Prêt-à-Partir garde le cap en 2018 !

TourMaG.com - Comment se sont déroulés l'année et l'été 2018 ?

François Piot : L'année est bonne. A fin juillet nous sommes à +5% et nous serons sur la même tendance à fin septembre. Nous avons eu beaucoup d'activité en dernière minute juste après la Coupe du Monde de foot. Cet événement sportif a clairement impacté l'été.

Le mois de juillet n'est pas terrible en départs.

Nos comptes clos fin septembre devraient enregistrer une progression du résultat de l'ordre de 400 000 € par rapport à l'exercice précédent. 2017 était déjà une bonne année. Le volume d'affaires devrait atteindre 250 M€ hors adhérents du GIE (PAPMUT).

Les destinations qui repartent bien sont la Tunisie et la Turquie.

TourMaG.com - Sur le voyage d'affaires quelle est la tendance chez Prêt-à-Partir ?

François Piot : Sur l'activité affaires, nous avons gagné pas mal de comptes suite à des appels d'offres. Nous avons récupéré certains clients qui quittent les grands acteurs en particulier Egencia ou quelques agences indépendantes.

Ce sont majoritairement des entreprises privées, mais il y a eu également quelques appels d'offres publics.

Nous avons une bonne taille pour certains clients qui recherchent à la fois un prix et un service.

TourMaG.com - Combien avez-vous de plateaux affaires ?

François Piot : Chez Prêt-à-Partir nous avons des services affaires, près d'une quinzaine au total. Ce sont de petits plateaux d'affaires composés de 4 à 5 personnes situés dans plusieurs villes françaises : dont 3 à Paris, mais aussi à Bordeaux, Reims, Saint-Nazaire, Lyon, Besançon, Nancy, Oyonnax...

Sur l'activité globale du groupe, le business travel représente 40% du volume.

TourMaG.com - Souhaitez-vous agrandir votre réseau maison ? Etes-vous toujours à l’affût d'opportunités ?

François Piot : Oui je regarde toujours les dossiers qui passent, mais c'est très calme. Je n'ai pas de restriction géographique. Ce sont les histoires d'entreprises qui m'intéressent.

Nous venons de prendre 100 % du capital d'Evasion 2000, un réseau de 5 agences dans les Pyrénées-Atlantiques. Nous avions pris une participation il y a 3 ans, et nous sommes montés progressivement dans le capital. Aujourd'hui nous sommes 100% propriétaire.

TourMaG.com - Pour le GIE PAPMUT comment s'est passée l'année ?

François Piot : Le volume d'affaires devrait atteindre 310 à 320 M€ (132 agences de voyages adhérentes dont 93 Prêt-à-Partir ndlr). Nous avons des réseaux qui ont cartonné comme Euro Moselle Loisirs, et nous avons aussi des agences qui se lancent.

TourMaG.com - Où en êtes-vous du recrutement de nouvelles agences ?

François Piot : Le périmètre reste constant. Nous avons quelques rendez-vous sur l'IFTM Top Resa fin septembre.

TourMaG.com - Les grèves Air France et SNCF, vous ont-elles lourdement impacté ?

François Piot : Dans les comptes cela se voit un petit peu, mais c'est surtout sur les équipes que les grèves ont pesé. Il me semble que ces deux entreprises ont un devoir commercial de reconstruction, j'attends à ce qu'elles renvoient la balle d'une façon ou d'une autre à leurs clients et à leurs distributeurs.

Pour l'instant je n'ai rien vu venir. Si des gestes sont faits envers les clients, il ne faut pas oublier les distributeurs. Je trouve que ce serait pertinent qu'elles nous rémunèrent pour mieux les vendre dans les années qui viennent.

Non pas pour indemniser le travail que l'on a en plus, il ne faut pas faire de nous des assistés. Nous ne demandons pas l’aumône. Mais que nous soyons récompensés si nous continuons à soutenir les ventes sur les deux compagnies nationales.

TourMaG.com - Du côté de Pole Capital, où en est l'ouverture d'une seconde pépinière à Paris ?

François Piot : Dans un peu plus d'un mois, notre deuxième pépinière à Paris va ouvrir ses portes rue de Rocroy dans le 10e. Les start-up qui intégreront ce lieu sont des entreprises dont nous sommes actionnaires minoritaires.

Leur activité est tournée vers nos métiers à travers la mobilité, le loisir ou l'environnement. Située à côté de la gare du Nord et de la gare de l'Est, la pépinière a davantage une connotation mobilité par rapport à tout ce qui va se passer sur les deux gares et le CDG Express.

Nous comptons également une pépinière à Nancy et à Grondeville, qui fonctionnent sur le même modèle.