
Autres articles
-
Tourisme et sécurité de paiement : 72% des voyageurs privilégient…
-
Quelles sont les 7 tendances qui vont façonner le futur du voyage d'affaires ?
-
Love is in the air : découvrez les tendances voyages des amoureux !
-
Amadeus : Carol Borg nouvelle directrice financière
-
Selectour : des "défis techno" et "écolos" pour le voyage d’affaires [ABO]
Ce n’est pas la première fois que le Maroc s’invite dans le capital de grands groupes touristiques européenne. Déjà le CDG avait pris, en juin 2006, une participation de 10 % dans le Club Med. Opération réalisée par sa filiale Fipar-holding,
A l’analyse, cette volonté d’investir dans les groupes touristiques et hôteliers montre que le Maroc souhaite à tout prix garder un droit de regard sur la politique commerciale des grands groupes touristiques opérants dans le royaume chérifien.
Comme nous l’avions écrit lors de l’annonce de l’acceptation par la Commission européenne de la fusion Thomas Cook / My Travel, la puissance d’achats en lits hôteliers risque en effet de permettre à TUI / First Choice et à Thomas Cook / My Travel de contrôler littéralement la politique touristique de certains pays.
Une prise de participation de stratégique
En entrant dans le capital du Club Med et de TUI, tout donne à penser que le gouvernement marocain a pris la pleine mesure de ce risque de perte d’une partie de son indépendance économique. Il entend également éviter de subir passivement des décisions prises à Londres, Paris ou Hanovre. Décisions qui concernent directement l’avenir économique du pays.
Si 3 % peut sembler une participation très faible, il ne faut pas négliger le fait que le capital du groupe allemand est très dispersé. En fait, on peut même qualifier cette prise de participation de stratégique car les gestionnaires de TUI devront dorénavant tenir compte des avis de la CDG si le leader du tourisme européen souhaite revoir sa politique commerciale au Maroc.
A l’analyse, cette volonté d’investir dans les groupes touristiques et hôteliers montre que le Maroc souhaite à tout prix garder un droit de regard sur la politique commerciale des grands groupes touristiques opérants dans le royaume chérifien.
Comme nous l’avions écrit lors de l’annonce de l’acceptation par la Commission européenne de la fusion Thomas Cook / My Travel, la puissance d’achats en lits hôteliers risque en effet de permettre à TUI / First Choice et à Thomas Cook / My Travel de contrôler littéralement la politique touristique de certains pays.
Une prise de participation de stratégique
En entrant dans le capital du Club Med et de TUI, tout donne à penser que le gouvernement marocain a pris la pleine mesure de ce risque de perte d’une partie de son indépendance économique. Il entend également éviter de subir passivement des décisions prises à Londres, Paris ou Hanovre. Décisions qui concernent directement l’avenir économique du pays.
Si 3 % peut sembler une participation très faible, il ne faut pas négliger le fait que le capital du groupe allemand est très dispersé. En fait, on peut même qualifier cette prise de participation de stratégique car les gestionnaires de TUI devront dorénavant tenir compte des avis de la CDG si le leader du tourisme européen souhaite revoir sa politique commerciale au Maroc.