Google fait l'objet d'une plainte dans 7 pays européens, en raison d'une violation du RGPD - Crédit photo : Pixabay, libre pour usage commercial
Le RGPD fête ses 6 mois d'existence de la plus belle des manières. En effet, dans 7 pays européens, des associations de consommateurs ont décidé de porter les agissements de Google devant les tribunaux.
L'agence de presse Reuters rapporte que les associations en Norvège, Suède ou encore dans les Pays-Bas ont porté plainte contre le géant Américain pour "une collecte les données de localisation de ses utilisateurs sans véritable consentement de leur part."
Un rapport de l'European Consumer Organisation (BEUC), représentant des associations, met en exergue les pratiques de Google.
"Il s’agit de pratiques déloyales qui laissent les consommateurs dans l’ignorance sur l’utilisation qui est faite de leurs données personnelles. Ces pratiques ne sont pas conformes avec le RGPD car Google ne dispose pas d’une base légale pour traiter les données en question" explique le BEUC dans son document.
L'agence de presse Reuters rapporte que les associations en Norvège, Suède ou encore dans les Pays-Bas ont porté plainte contre le géant Américain pour "une collecte les données de localisation de ses utilisateurs sans véritable consentement de leur part."
Un rapport de l'European Consumer Organisation (BEUC), représentant des associations, met en exergue les pratiques de Google.
"Il s’agit de pratiques déloyales qui laissent les consommateurs dans l’ignorance sur l’utilisation qui est faite de leurs données personnelles. Ces pratiques ne sont pas conformes avec le RGPD car Google ne dispose pas d’une base légale pour traiter les données en question" explique le BEUC dans son document.
Bientôt une nouvelle amende record ?
Nos confrères du site "Le Monde Informatique" indiquent que pour la firme de Mountain View "l’historique de la localisation est désactivé par défaut et que, lorsqu’il est activé, l’utilisateur peut l’arrêter à tout moment ou le mettre en pause."
Pour rappel, dans le cadre du règlement européen, est prévu en cas d'infraction grave liée à la mauvaise application ou au non-respect du RGPD, une amende correspondant à 4% du chiffre d'affaires mondial de l'entreprise. Il est bien évidemment trop tôt pour tirer de quelconques conclusions, et la démarche judiciaire devrait prendre des mois, mais cette attaque d'envergure intervient après une année 2018 noire pour les GAFAM en Europe.
Si Facebook fait souvent la une des journaux, Amazon est décrié pour la gestion de son personnel, Google est dans l'oeil du cyclone du législateur après l'amende record de 4,3 milliards d'euros infligée par l'Union européenne à l'été 2018.
Le far west que fut le web pendant une décennie pourrait bien se trouver régulé par le Vieux Contient. Jugé par de nombreux chefs d'entreprises comme trop conservatrice, la politique de l'union Européenne commence à changer la vision du monde sur l'utilisation de la data.
Après l'Europe, les Etats-Unis réfléchissent à la mise en place de leur propre règlement, pour encadrer le Big Data. Affaires à suivre...
Pour rappel, dans le cadre du règlement européen, est prévu en cas d'infraction grave liée à la mauvaise application ou au non-respect du RGPD, une amende correspondant à 4% du chiffre d'affaires mondial de l'entreprise. Il est bien évidemment trop tôt pour tirer de quelconques conclusions, et la démarche judiciaire devrait prendre des mois, mais cette attaque d'envergure intervient après une année 2018 noire pour les GAFAM en Europe.
Si Facebook fait souvent la une des journaux, Amazon est décrié pour la gestion de son personnel, Google est dans l'oeil du cyclone du législateur après l'amende record de 4,3 milliards d'euros infligée par l'Union européenne à l'été 2018.
Le far west que fut le web pendant une décennie pourrait bien se trouver régulé par le Vieux Contient. Jugé par de nombreux chefs d'entreprises comme trop conservatrice, la politique de l'union Européenne commence à changer la vision du monde sur l'utilisation de la data.
Après l'Europe, les Etats-Unis réfléchissent à la mise en place de leur propre règlement, pour encadrer le Big Data. Affaires à suivre...
