
Sir Freddie Laker, pionner du vol à bas prix, lance son Skytrain sur Londres-New York
Septembre 1977. Sir Freddie Laker, pionner du vol à bas prix, lance son Skytrain sur Londres-New York. L’expérience dure cinq ans. Les compagnies low cost n’existaient pas alors. Elles représentent aujourd’hui 24 % du trafic dans l'Union Européenne. Le succès de leur modèle économique peut-il s’étendre désormais au long courrier ? Beaucoup le croient aujourd’hui. En Asie notamment.
AirAsia, basée à Kuala Lumpur, vole désormais jusqu’en Chine. La japonaise JALways dessert déjà le Pacifique. L’indienne Air Sahara opère la ligne Londres-New Delhi. Oasis Hong Kong Airlines démarre son activité avec la ligne Hong Kong-Londres.
Ryanair et easyjet pas intéressées…
Viva Macau lance aussi ses opérations cet été, depuis Macao sur l’Asie, le Moyen-Orient et l’Europe. Un autre projet doit bientôt voir le jour en Indonésie : Adam Air.
L’Australie n’est pas en reste. Jetstar International, filiale de Qantas, se lance sur ce segment en fin d’année. Virgin Blue confirme étudier des liaisons à bas prix entre l’Australie et les Etats-Unis.
En Amérique du Nord, la situation est plus contrastée. Zoom Airlines, basée à Ottawa, relie le Canada à la Grande-Bretagne. Le nouveau TO canadien Maestro devrait lancer également des liaisons low cost entre Paris et Québec à la fin de l'année. Aux Etats-Unis, Soutwest et JetBlue n'envisagent pas pour leur part d'étendre leurs réseaux au long-courrier.
AirAsia, basée à Kuala Lumpur, vole désormais jusqu’en Chine. La japonaise JALways dessert déjà le Pacifique. L’indienne Air Sahara opère la ligne Londres-New Delhi. Oasis Hong Kong Airlines démarre son activité avec la ligne Hong Kong-Londres.
Ryanair et easyjet pas intéressées…
Viva Macau lance aussi ses opérations cet été, depuis Macao sur l’Asie, le Moyen-Orient et l’Europe. Un autre projet doit bientôt voir le jour en Indonésie : Adam Air.
L’Australie n’est pas en reste. Jetstar International, filiale de Qantas, se lance sur ce segment en fin d’année. Virgin Blue confirme étudier des liaisons à bas prix entre l’Australie et les Etats-Unis.
En Amérique du Nord, la situation est plus contrastée. Zoom Airlines, basée à Ottawa, relie le Canada à la Grande-Bretagne. Le nouveau TO canadien Maestro devrait lancer également des liaisons low cost entre Paris et Québec à la fin de l'année. Aux Etats-Unis, Soutwest et JetBlue n'envisagent pas pour leur part d'étendre leurs réseaux au long-courrier.
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En Europe, easyjet et Ryanair ne se déclarent pas davantage intéressées par un segment trop éloigné de leur business model. easyjet s’ouvre toutefois à des marchés plus lointains (Marrakech, Istanbul et Rijeka). L’ouverture du ciel marocain mobilise d’ailleurs d’autres low costs basés au Maroc et dont les coûts d’exploitation sont moindres, Atlas Blue et Jet4You.
Le low cost long-courrier, pour réussir, doit toutefois surmonter quelques handicaps. D’abord l’absence ou la moindre importance des classes «à haute contribution». Ensuite le fait que l’appareil ne vole pas plus d’heures que celui d’une compagnie régulière.
Orly-Newark pour cet été ?
S’ajoute sur certaines lignes l’implantation des compagnies «touristiques». Si un transporteur comme Corsair n’a pu affronter la concurrence des compagnies à bas coûts et celles dites «de bout de ligne» sur le court courrier, il se rapproche du modèle low cost sur le long-courrier, ceci tout en disposant d’atouts qui lui sont propres.
Reste l’approche originale des «low cost business». Aux Etats-Unis, deux compagnies opèrent des vols transatlantiques sur ce segment depuis la fin 2005, Maxjet et Eos Airlines. En France, Elysair veut lancer une classe affaires low cost sur les USA. Elle vient d’obtenir sa licence d'exploitation mais n’aurait pas encore demandé son certificat de transporteur aérien (CTA).
Orly-Newark pourrait être lancé cet été, avec un prix d’appel de 1.345 € TTC AR. Reste l’épineuse question des créneaux horaires.
Le low cost long-courrier, pour réussir, doit toutefois surmonter quelques handicaps. D’abord l’absence ou la moindre importance des classes «à haute contribution». Ensuite le fait que l’appareil ne vole pas plus d’heures que celui d’une compagnie régulière.
Orly-Newark pour cet été ?
S’ajoute sur certaines lignes l’implantation des compagnies «touristiques». Si un transporteur comme Corsair n’a pu affronter la concurrence des compagnies à bas coûts et celles dites «de bout de ligne» sur le court courrier, il se rapproche du modèle low cost sur le long-courrier, ceci tout en disposant d’atouts qui lui sont propres.
Reste l’approche originale des «low cost business». Aux Etats-Unis, deux compagnies opèrent des vols transatlantiques sur ce segment depuis la fin 2005, Maxjet et Eos Airlines. En France, Elysair veut lancer une classe affaires low cost sur les USA. Elle vient d’obtenir sa licence d'exploitation mais n’aurait pas encore demandé son certificat de transporteur aérien (CTA).
Orly-Newark pourrait être lancé cet été, avec un prix d’appel de 1.345 € TTC AR. Reste l’épineuse question des créneaux horaires.