groupe.
Nous sommes présents partout là où l'autorisation nous est donnée d’aller et ouvrons même cette année un périple d’hiver, où le détroit d’Hormuz, l’île de Qeshm et toute la région du Sud majoritairement sunnite vont animer notre escapade au soleil, bien à l’écart des pluies glacées du Nord.
L’embargo qui pèse sur l’Iran a eu pour principale conséquence dans le tourisme que de tourner le dos aux vols intérieurs, au profit des trains de nuit, heureusement très bien gérés et confortables.
A noter également : un certain manque de pièces détachées qui interdisent le bon entretien de certains établissements.
Pour le reste, rien n’a changé dans l’accueil des Iraniens. Bien au-delà des poncifs et des jeux diplomatiques, l’Iranien « de la rue » est toujours aussi aimable, curieux avec discrétion, cultivé, accueillant.
Surmontant les affres de la politique, l’Iran continue d’afficher la grande civilisation qu’elle n’a jamais cessé d’être."
"Nous sommes très présents en Iran et les accords de Genève 2 n’auront pour effet que de nous inciter à développer toujours davantage notre offre de voyages dans ce richissime pays dont nous aimons révéler tous les visages aux voyageurs qui choisissent de nous suivre.
Hormis une programmation très large de voyages sur mesure, à partir de 2 personnes encadrées par un guide de très haut niveau (docteur ou doctorant en histoire, histoire de l’art, archéologie, sciences économiques et politiques) à bord de confortables véhicules conduits par des chauffeurs qui savent fuir le autoroutes pour privilégier les chemins de traverse, nous offrons également de nombreux départs regroupés pour un maximum de 12 voyageurs, afin de garder une dimension humaine à notre groupe.
Nous sommes présents partout là où l'autorisation nous est donnée d’aller et ouvrons même cette année un périple d’hiver, où le détroit d’Hormuz, l’île de Qeshm et toute la région du Sud majoritairement sunnite vont animer notre escapade au soleil, bien à l’écart des pluies glacées du Nord.
L’embargo qui pèse sur l’Iran a eu pour principale conséquence dans le tourisme que de tourner le dos aux vols intérieurs, au profit des trains de nuit, heureusement très bien gérés et confortables.
A noter également : un certain manque de pièces détachées qui interdisent le bon entretien de certains établissements.
Pour le reste, rien n’a changé dans l’accueil des Iraniens. Bien au-delà des poncifs et des jeux diplomatiques, l’Iranien « de la rue » est toujours aussi aimable, curieux avec discrétion, cultivé, accueillant.
Surmontant les affres de la politique, l’Iran continue d’afficher la grande civilisation qu’elle n’a jamais cessé d’être."
Hubert Debbasch, PDG de Terre Entière
"On Peut lire dans les Conseils aux voyageurs du site du ministère français des affaires étrangères l’introduction suivante : « Les voyages en Iran sont déconseillés sauf raison impérative compte tenu des tensions résultant du contexte des sanctions internationales appliquées au pays. ».
Cette raison est fallacieuse et tout à fait erronée. Que les diplomates français déconseillent le fait de se rendre dans tel ou tel pays en raison de troubles réels et en fonction d’une situation qui risquerait de mettre en péril la tranquillité et plus encore la sécurité des voyageurs, cela s’explique et se comprend.
En revanche, pour l’Iran comme pour quelques autres pays, le Quai d’Orsay mélange de manière tout à fait consciente et peu honnête les raisons de sécurité et les motifs purement diplomatiques liés à la complexité des liens entre la France et l’Iran. Jamais, depuis des années, des Français ont pu se trouver en insécurité en Iran pour des raisons diplomatiques franco-iraniennes !
Il y a des poches d’insécurité en Iran pour des raisons tout autres qui n’ont aucun lien avec la France et qui sont relatives avec des conflits régionaux. Il serait par exemple insensé d’aller se promener dans certains contreforts des montagnes proches du Kurdistan irakien.
Mais l’Iran, pour la majeure partie de son territoire, est un pays où l’on peut se déplacer en toute sécurité et Terre Entière y conduit des centaines de voyageurs sans discontinuité depuis des années. Et ni le changement de régime en Iran ni les derniers accords de Genève ne changent la donne dans ce domaine.
Ces événements importants ont simplement un impact effectivement positif pour l’image de l’Iran et ils démultiplient la demande de la part du public auprès des rares opérateurs qui n’ont pas pour boussole de discernement les seuls avis du Quai d’Orsay."
"On Peut lire dans les Conseils aux voyageurs du site du ministère français des affaires étrangères l’introduction suivante : « Les voyages en Iran sont déconseillés sauf raison impérative compte tenu des tensions résultant du contexte des sanctions internationales appliquées au pays. ».
Cette raison est fallacieuse et tout à fait erronée. Que les diplomates français déconseillent le fait de se rendre dans tel ou tel pays en raison de troubles réels et en fonction d’une situation qui risquerait de mettre en péril la tranquillité et plus encore la sécurité des voyageurs, cela s’explique et se comprend.
En revanche, pour l’Iran comme pour quelques autres pays, le Quai d’Orsay mélange de manière tout à fait consciente et peu honnête les raisons de sécurité et les motifs purement diplomatiques liés à la complexité des liens entre la France et l’Iran. Jamais, depuis des années, des Français ont pu se trouver en insécurité en Iran pour des raisons diplomatiques franco-iraniennes !
Il y a des poches d’insécurité en Iran pour des raisons tout autres qui n’ont aucun lien avec la France et qui sont relatives avec des conflits régionaux. Il serait par exemple insensé d’aller se promener dans certains contreforts des montagnes proches du Kurdistan irakien.
Mais l’Iran, pour la majeure partie de son territoire, est un pays où l’on peut se déplacer en toute sécurité et Terre Entière y conduit des centaines de voyageurs sans discontinuité depuis des années. Et ni le changement de régime en Iran ni les derniers accords de Genève ne changent la donne dans ce domaine.
Ces événements importants ont simplement un impact effectivement positif pour l’image de l’Iran et ils démultiplient la demande de la part du public auprès des rares opérateurs qui n’ont pas pour boussole de discernement les seuls avis du Quai d’Orsay."