Le terme, employé par Erika Yowell, porte-parole du bureau du tourisme et des conventions, résume la stratégie de la ville qui "doit toujours augmenter son offre pour convaincre les gens de venir ici".
La ville table sur 38,2 millions de visiteurs en 2005 contre 37,4 millions en 2004, qui était déjà un record. Alors qu'en 1905, lorsqu'elle est née, la localité était seulement connue pour sa voie ferrée reliant la côte est au Pacifique et le nord au sud, Vegas rassemble désormais en un seul lieu, 18 des 20 plus grands hôtels des Etats-Unis.
Concurrence sans cesse accrue
Mais la ville lumière du Nevada (ouest) qui dépend entièrement du tourisme pour sa survie se sait menacée. "Nous prenons aujourd'hui les mesures nécessaires face à la concurrence de demain", affirme Rossi Ralenkotter, président du bureau du tourisme qui se fixe l'objectif de 43 millions de visiteurs en 2009.
Pour l'atteindre, la ville devrait voir la construction de 15.000 nouvelles chambres d'hôtel venant s'ajouter aux 130.000 existantes.
Las Vegas s'inquiète surtout de la concurrence des croisières et de la croissance des casinos dans les réserves indiennes.
Aux Etats-Unis, ces réserves génèrent près de 40% des bénéfices des casinos qui eux-même totalisaient 16,7 milliards de dollars en 2003.
"Ce qui se passe ici ne sort pas d'ici"
L'autre menace vient du secteur de la croisière dont les navirescabines sur le marché américain) sont de plus en plus équipés de machines à sous et tables de jeu.
"Cela nous force à un changement d'orientation. Les navires de croisière constituent une concurrence émergente mais leur offre reste limitée, les gens sont confinés dans un seul espace alors que nous jouons sur la notion de liberté de choix et de diversité", souligne Bill Vassiliadis, président de la firme R&R chargé des campagnes de publicité de la ville.
Son slogan "ce qui se passe ici ne sort pas d'ici", a connu le succès dont rêvent tous les publicitaires, devenant une phrase qui définit Las Vegas sans même jamais en prononcer le nom.
La campagne intitulée "Las Vegas Stories" qui entre dans sa troisième année est basée sur des histoires de visiteurs racontant leurs excès, dans le style de la ville.
120 000 mariage chaque année
Dernier excès en date, celui de l'investisseur Steve Wynn qui a ouvert le 28 avril l'hôtel-casino le plus cher jamais construit sur le "Strip", principale avenue de la ville.
D'un coût de 2,7 milliard de dollars, le "Wynn" propose 2.700 suites à environ 300 dollars la nuit, et une concession Ferrari et Maserati dans l'hôtel. Pour ceux qui gagneraient le gros lot.
Au fil de l'histoire, la ville est aussi devenue la capitale du mariage avec une moyenne de 120.000 unions célébrées chaque année, un peu moins que de machine à sous (150.000).
Quant aux visiteurs, seulement 5% admettent que le jeu est la principale motivation de leur voyage, ce qui ne les empêche pas d'être 87% à jouer et d'y consacrer un budget moyen de 480 dollars. Total de leurs pertes annuelles: 8 milliards de dollars, soit autant de gains pour les casinos. "Ce qui (se) passe ici ne sort pas d'ici"... Surtout l'argent.
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
La ville table sur 38,2 millions de visiteurs en 2005 contre 37,4 millions en 2004, qui était déjà un record. Alors qu'en 1905, lorsqu'elle est née, la localité était seulement connue pour sa voie ferrée reliant la côte est au Pacifique et le nord au sud, Vegas rassemble désormais en un seul lieu, 18 des 20 plus grands hôtels des Etats-Unis.
Concurrence sans cesse accrue
Mais la ville lumière du Nevada (ouest) qui dépend entièrement du tourisme pour sa survie se sait menacée. "Nous prenons aujourd'hui les mesures nécessaires face à la concurrence de demain", affirme Rossi Ralenkotter, président du bureau du tourisme qui se fixe l'objectif de 43 millions de visiteurs en 2009.
Pour l'atteindre, la ville devrait voir la construction de 15.000 nouvelles chambres d'hôtel venant s'ajouter aux 130.000 existantes.
Las Vegas s'inquiète surtout de la concurrence des croisières et de la croissance des casinos dans les réserves indiennes.
Aux Etats-Unis, ces réserves génèrent près de 40% des bénéfices des casinos qui eux-même totalisaient 16,7 milliards de dollars en 2003.
"Ce qui se passe ici ne sort pas d'ici"
L'autre menace vient du secteur de la croisière dont les navirescabines sur le marché américain) sont de plus en plus équipés de machines à sous et tables de jeu.
"Cela nous force à un changement d'orientation. Les navires de croisière constituent une concurrence émergente mais leur offre reste limitée, les gens sont confinés dans un seul espace alors que nous jouons sur la notion de liberté de choix et de diversité", souligne Bill Vassiliadis, président de la firme R&R chargé des campagnes de publicité de la ville.
Son slogan "ce qui se passe ici ne sort pas d'ici", a connu le succès dont rêvent tous les publicitaires, devenant une phrase qui définit Las Vegas sans même jamais en prononcer le nom.
La campagne intitulée "Las Vegas Stories" qui entre dans sa troisième année est basée sur des histoires de visiteurs racontant leurs excès, dans le style de la ville.
120 000 mariage chaque année
Dernier excès en date, celui de l'investisseur Steve Wynn qui a ouvert le 28 avril l'hôtel-casino le plus cher jamais construit sur le "Strip", principale avenue de la ville.
D'un coût de 2,7 milliard de dollars, le "Wynn" propose 2.700 suites à environ 300 dollars la nuit, et une concession Ferrari et Maserati dans l'hôtel. Pour ceux qui gagneraient le gros lot.
Au fil de l'histoire, la ville est aussi devenue la capitale du mariage avec une moyenne de 120.000 unions célébrées chaque année, un peu moins que de machine à sous (150.000).
Quant aux visiteurs, seulement 5% admettent que le jeu est la principale motivation de leur voyage, ce qui ne les empêche pas d'être 87% à jouer et d'y consacrer un budget moyen de 480 dollars. Total de leurs pertes annuelles: 8 milliards de dollars, soit autant de gains pour les casinos. "Ce qui (se) passe ici ne sort pas d'ici"... Surtout l'argent.
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
