L’excellence des indices de skiabilité (compris entre 9.1 et 10 pour cette 5ème vague) a eu pour corollaire une ouverture de la presque totalité du domaine skiable.
L’ensemble des stations estime la fréquentation « plutôt satisfaisante ». Toutefois les stations de moyenne altitude l’ont jugé plus mauvaise que celle de l’année dernière en raison de la dégradation des conditions météorologiques.
Sur la période, le bon enneigement n’a cependant pas suffit à générer des taux de fréquentation, tant en lits marchands que locatifs, dépassant les 70%. Les fêtes pascales plus tardives que l’année passée expliquent sans doute que la majorité des stations (à part celles des Vosges) considèrent ces taux d’occupation à la baisse sur cette période. L’enneigement optimal à profité essentiellement aux stations de haute altitude : 67% et 60% de taux d’occupation des lits respectivement marchands et locatifs.
La semaine 1 (du 4 au 11 mars 2006) fut la « mieux remplie » pour l’ensemble des stations alpines en terme d’occupation des lits locatifs (80% pour les Alpes du nord et 58% pour les Alpes du sud).
Quel que soit le massif concerné, les taux d’occupation prévisionnels pour les vacances de Pâques sont globalement inférieurs à 50 %. Pour cette période coïncidant parfois avec la fermeture de stations, la qualité de l’enneigement est déterminante dans la bonne tenue de la fréquentation touristique. Etant donné sa bonne qualité actuelle, les stations prévoient une meilleure fréquentation qu’à la même époque l’année dernière.
Comme à l’accoutumé, les britanniques sont la première nationalité étrangère fréquentant les stations de montagne française. Ils sont jugés stables dans les Alpes du Nord et en recul dans les Pyrénées. La clientèle néerlandaise, deuxième en importance, est jugée en baisse dans les Vosges ainsi que dans les Alpes du Nord. Les clientèles des Pays d’Europe Centrale et Orientale, attirées par les tarifs plus avantageux de la période et par le bon enneigement, sont signalées en hausse dans les Alpes pour les stations familiales et d’altitude moyenne.
47% des stations jugent l’activité des écoles de ski stable par rapport à l’année dernière à la même période. Un taux à corréler sans doute au bon enneigement ainsi qu’à la stabilité de la fréquentation étrangère en cette période hors vacances scolaires.
Près de la moitié des stations juge les « promenades en raquettes » ainsi que les circuits pédestres à la hausse par rapport à la saison dernière, confirmant au cours des saisons qu’il ne s’agit plus là que d’un effet de mode, mais bien d’une diversification des pratiques.
La baisse du pouvoir d’achat des Français observée par les stations se traduit par une réduction des dépenses annexes telles que celles de la restauration. La diminution des dépenses dans les commerces présents dans les stations traduit aussi un contrôle plus strict des budgets.
Observatoire des Stations de Montagne SKI FRANCE - Méthodologie de l’enquête
Cette enquête purement qualitative et conjoncturelle est menée tout au long de la saison d’hiver par l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM) /SKI FRANCE, la Direction de l’Observation Touristique d’ODIT-France avec la collaboration de la Fédération Nationale des Offices du Tourisme et Syndicats d’Initiative (FNOTSI) et des Observatoires des Comités Départementaux de Tourisme (CDT). Les résultats sont exploités par la Direction de l’Observation Touristique d’ODITFrance.L’enquête de la 5ème vague hiver a été conduite du 03/04/2006 au 09/04/2006 auprès de 42 stations adhérentes.
Site Internet grand public : www.skifrance.fr
Site institutionnel : www.anmsm.fr
L’ensemble des stations estime la fréquentation « plutôt satisfaisante ». Toutefois les stations de moyenne altitude l’ont jugé plus mauvaise que celle de l’année dernière en raison de la dégradation des conditions météorologiques.
Sur la période, le bon enneigement n’a cependant pas suffit à générer des taux de fréquentation, tant en lits marchands que locatifs, dépassant les 70%. Les fêtes pascales plus tardives que l’année passée expliquent sans doute que la majorité des stations (à part celles des Vosges) considèrent ces taux d’occupation à la baisse sur cette période. L’enneigement optimal à profité essentiellement aux stations de haute altitude : 67% et 60% de taux d’occupation des lits respectivement marchands et locatifs.
La semaine 1 (du 4 au 11 mars 2006) fut la « mieux remplie » pour l’ensemble des stations alpines en terme d’occupation des lits locatifs (80% pour les Alpes du nord et 58% pour les Alpes du sud).
Quel que soit le massif concerné, les taux d’occupation prévisionnels pour les vacances de Pâques sont globalement inférieurs à 50 %. Pour cette période coïncidant parfois avec la fermeture de stations, la qualité de l’enneigement est déterminante dans la bonne tenue de la fréquentation touristique. Etant donné sa bonne qualité actuelle, les stations prévoient une meilleure fréquentation qu’à la même époque l’année dernière.
Comme à l’accoutumé, les britanniques sont la première nationalité étrangère fréquentant les stations de montagne française. Ils sont jugés stables dans les Alpes du Nord et en recul dans les Pyrénées. La clientèle néerlandaise, deuxième en importance, est jugée en baisse dans les Vosges ainsi que dans les Alpes du Nord. Les clientèles des Pays d’Europe Centrale et Orientale, attirées par les tarifs plus avantageux de la période et par le bon enneigement, sont signalées en hausse dans les Alpes pour les stations familiales et d’altitude moyenne.
47% des stations jugent l’activité des écoles de ski stable par rapport à l’année dernière à la même période. Un taux à corréler sans doute au bon enneigement ainsi qu’à la stabilité de la fréquentation étrangère en cette période hors vacances scolaires.
Près de la moitié des stations juge les « promenades en raquettes » ainsi que les circuits pédestres à la hausse par rapport à la saison dernière, confirmant au cours des saisons qu’il ne s’agit plus là que d’un effet de mode, mais bien d’une diversification des pratiques.
La baisse du pouvoir d’achat des Français observée par les stations se traduit par une réduction des dépenses annexes telles que celles de la restauration. La diminution des dépenses dans les commerces présents dans les stations traduit aussi un contrôle plus strict des budgets.
Observatoire des Stations de Montagne SKI FRANCE - Méthodologie de l’enquête
Cette enquête purement qualitative et conjoncturelle est menée tout au long de la saison d’hiver par l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM) /SKI FRANCE, la Direction de l’Observation Touristique d’ODIT-France avec la collaboration de la Fédération Nationale des Offices du Tourisme et Syndicats d’Initiative (FNOTSI) et des Observatoires des Comités Départementaux de Tourisme (CDT). Les résultats sont exploités par la Direction de l’Observation Touristique d’ODITFrance.L’enquête de la 5ème vague hiver a été conduite du 03/04/2006 au 09/04/2006 auprès de 42 stations adhérentes.
Site Internet grand public : www.skifrance.fr
Site institutionnel : www.anmsm.fr
