La pollution à base de soufre du fuel liée au fonctionnement à quai des moteurs des navires pour produire l’électricité à bord est un élément préoccupant.
Aux Etats-Unis, les grands ports de croisière s’équipent progressivement de systèmes d’alimentation électrique des unités à quai. Le port de Göteborg, en Suède, est un précurseur en la matière.
Il a investi 1,4 million d'euros pour alimenter en électricité les navires.
Désormais un tiers des bateaux escale remplace ces groupes électrogènes diesel par cette électricité fournie à quai. L’objectif est qu’en 2015 40 % des navires utilisent cette solution.
Mais pour la généraliser il faut équiper les ports et les navires avec des systèmes compatibles en termes de puissance et de fréquences électriques. Tous les navires n’ont pas les mêmes contraintes.
Ainsi, Pierre Mattei, directeur général de Corsica Ferries, confirme que ce système n’est pas sa priorité sachant qu’un ferry ne reste pas plus de deux heures dans un port en moyenne.
Aux Etats-Unis, les grands ports de croisière s’équipent progressivement de systèmes d’alimentation électrique des unités à quai. Le port de Göteborg, en Suède, est un précurseur en la matière.
Il a investi 1,4 million d'euros pour alimenter en électricité les navires.
Désormais un tiers des bateaux escale remplace ces groupes électrogènes diesel par cette électricité fournie à quai. L’objectif est qu’en 2015 40 % des navires utilisent cette solution.
Mais pour la généraliser il faut équiper les ports et les navires avec des systèmes compatibles en termes de puissance et de fréquences électriques. Tous les navires n’ont pas les mêmes contraintes.
Ainsi, Pierre Mattei, directeur général de Corsica Ferries, confirme que ce système n’est pas sa priorité sachant qu’un ferry ne reste pas plus de deux heures dans un port en moyenne.
Amortissement rapide pour un navire mais plus long pour un port
Le système concerne les bateaux de croisières qui peuvent rester une journée voire davantage à quai. La CCI de Nice vient de réceptionner une étude de faisabilité technique et financière à ce sujet. Elle recommande d’équiper les quatre quais accueillant les unités de croisière.
L’infrastructure peut être installée en 16 mois. Si l’amortissement pour un navire est rapide (6 à 7 ans), pour un port, c’est plus long. Toulon réfléchit également à un système de ce type.
Le port de Marseille est plus réticent car l’accueil simultané de plusieurs grosses unités implique un appel de puissance de 4 à 6 MWA par bateau que le réseau supporterait difficilement.
Autre problème, la pollution émanant de la circulation des cars pour les croisiéristes.
Le port de Toulon a ainsi résolu la desserte des passagers depuis le terminal de la Seyne à Toulon par une navette maritime. Elle a transporté sur l’année 125 000 passagers soit l’équivalent de 2 800 bs en moins dans la circulation toulonnaise.
Pour la plupart des ports, la solution idéale serait l’utilisation par l’ensemble des navires d’une motorisation utilisant le gaz naturel liquéfié (GNL) qui éviterait la pollution atmosphérique des navires à quai.
Mais l’adaptation de la flotte nécessitera de longues années et il faudra aussi résoudre le problème du stockage du GNL dans des ports limités en espace.
L’infrastructure peut être installée en 16 mois. Si l’amortissement pour un navire est rapide (6 à 7 ans), pour un port, c’est plus long. Toulon réfléchit également à un système de ce type.
Le port de Marseille est plus réticent car l’accueil simultané de plusieurs grosses unités implique un appel de puissance de 4 à 6 MWA par bateau que le réseau supporterait difficilement.
Autre problème, la pollution émanant de la circulation des cars pour les croisiéristes.
Le port de Toulon a ainsi résolu la desserte des passagers depuis le terminal de la Seyne à Toulon par une navette maritime. Elle a transporté sur l’année 125 000 passagers soit l’équivalent de 2 800 bs en moins dans la circulation toulonnaise.
Pour la plupart des ports, la solution idéale serait l’utilisation par l’ensemble des navires d’une motorisation utilisant le gaz naturel liquéfié (GNL) qui éviterait la pollution atmosphérique des navires à quai.
Mais l’adaptation de la flotte nécessitera de longues années et il faudra aussi résoudre le problème du stockage du GNL dans des ports limités en espace.