Florence Beyaert, présidente du directoire de Paris Experience Group. - CL
Le démarrage aura été timide, mais le résultat plutôt « encourageant » selon Florence Beyaert, présidente du directoire de Paris Experience Group (Pariscityvision), qui dresse un bilan de la saison estivale 2019.
« Les prises de réservation ont été assez tardives. On s’attendait, de par le mouvement des « gilets-jaunes », à une baisse d’activité sur cette haute saison », explique Florence Beyaert.
Cependant, en août, l’activité a progressé de 5% par rapport à N-1. « Nous avons eu un regain d’activité de dernière minute. Cela nous a quand même permis de maintenir un niveau d’activité. Sur la saison de juin à septembre 2019, nous devrions enregistrer entre 2 et 3% d’augmentation du chiffre d'affaires », note la présidente du directoire.
Cette année, Paris Experience Group, inaugurait de nouvelles agences, notamment à Anvers, au pied du Sacré Cœur. « Un succès. Le kiosque a répondu à un flux et une demande », se réjouit Florence Beyaert.
Côté clientèles, les Allemands et Italiens étaient moins présents, cet été, en France. Cependant, 2018 a marqué le retour des clientèles asiatiques, avec notamment les visiteurs japonais, chinois et hongkongais.
En tête des différents marchés, on retrouve les Américains. Un point de vigilance pour le groupe. « L’an prochain, nous aurons les élections américaines, qui ont un impact sur les déplacements », indique Florence Beyaert.
« Les prises de réservation ont été assez tardives. On s’attendait, de par le mouvement des « gilets-jaunes », à une baisse d’activité sur cette haute saison », explique Florence Beyaert.
Cependant, en août, l’activité a progressé de 5% par rapport à N-1. « Nous avons eu un regain d’activité de dernière minute. Cela nous a quand même permis de maintenir un niveau d’activité. Sur la saison de juin à septembre 2019, nous devrions enregistrer entre 2 et 3% d’augmentation du chiffre d'affaires », note la présidente du directoire.
Cette année, Paris Experience Group, inaugurait de nouvelles agences, notamment à Anvers, au pied du Sacré Cœur. « Un succès. Le kiosque a répondu à un flux et une demande », se réjouit Florence Beyaert.
Côté clientèles, les Allemands et Italiens étaient moins présents, cet été, en France. Cependant, 2018 a marqué le retour des clientèles asiatiques, avec notamment les visiteurs japonais, chinois et hongkongais.
En tête des différents marchés, on retrouve les Américains. Un point de vigilance pour le groupe. « L’an prochain, nous aurons les élections américaines, qui ont un impact sur les déplacements », indique Florence Beyaert.
Quid de Notre-Dame ?
En avril dernier, la cathédrale Notre-Dame de Paris brulait, ravagée par un incendie.
Monument le plus visité de France, après Disneyland Paris et ses 13,4 millions de visiteurs, la cathédrale avait accueilli 12 millions de visiteurs estimés (chiffres 2016), selon les données de l’Office du tourisme et des congrès de Paris.
Destination phare pour le réceptif, l’incendie de ce monument historique aura généré une perte de 400 000 euros de chiffre d’affaires pour Paris Experience Group.
« Ce chiffre correspond à l’ensemble des réservations que l’on avait pris pour l’année », précise Florence Beyaert. Soit 5% du CA du groupe, qui atteint 57 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Une autre explication au démarrage timide de la saison ? « Je ne pense pas que les gens viennent spécifiquement pour Notre-Dame, mais cet événement, alors qu’on était déjà dans un contexte d’attentisme a reculé et favorisé la dernière minute », précise la présidente du directoire de Paris Experience Group.
Monument le plus visité de France, après Disneyland Paris et ses 13,4 millions de visiteurs, la cathédrale avait accueilli 12 millions de visiteurs estimés (chiffres 2016), selon les données de l’Office du tourisme et des congrès de Paris.
Destination phare pour le réceptif, l’incendie de ce monument historique aura généré une perte de 400 000 euros de chiffre d’affaires pour Paris Experience Group.
« Ce chiffre correspond à l’ensemble des réservations que l’on avait pris pour l’année », précise Florence Beyaert. Soit 5% du CA du groupe, qui atteint 57 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Une autre explication au démarrage timide de la saison ? « Je ne pense pas que les gens viennent spécifiquement pour Notre-Dame, mais cet événement, alors qu’on était déjà dans un contexte d’attentisme a reculé et favorisé la dernière minute », précise la présidente du directoire de Paris Experience Group.
Un partenariat avec SeaBubbles
Paris Expérience Group sera le premier opérateur à proposer des promenades sur la Seine, à bord des bulles de SeaBubbles.
Actuellement en phase de test, les « taxis volants » devraient être autorisés à naviguer au premier semestre 2020.
Au départ du restaurant en cours de construction, port de Suffren, au pied de la Tour Eiffel, le réceptif réfléchit à des combinés avec repas et croisière. Le restaurant, lui, ouvrira en janvier 2021.
« Ce partenariat s’inscrit dans l’ambition du groupe d’accélérer sa transformation à Paris et sur la Seine , afin de proposer une expérience différenciante, innovante et durable à ces clients du monde entier » commente Florence Beyaert.
Lire : Croisières : des "Bubble taxis" sur la Seine en 2020 ?
Actuellement en phase de test, les « taxis volants » devraient être autorisés à naviguer au premier semestre 2020.
Au départ du restaurant en cours de construction, port de Suffren, au pied de la Tour Eiffel, le réceptif réfléchit à des combinés avec repas et croisière. Le restaurant, lui, ouvrira en janvier 2021.
« Ce partenariat s’inscrit dans l’ambition du groupe d’accélérer sa transformation à Paris et sur la Seine , afin de proposer une expérience différenciante, innovante et durable à ces clients du monde entier » commente Florence Beyaert.
Lire : Croisières : des "Bubble taxis" sur la Seine en 2020 ?
Un repositionnement du groupe
Autre nouveauté, au premier semestre 2019, le réceptif a opéré un rebranding.
Pariscityvision est devenue la marque commerciale pour les visites et excursions terrestres, quand la seconde, Paris Seine, s’intéresse à l’activité fluviale.
Paris Experience Group est la marque corporate qui couvre l’ensemble des activités du réceptif.
Les deux marques profiteront chacune d’un nouveau site internet. Celui de ParisCityVision sera lancé à la fin du mois de septembre 2019. Il faudra patienter jusqu’à début 2020 pour découvrir celui de Paris Seine.
Pariscityvision est devenue la marque commerciale pour les visites et excursions terrestres, quand la seconde, Paris Seine, s’intéresse à l’activité fluviale.
Paris Experience Group est la marque corporate qui couvre l’ensemble des activités du réceptif.
Les deux marques profiteront chacune d’un nouveau site internet. Celui de ParisCityVision sera lancé à la fin du mois de septembre 2019. Il faudra patienter jusqu’à début 2020 pour découvrir celui de Paris Seine.
Publié par Caroline Lelievre
