TourMaG.com. Que retenez-vous des Assises du Tourisme de la Réunion et du bilan qu'en a fait Hervé Novelli, ministre en charge du tourisme ?
Catherine Frécaut. Ces Assises et la présentation des travaux engagés par Odit France au moment de la crise sanitaire due au chikungunya ont été particulièrement intéressantes. Ce sont des instruments à notre service.
Nous disposons enfin d'un diagnostic touristique et d'une analyse de notre potentiel. Ils concernent nos hébergements et nos équipements de loisirs et identifient, c'est important, les sites fonciers à vocation touristique à valoriser avec des projets de construction.
TourMaG.com. Ces projets de constructions sur de nouveaux sites touristiques ne risquent-ils pas de dénaturer l'identité de la Réunion où la nature garde pleinement ses droits ?
C.F. Il faudrait déjà que la Réunion retrouve le niveau des chambres d'avant 2006. La crise s'est traduite par 30 % d'hébergements en moins. Des hôtels ont dû fermer, pour certains définitivement. En raison même de sa géographie et de ses éco-systèmes la Réunion ne sera jamais une destination pour un tourisme de masse.
Catherine Frécaut. Ces Assises et la présentation des travaux engagés par Odit France au moment de la crise sanitaire due au chikungunya ont été particulièrement intéressantes. Ce sont des instruments à notre service.
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TourMaG.com. Ces projets de constructions sur de nouveaux sites touristiques ne risquent-ils pas de dénaturer l'identité de la Réunion où la nature garde pleinement ses droits ?
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Nous ne sommes pas du tout sur le même marché que la République Dominicaine ou Cuba. Profitons de cette mise à plat pour revoir notre offre et travailler sur une montée en gamme avec une hôtellerie de charme, des petites structures en harmonie avec notre environnement et notre art de vivre.
Le Palm Hotel & Spa qui a ouvert voici un an dans le Sud Sauvage de l'île à cinq minutes de l'océan et 30 minutes de la dernière coulée de lave en est un bel exemple. Il représente un concept en harmonie avec notre nature.
TourMaG.com. Vous êtes aussi, à la Réunion, vice-présidente du SNAV. Comment voyez vous évoluer le partenariat « public-privé ».
C.F. Ceux qui croient à la Réunion, qui investissent et prennent des risques ont tout pour impulser une nouvelle dynamique. Nous sommes prêts pour cette relance, pour lui donner une valeur ajoutée et pour faire partager aux visiteurs notre culture, notre art de vivre et notre accueil. Chez nous c'est toute la population qui sait et aime accueillir.
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