Benjamin Smith arrive en terrain miné - Photo Air Canada
Benjamin Smith, fraichement nommé à la tête d’Air France me fait penser à ce film de Franck Capra (c’était en 1939 et ça ne nous rajeunit pas !), Mr. Smith au Sénat.
Il est à souhaiter que l’arrivée de notre Ben à nous qu’on a, se termine aussi bien que celle de son homologue dans le film de Capra !
Car, faut-il le souligner, Ben arrive en terrain miné. Et l’annonce de son salaire, sans oublier le parachute « doré » promis par le Conseil d’Administration n’est pas fait pour que les syndicats ne l’attendent pas au tournant…
Sans oublier certaines rancœurs venues de certains cadres dirigeants, dont certains auraient surement aimé être « nominés » … à défaut d’être choisis.
Et personne ne lui fera la moindre concession, même si Madame Couderc, cette « présidente par intérim dont on ne sait pas la fin », s’est fendue en fin de semaine dernière d’une jolie missive à l’ensemble du personnel, demandant que l’on accueille Mr. Smith… du mieux possible !
Il est à souhaiter que l’arrivée de notre Ben à nous qu’on a, se termine aussi bien que celle de son homologue dans le film de Capra !
Car, faut-il le souligner, Ben arrive en terrain miné. Et l’annonce de son salaire, sans oublier le parachute « doré » promis par le Conseil d’Administration n’est pas fait pour que les syndicats ne l’attendent pas au tournant…
Sans oublier certaines rancœurs venues de certains cadres dirigeants, dont certains auraient surement aimé être « nominés » … à défaut d’être choisis.
Et personne ne lui fera la moindre concession, même si Madame Couderc, cette « présidente par intérim dont on ne sait pas la fin », s’est fendue en fin de semaine dernière d’une jolie missive à l’ensemble du personnel, demandant que l’on accueille Mr. Smith… du mieux possible !
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Car, bien évidemment, c’est encore et toujours cette question de l’augmentation « quasi générale » des salaires qui va être immédiatement abordée.
Certes, les dernières révélations parues dans Libération au sujet de la « bande des cent », ces pilotes qui émargent à quelque 300.000€ font un peu « tâche » dans le paysage…
Néanmoins, pour Smith, il n’existe pas une grande marge de manœuvre. Pour deux raisons essentielles.
La première, toute simple, c’est qu’il n’a pas les moyens de procéder à une hausse des salaires de 5%, pas plus qu’il ne peut accorder aux pilotes, une rémunération supplémentaire d’encore 5% !
Ça, c’est un fait.
L’autre raison, essentielle aussi, étant que, si jamais il parvenait à « céder » ou du moins lâcher un tant soit peu de lest vis-à-vis du SNPL, compte tenu de l’imminence des prochaines élections (décembre prochain), ce dernier aurait de grandes chances de conserver sa main mise sur l’entreprise.
Certes, les dernières révélations parues dans Libération au sujet de la « bande des cent », ces pilotes qui émargent à quelque 300.000€ font un peu « tâche » dans le paysage…
Néanmoins, pour Smith, il n’existe pas une grande marge de manœuvre. Pour deux raisons essentielles.
La première, toute simple, c’est qu’il n’a pas les moyens de procéder à une hausse des salaires de 5%, pas plus qu’il ne peut accorder aux pilotes, une rémunération supplémentaire d’encore 5% !
Ça, c’est un fait.
L’autre raison, essentielle aussi, étant que, si jamais il parvenait à « céder » ou du moins lâcher un tant soit peu de lest vis-à-vis du SNPL, compte tenu de l’imminence des prochaines élections (décembre prochain), ce dernier aurait de grandes chances de conserver sa main mise sur l’entreprise.
Pour Philippe Evain (patron du SNPL Air France, ndDG) ce serait la certitude de poursuivre son œuvre en dirigeant, de fait, la compagnie.
Non pas d’ailleurs, comme il l’a fait jusqu’ici, pour parvenir à une « rénovation » d’Air France, mais pour poursuivre cette œuvre de destruction.
En outre, par rapport aux syndicats plus conscients des enjeux pour la compagnie, ce serait les désavouer totalement, eux qui avaient fait des efforts…
Sans oublier enfin que, dans son héritage, Jean-Marc Janaillac avait laissé son projet de reconstruction pour les prochaines années !
Car, outre la remise en marche de la compagnie, le retour à un équilibre financier (ces grèves auront quand même coûté pas loin du petit milliard d’euros), il faudra aussi songer à contrer cette concurrence impitoyable, particulièrement sur cette tendance des majors à se tourner vers des filiales low-cost… long-courrier !
Bienvenue Mr. Smith !
Non pas d’ailleurs, comme il l’a fait jusqu’ici, pour parvenir à une « rénovation » d’Air France, mais pour poursuivre cette œuvre de destruction.
En outre, par rapport aux syndicats plus conscients des enjeux pour la compagnie, ce serait les désavouer totalement, eux qui avaient fait des efforts…
Sans oublier enfin que, dans son héritage, Jean-Marc Janaillac avait laissé son projet de reconstruction pour les prochaines années !
Car, outre la remise en marche de la compagnie, le retour à un équilibre financier (ces grèves auront quand même coûté pas loin du petit milliard d’euros), il faudra aussi songer à contrer cette concurrence impitoyable, particulièrement sur cette tendance des majors à se tourner vers des filiales low-cost… long-courrier !
Bienvenue Mr. Smith !