TourMaG.com, le média spécialiste du tourisme francophone
TourMaG.com, 1e TourMaG.com, 1e

logo TourMaG  




La case de l’Oncle Dom : Brexit, vers la mise en quarantaine des compagnies britanniques ?

L'édito de Dominique Gobert


Selon le résultat des élections, il serait possible que notre pays claque la porte de l’Europe, à l’instar de nos grands-bretons de voisins. Une stupidité profonde. A cet égard, la réaction de Ryanair, évoquée par Air Info est particulièrement intéressante…


le Dimanche 2 Avril 2017

Qu'adviendra t-il du transport aérien et des accords de ciel ouvert avec le brexit ? Photo commission européenne
Qu'adviendra t-il du transport aérien et des accords de ciel ouvert avec le brexit ? Photo commission européenne
Si tout va bien, ou plutôt si tout va mal, le Royaume-Uni devrait avoir quitté l’Union Européenne après mars 2019, c’est-à-dire quasiment demain.

Une échéance qui, manifestement, ne semble pas du goût de Ryanair, cette compagnie aérienne low-cost et Irlandaise, laquelle a pleinement profité de cette formidable opportunité que cette Europe soit « ouverte ».

La compagnie de l’irlandais volant, O’Leary, par la voix de son directeur commercial, Kenny Jacobs, s’inquiète du devenir des liaisons aériennes entre le Royaume pas si uni que ça et l’Europe.

Et notamment quid des droits de trafic qui devraient être mis en place après la sortie de la Grande Ile ?

Une interrogation bien légitime d’ailleurs, que souligne Ryanair et qui devrait inquiéter l’ensemble des compagnies aériennes britanniques. Encore que British Airways, maquée avec Iberia et par le biais de cette dernière pourrait sans aucun doute « contourner » la difficulté.

En revanche, les low-cost britanniques, easyjet compris, ont peut-être quelque souci à se faire.

Ce que Kenny Jacobs indique clairement en interpellant le gouvernement britannique : « Neuf mois après le référendum sur le Brexit, nous n’en savons pas plus sur les effets que cela aura sur l’aviation. Il est inquiétant que le gouvernement britannique semble n’avoir aucun plan B pour maintenir les liaisons aériennes de la Grande-Bretagne avec l’Europe, à défaut de rester dans le régime de ‘Ciel ouvert' »

Dominique Gobert et chien Charly
Dominique Gobert et chien Charly
Cet homme de bien oublie, mais sans doute est-ce volontairement, que sa compagnie, comme son homologue easyjet, pourrait également être gravement pénalisée, ne disposant plus en Europe des facilités « sociales » qui lui permettent de contourner allègrement le droit des pays européens sur lesquels elle opérait…

Ryanair exige du gouvernement de Theresa May, la première ministre de la Queen Elisabeth,qu'elle « présente une stratégie immédiate pour le transport aérien après sa sortie de l’Europe ».

En clair, il faudra négocier vite fait, bien fait, un nouvel accord bilatéral entre le Royaume Uni et l’Europe…

Ce qui est loin d’être gagné. Car il est bien évident que l’Europe, déjà très affectée par la défaillance grande-bretonne, ne semble pas décidée à « faciliter la vie de ceux qui l’abandonnent ».

Et ce ne serait que justice. Après tout, l’Europe aura été depuis le début, cocufiée par le Royaume Uni, lequel cependant, après avoir profité des avantages d’un couple uni, refuserait maintenant de payer la pension alimentaire…

Vous me direz, si par un improbable hasard, le résultat des élections présidentielles nous conduisait à une telle hypothèse, nos compagnies nationales auraient aussi bien du souci à se faire…

Il n’y a d’ailleurs pas que les compagnies aériennes qui ont du souci à se faire…

Et c’est bien là le véritable danger qu’heureusement le bon sens gaulois écartera en mai prochain !

Lu 2217 fois

Notez

Commentaires

1.Posté par christian jean le 03/04/2017 09:15 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Bonjour,
Concernant Ryanair le problème n’est pas la situation géographique de son siège qui et en Europe.
Mais pour bénéficier du statut de compagnie européenne, la majorité du capital doit rester entre les mains d'actionnaires basés dans l'UE. Du fait les investisseurs britanniques seront exclus du calcul. Ils vont devenir gênants pour Ryanair . Il reste la solution du rachat d’actions détenues par des « non européens ».

Si Easyjet à également ce problème de capitaux à résoudre, elle a de plus le problème de la situation de son siège hors d’Europe, un déménagement vers un pays « amis » européen pourrait être une des solutions, pourquoi pas Malte ?

Cordialement

2.Posté par idress le 03/04/2017 13:37 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
bonjour Dominique


La meilleure chose qui puisse arriver au transport aerien Francais, c'est le Brexit. Et ce qui serait encore plus productif, ce serait un Fraxit. Je ne comprends pas pourquoi vous preferez que notre terre soit labourée par des paysans Anglais. Je ne comprends pas pourquoi vous preferez voir nos pros sans terres à labourer. Vous devez comprendre que le nomadisme, c'est le péché originel. Oubliez les dogmes liberaux, ils ne donneront pas de travail à vos enfants et vos petits enfants. Le ciel Francais appartiens à la France. Son espace aerien ne saurait etre vendu. Il en va de meme pour d'autres secteurs d'activité........................

Nouveau commentaire :

Tous les commentaires discourtois, injurieux ou diffamatoires seront aussitôt supprimés par le modérateur.
Signaler un abus

Dans la même rubrique :
< >

Vendredi 26 Juillet 2024 - 00:05 Bonnes vacances ! On se voit à Top Resa ?





































TourMaG.com
  • Instagram
  • Twitter
  • Facebook
  • YouTube
  • LinkedIn
  • GooglePlay
  • appstore
  • Google News
  • Bing Actus
  • Actus sur WhatsApp
 
Site certifié ACPM, le tiers de confiance - la valeur des médias