
Depuis près de 20 ans, Sophie Aubriet travaille avec Jessy Melis, désormais responsable services FIT et Groupes chez Planete Production. @ Sophie Aubriet
C’est en 2015 que Sophie Aubriet lance Planète Production, dans un coin de cuisine avec un ordinateur portable et une conviction : les agences de voyages ont besoin d’un partenaire expert capable de produire en direct avec les réceptifs, sans passer par les TO traditionnels.
« J’ai toujours été directrice de production, je connais la valeur d’un bon réceptif. Et surtout, je savais que les agences gagnaient à travailler en direct. Mon idée, c’était de leur proposer cette expertise à la carte », explique-t-elle.
Sans brochure ni commerciaux, mais forte d’un solide réseau, l’activité grandit rapidement.
Aujourd’hui, Planète Production est un tour-opérateur agile, spécialisé dans le long-courrier, l’Afrique (40 % des ventes), les îles de l’océan Indien, l’Australie ou encore les États-Unis, toujours avec une exigence de qualité et une approche profondément personnalisée.
Le panier moyen est en forte hausse : +22 % en 2025.
« J’ai toujours été directrice de production, je connais la valeur d’un bon réceptif. Et surtout, je savais que les agences gagnaient à travailler en direct. Mon idée, c’était de leur proposer cette expertise à la carte », explique-t-elle.
Sans brochure ni commerciaux, mais forte d’un solide réseau, l’activité grandit rapidement.
Aujourd’hui, Planète Production est un tour-opérateur agile, spécialisé dans le long-courrier, l’Afrique (40 % des ventes), les îles de l’océan Indien, l’Australie ou encore les États-Unis, toujours avec une exigence de qualité et une approche profondément personnalisée.
Le panier moyen est en forte hausse : +22 % en 2025.
Planète Externalisation : le back-office nouvelle génération
Installée à l’île Maurice depuis 2018, Sophie Aubriet identifie rapidement une autre opportunité : le potentiel RH local dans les métiers du tourisme. « Des TO ont commencé à me demander si je pouvais recruter pour eux. C’est comme ça que Planète Externalisation est née », se souvient-elle.
Aujourd’hui, cinq clients TO et agences de voyages font appel à ses équipes pour des missions de back-office, de transport aérien, ou de réservation.
Les profils recrutés bénéficient de conditions attractives (salaire supérieur au minimum, transport, événements internes) et sont formés en interne.
« Les Mauriciens ont un vrai sens du service. On travaille avec de très bonnes écoles, comme Vatel ou des instituts spécialisés en billetterie. Et comme ils sont francophones et anglophones, l’adaptation est rapide », explique Sophie Aubriet.
Aujourd’hui, cinq clients TO et agences de voyages font appel à ses équipes pour des missions de back-office, de transport aérien, ou de réservation.
Les profils recrutés bénéficient de conditions attractives (salaire supérieur au minimum, transport, événements internes) et sont formés en interne.
« Les Mauriciens ont un vrai sens du service. On travaille avec de très bonnes écoles, comme Vatel ou des instituts spécialisés en billetterie. Et comme ils sont francophones et anglophones, l’adaptation est rapide », explique Sophie Aubriet.
Destination Aventure : le TO sport & nature qu’il manquait aux agences

Une partie des équipes de Planète qui compte aujourd’hui 40 collaborateurs entre la France et l’Île Maurice. @Tristan Chaillet
Dernière-née de l’écosystème Aubriet, Destination Aventure a vu le jour pendant le Covid, à l’initiative de son mari, ancien directeur du service groupes chez Visiteurs.
« On voyait que des marques comme Terre d’Aventure cartonnaient, mais il n’y avait pas d’offre comparable en B2B pour les agences », expose Sophie Aubriet.
La structure s’est rapidement imposée comme une référence sur ce créneau : 3 000 pax. L’activité groupes est gérée par son mari, tandis que Sophie Aubriet supervise les dossiers individuels.
Le positionnement est clair : du sport, de l’outdoor, de l’aventure authentique, en phase avec les nouvelles attentes de voyageurs actifs et curieux.
« On voyait que des marques comme Terre d’Aventure cartonnaient, mais il n’y avait pas d’offre comparable en B2B pour les agences », expose Sophie Aubriet.
La structure s’est rapidement imposée comme une référence sur ce créneau : 3 000 pax. L’activité groupes est gérée par son mari, tandis que Sophie Aubriet supervise les dossiers individuels.
Le positionnement est clair : du sport, de l’outdoor, de l’aventure authentique, en phase avec les nouvelles attentes de voyageurs actifs et curieux.
Un modèle discret mais efficace, basé sur l’écoute du terrain
Pas de levée de fonds, pas d’associés, et très peu de présence commerciale, hormis au salon IFTM Top Resa.
« Je me repose beaucoup sur le bouche-à-oreille. Ce n’est pas optimal, mais ça marche. Je réfléchis à passer un cap, à structurer un peu plus notre démarche commerciale, notamment pour l’externalisation », affirme la fondatrice de Planète.
Car les besoins sont là : face aux difficultés de recrutement dans le secteur, Planète Externalisation pourrait aisément croître si la fondatrice se donnait les moyens de « papoter un peu plus avec les copains TO », dit-elle en souriant.
« Je me repose beaucoup sur le bouche-à-oreille. Ce n’est pas optimal, mais ça marche. Je réfléchis à passer un cap, à structurer un peu plus notre démarche commerciale, notamment pour l’externalisation », affirme la fondatrice de Planète.
Car les besoins sont là : face aux difficultés de recrutement dans le secteur, Planète Externalisation pourrait aisément croître si la fondatrice se donnait les moyens de « papoter un peu plus avec les copains TO », dit-elle en souriant.
Un modèle d’entrepreneuriat indépendant et visionnaire
Refusant l’entrée au capital de Marietton lors du lancement de Destination Aventure, Sophie Aubriet revendique une croissance douce, organique, et un équilibre rare : « Je suis plus à l’aise comme ça. Je peux proposer de belles conditions à mes équipes, rester libre dans mes choix, m’adapter vite. C’est ça qui me plaît. »
Son secret ? Être à l’écoute, toujours. Des tendances (montée du haut de gamme, personnalisation extrême), du marché (manque de TO spécialisés), et des opportunités locales.
Résultat : 40 collaborateurs aujourd’hui, et encore « plein d’idées pour la suite ».
Son secret ? Être à l’écoute, toujours. Des tendances (montée du haut de gamme, personnalisation extrême), du marché (manque de TO spécialisés), et des opportunités locales.
Résultat : 40 collaborateurs aujourd’hui, et encore « plein d’idées pour la suite ».