Emily Murphy & Emeline Pankhurst, créatrice du mouvement ''Les Suffragettes'' à Londres en 1903
Le besoin d'une "Journée internationale de la Femme" comme celle de ce mardi est révélateur d'une carence. Nos alter ego (joli contresens) du sexe opposé n'ont dans notre société ni le rôle ni le statut qui leur revient. Pourtant, ce n'est pas faute de démériter. Les femmes font aussi bien sinon mieux que les hommes dans bien des domaines.
Elles restent pourtant marquées par un monde judéo-chrétien qui veut qu'une bonne épouse est une épouse au foyer. Elle donne le jour à des enfants, les élève de son mieux et doit aussi s'acquitter d'autres "menus" travaux de ménage...
Les femmes qui réussissent dans les affaires et atteignent des niveaux de responsabilité élevés sont suffisamment rares pour être (admirativement ?) montrées du doigt. Celles-là ont encore davantage de mérite compte tenu du fait que, le plus souvent, elles ont su et dû mener de concert vie privée et vie professionnelle, équilibre ô combien précaire et délicat.
Tourisme : on compte sur les doigts des deux mains les managers féminines
Même dans les sociétés occidentales, censées être plus "progressistes", nos compagnes n'ont pas, à travail égal salaire égal, par rapport à leurs homologues masculins.
Autrefois les femmes ont dû ferrailler ferme pour faire admettre leur droit au travail. Aujourd'hui, celles qui ont décidé de "sacrifier" leur foyer et leur "instinct maternel" aux courbes et indices de croissance, n'ont toujours pas bonne presse.
Dans le tourisme, la chose est encore plus frappante. En France, on doit compter sur les doigts des deux mains les managers féminines alors même que la profession compte une écrasante majorité de femmes aux postes subalternes. Dans les instances représentatives (Snav, APS, Réseaux...) c'est encore pire. On y chercherait en vain la parité...
Faudra-t-il un jour instaurer une sorte de "discrimination positive" pour faire en sorte que les femmes retrouvent enfin la place qui est la leur ? Nous en sommes convaincus. TourMaG.com a décidé de leur rendre hommage toute cette semaine au travers de quelques portraits et interviews.
Jean DA LUZ - redaction@tourmag.com
Elles restent pourtant marquées par un monde judéo-chrétien qui veut qu'une bonne épouse est une épouse au foyer. Elle donne le jour à des enfants, les élève de son mieux et doit aussi s'acquitter d'autres "menus" travaux de ménage...
Les femmes qui réussissent dans les affaires et atteignent des niveaux de responsabilité élevés sont suffisamment rares pour être (admirativement ?) montrées du doigt. Celles-là ont encore davantage de mérite compte tenu du fait que, le plus souvent, elles ont su et dû mener de concert vie privée et vie professionnelle, équilibre ô combien précaire et délicat.
Tourisme : on compte sur les doigts des deux mains les managers féminines
Même dans les sociétés occidentales, censées être plus "progressistes", nos compagnes n'ont pas, à travail égal salaire égal, par rapport à leurs homologues masculins.
Autrefois les femmes ont dû ferrailler ferme pour faire admettre leur droit au travail. Aujourd'hui, celles qui ont décidé de "sacrifier" leur foyer et leur "instinct maternel" aux courbes et indices de croissance, n'ont toujours pas bonne presse.
Dans le tourisme, la chose est encore plus frappante. En France, on doit compter sur les doigts des deux mains les managers féminines alors même que la profession compte une écrasante majorité de femmes aux postes subalternes. Dans les instances représentatives (Snav, APS, Réseaux...) c'est encore pire. On y chercherait en vain la parité...
Faudra-t-il un jour instaurer une sorte de "discrimination positive" pour faire en sorte que les femmes retrouvent enfin la place qui est la leur ? Nous en sommes convaincus. TourMaG.com a décidé de leur rendre hommage toute cette semaine au travers de quelques portraits et interviews.
Jean DA LUZ - redaction@tourmag.com