La menace de Tony Tyler, directeur général d'IATA, n'était qu'un ''tigre de papier' /photo dr'
Il y a un an, Tony Tyler, le directeur général d'IATA faisait sensation, après sa prise de fonction, en indiquant l'impatience des compagnies aériennes face à la technologie des GDS, jugée trop chère d'une part et dépassée de l'autre.
Et le patron de l'IATA de lancer un groupe de travail dans le but de trouver une solution de distribution plus innovante, laissant aux GDS le choix d'intégrer ce groupe de travail... ou pas.
Or, dans quelques jours, lors du World Passenger Symposium organisé par l'IATA et qui se déroulera à Abu Dhabi, le projet sera présenté à la fine fleur du transport aérien et, de source interne IATA, les GDS seront parties prenantes, si le projet est mené à son terme.
Car, les membres de l'IATA devront se prononcer sur la continuation du projet et sur son financement...
Qu'y aura-t-il de révolutionnaire ?
La même source IATA indique que la réflexion a surtout porté sur du contenu additionnel qui pourrait être proposé systématiquement à la clientèle lors de la réservation d'un billet d'avion.
Et le patron de l'IATA de lancer un groupe de travail dans le but de trouver une solution de distribution plus innovante, laissant aux GDS le choix d'intégrer ce groupe de travail... ou pas.
Or, dans quelques jours, lors du World Passenger Symposium organisé par l'IATA et qui se déroulera à Abu Dhabi, le projet sera présenté à la fine fleur du transport aérien et, de source interne IATA, les GDS seront parties prenantes, si le projet est mené à son terme.
Car, les membres de l'IATA devront se prononcer sur la continuation du projet et sur son financement...
Qu'y aura-t-il de révolutionnaire ?
La même source IATA indique que la réflexion a surtout porté sur du contenu additionnel qui pourrait être proposé systématiquement à la clientèle lors de la réservation d'un billet d'avion.
Frais annexes des compagnies : les GDS up to date
Autres articles
-
IATA : le trafic aérien retrouve 94,1 % des niveaux de 2019
-
Comment Selectour veut contourner IATA
-
Aérien : Les compagnies appellent à la création d'une caisse unique
-
Bourse des Vols : IATA a-t-elle provoqué ou accéléré la liquidation ? 🔑
-
Arrêt vols Air Belgium : "IATA nous dit, on va avoir des solutions"
Il est vrai que sur les frais annexes des compagnies, si les GDS ont été lents au démarrage, ils sont tous en mesure aujourd'hui de les intégrer dans leurs bases de données.
Amadeus qui a commencé timidement en intégrant les suppléments liés aux bagages pour Corsair, devrait compter plus d'une vingtaine de compagnies pour lesquelles il aura chargé la gamme des frais additionnels et multiples d'ici à la fin de l'année.
Bizarrement, Air France qui a regardé l'arrivée de ces frais avec un certain dédain puisqu'ils ont été introduits en Europe par les compagnies low cost (pouah!), vient de signer avec Sabre, après l'avoir fait avec Amadeus.
Il est vrai que son partenaire KLM est plus mature sur le sujet.
Difficile de savoir quelles conditions ont été faites aux compagnies par les GDS pour intégrer ces éléments complémentaires mais tellement nécessaires à l'équilibre financier des transporteurs.
Toujours est-il que s'il traîne encore une action en justice ou deux aux Etats-Unis entre telle compagnie et tel GDS, l'heure est plutôt au serrage de coudes. Les uns ayant encore besoin des autres et inversement.
Amadeus qui a commencé timidement en intégrant les suppléments liés aux bagages pour Corsair, devrait compter plus d'une vingtaine de compagnies pour lesquelles il aura chargé la gamme des frais additionnels et multiples d'ici à la fin de l'année.
Bizarrement, Air France qui a regardé l'arrivée de ces frais avec un certain dédain puisqu'ils ont été introduits en Europe par les compagnies low cost (pouah!), vient de signer avec Sabre, après l'avoir fait avec Amadeus.
Il est vrai que son partenaire KLM est plus mature sur le sujet.
Difficile de savoir quelles conditions ont été faites aux compagnies par les GDS pour intégrer ces éléments complémentaires mais tellement nécessaires à l'équilibre financier des transporteurs.
Toujours est-il que s'il traîne encore une action en justice ou deux aux Etats-Unis entre telle compagnie et tel GDS, l'heure est plutôt au serrage de coudes. Les uns ayant encore besoin des autres et inversement.