TourMaG.com, le média spécialiste du tourisme francophone

logo TourMaG  




La case de l’Oncle Dom : APG World Connect, les compagnies ont encore du "carburant" !

L’édito de Dominique Gobert


Marrant quand même, cette « petite » société, en l’occurrence APG, la plus petite multinationale entièrement française qui arrive à réunir durant deux jours, à Monaco, tout ce qui compte dans le transport aérien mondial.


le Dimanche 4 Novembre 2018

Marc Rochet patron de French Bee croit à la montée en puissance du low cost long-courrier - Photo Carlos Rodrigues
Marc Rochet patron de French Bee croit à la montée en puissance du low cost long-courrier - Photo Carlos Rodrigues
Parmi eux, Tim Clark, « Sir » Tim, emblématique patron d’Emirates.

La compagnie qui fait trembler les plus grands et qui, en quelques années, a réussi à remodeler le transport aérien mondial.

Sir Tim avait accepté, ce qui prouve quand même qu’APG et son Forum sont reconnus dans le monde entier, d’intervenir durant ces Rencontres.

L’homme qui ne parle jamais, je vous le dis franchement, m’a déçu. Certes, alors qu’Emirates va publier ses résultats dans quelques semaines, il était difficile de s’exprimer plus avant.

Néanmoins, j’attendais au moins un aperçu de la stratégie développée par Emirates face à ses concurrents et surtout son « approche » du client.

Sir Tim n’aura pas vraiment éclairé ma lanterne. Si ce n’est que pour lui, la demande des passagers en « haute contribution » est en constante augmentation, ce qui va conforter pour la compagnie du Golfe, ses investissements en termes de service haut de gamme. Particulièrement en classe Première.

En revanche, pas question de consolidation avec certaines compagnies de la région, « qui ont quelques difficultés ». Dont, bien évidemment Etihad et plus accessoirement sur le marché européen, Alitalia.

Dominique Gobert - DR
Dominique Gobert - DR
Clairement, la réponse est négative : malgré quelques discussions, Emirates ne s’alliera pas avec Etihad, ni Alitalia !

Autre intervenant de choix, Marc Rochet, patron de French Bee. Brillant, clair, précis l’homme qui aurait pu devenir Président d’Air France, mais dont, par quelques mystères que la raison ignore, les grosses têtes du pouvoir n’en ont pas voulu.

Dommage. Mais lui croit à cette « montée » du transport aérien long courrier low-cost. A condition, et c’est primordial, de ne pas vouloir « adapter » le modèle des compagnies traditionnelles au système « low cost ».

« Il faut partir d’une feuille blanche », explique cet homme de bien et tenir compte d’une chose essentielle : « le client se fout du modèle : il veut du prix et des destinations claires » !

Avec une seule idée, celle des quatre « C » : client, coûts, capacité à « bouger » et le challenge, pour la compagnie, au quotidien. Un grand moment.

Autre intervention marquante, parmi toutes mais je ne peux pas être exhaustif, celle de Peter Bootsma, vice-président exécutif Commercial et Financier du Groupe Air France/KLM.

Il n’aura pas un mot sur la situation du groupe, ce qui est finalement assez normal : on n’était pas là pour ça !

Mais, et c’est intéressant pour le futur, le Groupe a envie de « repenser » sa distribution vis-à-vis des attentes du client.

Bien entendu, grâce à la naissance de la nouvelle norme NDC, Air France entend en profiter. Pourquoi pas, explique Peter Bootsma, offrir aux passagers une offre de voyage « complète » ?

Oui, vous l’avez compris, Air France/KLM (ce n’est pas pour tout de suite, rassurez-vous), se verrait bien dans la peau d’un voyagiste « complet » : le vol, l’hébergement, la location de voiture… et même des activités à destination. Le tout en créant une plate-forme « commune » avec ses partenaires qui permettrait tant au grand public qu’aux distributeurs traditionnels de réserver ainsi un voyage « tout compris » !

Pourquoi pas ?

En revanche, quid des réglementations européennes, en termes de garantie financière… Ou, accessoirement d’immatriculation auprès d’Atout France ?

Du moins sur notre territoire…

Allez, on y croit !


Lu 1436 fois

Notez

Commentaires

1.Posté par mille sabords le 05/11/2018 09:41 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
"Bien entendu, grâce à la naissance de la nouvelle norme NDC, Air France entend en profiter. Pourquoi pas, explique Peter Bootsma, offrir aux passagers une offre de voyage « complète » ?
- Bien dit .... Et déjà présent dans tous les esprits des cies aériennes.!

C'est concrètement ce que pense toutes les cies aériennes, le numérique leur a apporté la solution de remplacement de la distribution classique .....Encore un pas à franchir la"blokchain" .... Et la plateforme SUPER IATA sera autonome....
Dans un tel paysage aérien le low cost international a sa place...

La machine est en marche ( sans mauvais jeu de mot)... Le monde de l'aérien prépare "demain immédiat" avec la naissance d'une plate forme mondiale via la norme NDC, via la non moins tentaculaire pieuvre IATA qui a forgé chacun des maillons depuis le 1er avril 2005...

Les agences de voyages devront s'adapter et trouver un nouveau modèle économique, il s'agit d'un changement fondamental du métier de la distribution, la désintermédiation... Nos professionnels l 'ont ils compris ? Pas si sûr...
Qui réfléchit sérieusement à la question parmi nos quelques instances professionnelles pour élever le débat à l 'échelon international (ECTAA Europe, dans un premier temps ) avant d'avoir encore un train de retard ??
Demain c'est déjà aujourd'hui avec l'arrivée de la nouvelle génération internet bientôt consommatrice de voyages autrement...( le voyage Affaire sera aussi touché , le temps presse..).

Nouveau commentaire :

Tous les commentaires discourtois, injurieux ou diffamatoires seront aussitôt supprimés par le modérateur.
Signaler un abus

Dans la même rubrique :
< >




































TourMaG.com
  • Instagram
  • Twitter
  • Facebook
  • YouTube
  • LinkedIn
  • GooglePlay
  • appstore
  • Google News
  • Bing Actus
  • Actus sur WhatsApp
 
Site certifié ACPM, le tiers de confiance - la valeur des médias