Commission Zéro : les agences de voyages étaient charitablement autorisées à vendre les compagnies aériennes, mais plus question de commission - Photo CE
C'était, si je m'en souviens bien, il y a une bonne dizaine d'années.
C'était à Saint Tropèze (oui, c'est exprès, c'est juste pour les pisse-froid), un congrès du Snav durant lequel le bon César, celui qu'on ne peut oublier, lançait devant une salle bouillonnante son fameux contrat "gagnant-gagnant" avec Air France !
En clair, c'était dorénavant acquis, on passait à la commission Zéro (comme le Coca).
Les agences de voyages étaient charitablement autorisées à vendre les compagnies aériennes, mais plus question de commission.
Démerdez-vous pour appliquer des frais de dossiers. C'est vrai qu'à l'époque, c'était quasi l'euphorie, Air France cherchait 20 milliards (de francs !) et on n'avait pas encore songé aux surcharges carburants. Et les agences faisaient leur boulot d'agences, les TO leur boulot de TO !
Au fur et à mesure, Arthur, tout ça a bien évolué. Le PAF (paysage aérien français) a changé, le PTF (paysage touristique français) aussi. Les TO ont songé à vendre en direct, les agences aussi. Chacun s'est pris pour l'autre. Et les compagnies aériennes ont eu, aussi, bien des soucis.
C'était à Saint Tropèze (oui, c'est exprès, c'est juste pour les pisse-froid), un congrès du Snav durant lequel le bon César, celui qu'on ne peut oublier, lançait devant une salle bouillonnante son fameux contrat "gagnant-gagnant" avec Air France !
En clair, c'était dorénavant acquis, on passait à la commission Zéro (comme le Coca).
Les agences de voyages étaient charitablement autorisées à vendre les compagnies aériennes, mais plus question de commission.
Démerdez-vous pour appliquer des frais de dossiers. C'est vrai qu'à l'époque, c'était quasi l'euphorie, Air France cherchait 20 milliards (de francs !) et on n'avait pas encore songé aux surcharges carburants. Et les agences faisaient leur boulot d'agences, les TO leur boulot de TO !
Au fur et à mesure, Arthur, tout ça a bien évolué. Le PAF (paysage aérien français) a changé, le PTF (paysage touristique français) aussi. Les TO ont songé à vendre en direct, les agences aussi. Chacun s'est pris pour l'autre. Et les compagnies aériennes ont eu, aussi, bien des soucis.
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Eh oui, les TO ont réduit leurs engagements aériens. C'est vrai que, mal calculés, ces "engagements" ont couté une fortune. Les cas de Fram, mais c'est loin d'être le seul, en est un exemple flagrant.
Et ce qui est vrai en France l'a été aussi dans le monde. A tel point que les agences de voyages sont devenues elles itou, des producteurs, même si ça reste encore aux premiers pas…
A tel point qu'aux Etats Unis notamment, certaines compagnies aériennes ont senti le vent tourner. Certaines ont même mis au point une sorte de commission envers les agences de voyages…
Au plus grand bénéfice des uns et des autres. Normal, après tout, une affaire est une affaire, y'a pas de secret !
En France, les réseaux ont, en accord avec les transporteurs, concoctés leurs "salles des marchés" et les tarifs négociés.
Chez Selectour Afat, les derniers résultats montraient d'ailleurs une nette progression des ventes sur les compagnies aériennes "référencées" par le réseau.
Et plus les compagnies crachaient au bassinet de la commission (ou du tarif super-négocié) plus elle était vendue !
XL Airways, comme Corsair d'ailleurs, a longtemps joué son remplissage sur le fait que les TO affrétaient. Parce que ces compagnies étaient considérées (à juste titre d'ailleurs) comme des compagnies loisirs, pour ne pas dire charter, un mot qui n'existe quasi plus de nos jours.
Et ce qui est vrai en France l'a été aussi dans le monde. A tel point que les agences de voyages sont devenues elles itou, des producteurs, même si ça reste encore aux premiers pas…
A tel point qu'aux Etats Unis notamment, certaines compagnies aériennes ont senti le vent tourner. Certaines ont même mis au point une sorte de commission envers les agences de voyages…
Au plus grand bénéfice des uns et des autres. Normal, après tout, une affaire est une affaire, y'a pas de secret !
En France, les réseaux ont, en accord avec les transporteurs, concoctés leurs "salles des marchés" et les tarifs négociés.
Chez Selectour Afat, les derniers résultats montraient d'ailleurs une nette progression des ventes sur les compagnies aériennes "référencées" par le réseau.
Et plus les compagnies crachaient au bassinet de la commission (ou du tarif super-négocié) plus elle était vendue !
XL Airways, comme Corsair d'ailleurs, a longtemps joué son remplissage sur le fait que les TO affrétaient. Parce que ces compagnies étaient considérées (à juste titre d'ailleurs) comme des compagnies loisirs, pour ne pas dire charter, un mot qui n'existe quasi plus de nos jours.
Et ces compagnies, mais c'est valable pour beaucoup d'autres, sont en passe de devenir "régulières", avec les bons et les mauvais côtés que ça peut comporter. En clair, faut remplir !
Et qui peut remplir au mieux, si ce n'est la distribution, le bon conseiller qui va conduire son client vers le produit adéquat ?
Bien sûr, on n'a rien sans rien. Même si le Basque Bondissant de Corsair et TUI, allergique aux commissions envers la distribution, n'hésite pas à offrir deux points de plus aux distributeurs quand les stocks ne s'écoulent pas suffisamment, il est temps pour les compagnies de retourner vers les distributeurs et d'oublier ce fameux contrat "gagnant-gagnant".
Et, si les compagnies aériennes n'étaient pas tellement imbues de leur arrogance, elles comprendraient qu'un retour à la commission envers les distributeurs ne pourrait que leur redonner un second souffle !
Le Magnin semble avoir compris, mais lui, c'est un cas d'école.
En attendant, on aura perdu beaucoup de temps !
Et qui peut remplir au mieux, si ce n'est la distribution, le bon conseiller qui va conduire son client vers le produit adéquat ?
Bien sûr, on n'a rien sans rien. Même si le Basque Bondissant de Corsair et TUI, allergique aux commissions envers la distribution, n'hésite pas à offrir deux points de plus aux distributeurs quand les stocks ne s'écoulent pas suffisamment, il est temps pour les compagnies de retourner vers les distributeurs et d'oublier ce fameux contrat "gagnant-gagnant".
Et, si les compagnies aériennes n'étaient pas tellement imbues de leur arrogance, elles comprendraient qu'un retour à la commission envers les distributeurs ne pourrait que leur redonner un second souffle !
Le Magnin semble avoir compris, mais lui, c'est un cas d'école.
En attendant, on aura perdu beaucoup de temps !