Après la fusion de Kactus et Bird Office en juillet dernier, l'entreprise compte 100 collaborateurs. -DR
TourMaG.com – Présentez- nous Kactus et Bird Office.
Arnaud Katz : Il s’agit de deux entreprises qui évoluent depuis 7 ans dans le même univers, mais qui ont adressé le marché par deux moyens différents.
Bird Office a lancé une plateforme de réservation de tout petit événementiel, qui peut se réserver en temps réel.
Kactus a créé un outil qui permet de comparer des devis de manière ultra-ergonomique. Concrètement, vous voulez organiser un séminaire résidentiel pour 250 personnes dans le Sud de la France, vous allez déposer votre brief et le moteur va vous suggérer différents lieux et autocréer le devis. Il va également permettre aux partenaires, par exemple les hôteliers de répondre et de mettre à jour le devis en temps réel.
TourMaG.com - Pourquoi avoir fusionné en juillet dernier ?
A.K. : La fusion a eu beaucoup de sens à la sortie du covid. En unifiant nos deux technologies et savoir-faire, nous avons gagné énormément de temps, plutôt que de repenser tous nos produits.
Avec les différentes phases de stop & go, nous avons pressenti une reprise très forte des événements, dès que le covid serait derrière nous. Sans compter sur la réduction des espaces de bureaux et le télétravail comme nouvelle norme.
Plus que jamais les entreprises allaient avoir besoin du séminaire pour permettre à la culture d’entreprise de s’incarner, de se révéler, de se matérialiser.
Lire aussi : MICE : le véritable booster de la reprise du voyage d’affaires
L’événementiel n’est plus un moyen de remercier les collaborateurs. C’est un outil RH, qui permet de structurer l’organisation du travail. Il remplace la machine à café qu’on n’a plus au bureau, car on n’est pas sûr d’y rencontrer ses collègues.
Derrière l’engagement collaborateurs, il y a : permettre aux gens de se retrouver, d’aligner la stratégie de l’entreprise, apporter de la visibilité sur la vision, aligner les équipes…
Arnaud Katz : Il s’agit de deux entreprises qui évoluent depuis 7 ans dans le même univers, mais qui ont adressé le marché par deux moyens différents.
Bird Office a lancé une plateforme de réservation de tout petit événementiel, qui peut se réserver en temps réel.
Kactus a créé un outil qui permet de comparer des devis de manière ultra-ergonomique. Concrètement, vous voulez organiser un séminaire résidentiel pour 250 personnes dans le Sud de la France, vous allez déposer votre brief et le moteur va vous suggérer différents lieux et autocréer le devis. Il va également permettre aux partenaires, par exemple les hôteliers de répondre et de mettre à jour le devis en temps réel.
TourMaG.com - Pourquoi avoir fusionné en juillet dernier ?
A.K. : La fusion a eu beaucoup de sens à la sortie du covid. En unifiant nos deux technologies et savoir-faire, nous avons gagné énormément de temps, plutôt que de repenser tous nos produits.
Avec les différentes phases de stop & go, nous avons pressenti une reprise très forte des événements, dès que le covid serait derrière nous. Sans compter sur la réduction des espaces de bureaux et le télétravail comme nouvelle norme.
Plus que jamais les entreprises allaient avoir besoin du séminaire pour permettre à la culture d’entreprise de s’incarner, de se révéler, de se matérialiser.
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L’événementiel n’est plus un moyen de remercier les collaborateurs. C’est un outil RH, qui permet de structurer l’organisation du travail. Il remplace la machine à café qu’on n’a plus au bureau, car on n’est pas sûr d’y rencontrer ses collègues.
Derrière l’engagement collaborateurs, il y a : permettre aux gens de se retrouver, d’aligner la stratégie de l’entreprise, apporter de la visibilité sur la vision, aligner les équipes…
"Les demandes de séminaires ont été multipliées par deux en France"
Thomas Cottin, DG de Kactus x Bird Office et Arnaud Katz, CEO. - DR
TourMaG.com - Comment se porte votre activité ?
A.K. : Bird Office et Kactus, c’est 2500 séminaires par mois en France.
Par rapport à 2019, qui était une très belle année, nous avons 50% de demandes supplémentaires concernant les réunions ou journées d’étude. Ce sont généralement des prestations en milieu urbain.
Les demandes de séminaires, entre 30 et 90 personnes, ont été multipliées par deux en France. En Île-de-France, l’augmentation est de seulement 50%, alors que sur le reste de l’hexagone, c’est 100%.
Il y a plusieurs explications à cela, notamment une vraie tendance du séminaire au vert, local, où le lieu n’est plus la destination. Il y a aussi une question de disponibilité, les lieux de séminaire en Île-de-France n’ont pas une capacité infinie.
Certaines régions ont connu plus de 100% de croissance : Centre-Val de Loire, Pays de la Loire, Bretagne, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Côte d’Azur et Haut de France.
Aujourd’hui, nous avons 30 000 clients au total, qui peuvent réserver en autonomie, dont 30 contrats cadres. Aujourd’hui, un client comme EDF, Danone, ENGIE… avec un contrat cadre peut réserver tous ses événements de manière centralisée.
Cela permet de donner de la visibilité à la direction pour qu’elle puisse comprendre toutes les dépenses qui entrent dans ce périmètre. Les entreprises ont vraiment ce besoin de mieux cerner ce qu’il se passe dans les nouveaux usages les nouveaux comportements de leurs collaborateurs.
TourMaG.com – La notion de RSE est très présente dans le choix des séminaires ?
A.K. : La RSE est un vrai sujet de fond. Aujourd’hui, si vous voulez faire un séminaire hors de France, il faut le justifier, l’expliquer. Les salariés ne seraient pas d’accord de partir à l’étranger.
TourMaG.com - On parle beaucoup de la reprise du MICE, qui en a surpris plus d’un.
A.K. : Ce n’est pas une surprise, mais une évidence. Si on veut que les collaborateurs soient clairs sur ce qu’ils ont à faire, que les objectifs soit clairement partagés et que l’on créé un semblant de vie pour que l’entreprise ne soit pas juste un bout de papier, mais qu'elle s’exprime, c’est le meilleur moyen pour qu’elle existe.
A.K. : Bird Office et Kactus, c’est 2500 séminaires par mois en France.
Par rapport à 2019, qui était une très belle année, nous avons 50% de demandes supplémentaires concernant les réunions ou journées d’étude. Ce sont généralement des prestations en milieu urbain.
Les demandes de séminaires, entre 30 et 90 personnes, ont été multipliées par deux en France. En Île-de-France, l’augmentation est de seulement 50%, alors que sur le reste de l’hexagone, c’est 100%.
Il y a plusieurs explications à cela, notamment une vraie tendance du séminaire au vert, local, où le lieu n’est plus la destination. Il y a aussi une question de disponibilité, les lieux de séminaire en Île-de-France n’ont pas une capacité infinie.
Certaines régions ont connu plus de 100% de croissance : Centre-Val de Loire, Pays de la Loire, Bretagne, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Côte d’Azur et Haut de France.
Aujourd’hui, nous avons 30 000 clients au total, qui peuvent réserver en autonomie, dont 30 contrats cadres. Aujourd’hui, un client comme EDF, Danone, ENGIE… avec un contrat cadre peut réserver tous ses événements de manière centralisée.
Cela permet de donner de la visibilité à la direction pour qu’elle puisse comprendre toutes les dépenses qui entrent dans ce périmètre. Les entreprises ont vraiment ce besoin de mieux cerner ce qu’il se passe dans les nouveaux usages les nouveaux comportements de leurs collaborateurs.
TourMaG.com – La notion de RSE est très présente dans le choix des séminaires ?
A.K. : La RSE est un vrai sujet de fond. Aujourd’hui, si vous voulez faire un séminaire hors de France, il faut le justifier, l’expliquer. Les salariés ne seraient pas d’accord de partir à l’étranger.
TourMaG.com - On parle beaucoup de la reprise du MICE, qui en a surpris plus d’un.
A.K. : Ce n’est pas une surprise, mais une évidence. Si on veut que les collaborateurs soient clairs sur ce qu’ils ont à faire, que les objectifs soit clairement partagés et que l’on créé un semblant de vie pour que l’entreprise ne soit pas juste un bout de papier, mais qu'elle s’exprime, c’est le meilleur moyen pour qu’elle existe.
"Technologiquement parlant, il y a un écart de maturité avec le business travel"
TourMaG.com – Pourquoi le MICE a été si longtemps le parent pauvre du business travel ?
A.K. : Technologiquement parlant, il y a un écart de maturité avec le business travel. Forcément, ça se ressent. Aujourd’hui, c’est compliqué pour une agence de voyages d’affaires de vendre du MICE, car les outils ne sont pas adaptés. Le client va payer cette difficulté pour l’agence.
TourMaG.com – Il est alors temps de développer une technologie dédiée ?
A.K. : J’y crois. Soit on est clair sur le fait qu’il faut construire l’avenir de ce marché. Aujourd’hui, nous avons des outils assez performants sur le travel, pour le faire.
Soit on décide que le MICE doit rester archaïque et dans ce cas, il y a aura toujours une multitude de petits acteurs qui vont le traiter. Ils ont de la valeur sur des événements complexes. Mais sur de la réservation de prestataires, c’est dommage.
TourMaG.com – C’est votre ambition ?
A.K. : C’est l’ambition que l’on a : continuer à développer notre produit et l’étendre hors des frontières.
Toutes les fonctionnalités techniques, l’expérience utilisateur dans le travel on ne la trouve pas aujourd’hui en MICE. Pourquoi ? Car construire des produits technologiques, c’est un métier. Notre métier est de créer cette techno pour le MICE.
Nous n’excluons pas de nouvelles accélérations avec des levées de fonds.
Lire aussi : Voyage d’affaires : le MICE retrouve son niveau d’avant crise
A.K. : Technologiquement parlant, il y a un écart de maturité avec le business travel. Forcément, ça se ressent. Aujourd’hui, c’est compliqué pour une agence de voyages d’affaires de vendre du MICE, car les outils ne sont pas adaptés. Le client va payer cette difficulté pour l’agence.
TourMaG.com – Il est alors temps de développer une technologie dédiée ?
A.K. : J’y crois. Soit on est clair sur le fait qu’il faut construire l’avenir de ce marché. Aujourd’hui, nous avons des outils assez performants sur le travel, pour le faire.
Soit on décide que le MICE doit rester archaïque et dans ce cas, il y a aura toujours une multitude de petits acteurs qui vont le traiter. Ils ont de la valeur sur des événements complexes. Mais sur de la réservation de prestataires, c’est dommage.
TourMaG.com – C’est votre ambition ?
A.K. : C’est l’ambition que l’on a : continuer à développer notre produit et l’étendre hors des frontières.
Toutes les fonctionnalités techniques, l’expérience utilisateur dans le travel on ne la trouve pas aujourd’hui en MICE. Pourquoi ? Car construire des produits technologiques, c’est un métier. Notre métier est de créer cette techno pour le MICE.
Nous n’excluons pas de nouvelles accélérations avec des levées de fonds.
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Publié par Caroline Lelievre
