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MICE PLACE International : une première édition encourageante sur un marché dynamique

1ère édition du salon dédié au MICE


La 1ère édition du MICE PLACE International s’est plutôt bien déroulée. Elle encourage les organisateurs à renouveler l’opération l’an prochain. Preuve s’il en fallait que le marché du MICE se porte plutôt bien.


Rédigé par Bertrand Figuier le Mardi 20 Novembre 2012

150 exposants en provenance de 70 pays étaient présents à la 1e édition du MICE Place International - Capture d'écran
150 exposants en provenance de 70 pays étaient présents à la 1e édition du MICE Place International - Capture d'écran
Alors qu’il existe déjà le Meedex pour le marché international et le salon Bedouk sur l’activité purement domestique, une troisième manifestation spécialisée vient jouer les trouble-fête en réunissant pour la première fois les deux segments.

Organisé par Meet&Com, un spécialiste de l’événementiel, et Voyages & Stratégie, l’un des médias majeur du secteur, le 1er MICE PLACE International s’est déroulé jeudi 15 et vendredi 16 novembre 2012, dans le prestigieux Espace Cardin, près de la Place de la Concorde.

Avec la crise et la morosité ambiante, le pari pouvait sembler très audacieux.

La profession a pourtant répondu présente.

150 exposants, 70 destinations

"Nous attendons environ 1 000 personnes, pour 150 exposants dont 70 destinations, aussi bien étrangères, comme l’Espagne, l’Allemagne, l’Irlande, le Maroc, l’Égypte ou Malte, que françaises, avec Nantes, Avignon, Vichy, Lille ou Paris, souligne Olivier Chauvaux l’éditeur de Voyages & Stratégie, coproducteur de l’événement.

À quelques heures de la fermeture, nous sommes plutôt rassurés par la fréquentation globale."

Il est vrai qu’en se promenant dans l’une ou l’autre des deux zones, outgoing et ingoing, l’ambiance était au travail. Pas un stand sans visiteurs… Et partout une concentration qui sent bon le business en marche.

Bien sûr, comme toute manifestation débutante, il faut essuyer les plâtres et certains exposants ont été déçus par la fiabilité du planning de rendez-vous que les organisateurs avaient mis en place en amont de l’événement.

"Les no shows sont surtout le fait des Parisiens", confirme Nicolas Godard, le Pdg de Meet&Com, commissaire général du MICE PLACE, qui téléphone à tous les absents pour connaître la raison de leur défaillance.

Des déçus bien sûr, mais aussi des exposants très satisfaits

À contrario, d’autres exposants ont semblé extrêmement ravis de leur présence. C’est le cas de l’Égypte et de Nahed Risk, la directrice de l’office du tourisme à Paris :

"Nous avons eu beaucoup de contacts, agences ou organisateurs, témoigne-t-elle.

Des Français, des Allemands, des Anglais, des Italiens… bref nos marchés émetteurs principaux sur le segment du MICE, et croyez-moi, ce n’était pas des gens moroses dans leurs demandes."

C’est le même enthousiasme sur le stand de l’Angleterre, dont l’Office du tourisme parisien n’a ouvert qu’en septembre 2011 :

"Cet événement est une parfaite vitrine pour nous, explique Brice Massimo Cicconetti, le directeur Europe du Sud.

D’autant plus que nous cherchons des partenaires pour monter différentes opérations de promotions."

Lui non plus n’a pas senti de morosité chez ses interlocuteurs, bien au contraire :

"On sent que ce sont des vrais professionnels, qui en ont sous le pied, qui ont des vrai commandes et des vrais clients, précise-t-il en listant les thématiques les plus porteuses.

Le sport, évidemment, avec les JO et le football, mais aussi la santé, l’agriculture, les médias ou la finance, sans doute à cause de la City et de l’actualité."

Un volume d’affaires en baisse de 30 % mais une demande pérenne

Voilà de quoi encourager les organisateurs, même si ceux-ci sont conscients que la pérennité de leur manifestation n’est pas gagnée d’avance.

D’abord parce que le volume d’affaires global du MICE a baissé de 30 % environ depuis 2007.

Ensuite, parce que les événements sont moins nombreux, se déroulent moins loin, durent moins longtemps et rassemblent moins de gens. Enfin parce que 2013 devrait encore s’achever sous la barre de 2007.

Mais ce constat n’effraie pas plus que ça Nicolas Godard :

"Les entreprises auront toujours besoin de motiver leur forces de ventes, de récompenser leur clients fidèles ou de lancer un produit, rappelle-t-il en évoquant les secteurs économiques où la demande est encore très dynamique.

La pharmacie, les banques, les assurances, l’automobile ou la grande distribution… d’où un chiffres d’affaires total qui doit tout même tourner autour de 11 Mds €."

À parcourir les allées de son workshop géant, on a envie de le croire, et on se dit que finalement le MICE ne se porte pas si mal.

Mieux que le marché loisirs en tous cas.

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