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Le Snav devra faire son aggiornamento en matière de communication, sous peine de devoir régler systématiquement l'addition et les frasques de ses partenaires (?).
Il n'est pas question ici de faire table rase du passé. Nous avons eu à maintes reprises l'occasion de l'écrire : des efforts notables ont été accomplis en la matière depuis quelques mois.
Sans distribuer les bons points, ils méritent d'être signalés : Robert Darfeuille, président de la Commission Air, même s'il est souvent injoignable, rappelle systématiquement ses interlocuteurs. Barbara Mauny, attachée de presse, a pu donner un début de réactivité au site internet et... même le président Balderacchi fait (tardivement), des efforts de ce côté là.
Pour le reste, c'est un peu la bouteille à l'encre...
Mais il faut quand même être sérieux. Tout cela est notoirement insuffisant et indigne d'un syndicat national représentatif. Il faut davantage de communication. Tant à l'interne qu'à l'externe.
Les adhérents s'estiment sous informés. Ils ont raison ! Ce n'est pas avec 2 ou 3 réunions annuelles organisées à Paris (sic) et comptabilisant à tout casser 400 personnes, et un organe d'information mensuel qui a le mérite d'exister, que l'on pourra faire passer un message aussi complexe que les arcanes informatiques, juridiques et fiscales de la Commission zéro !
La communication, une chose trop sérieuse pour être confiée au Snav...
Ne parlons pas de la communication externe dont la présentation, catastrophique a donné à peu près ceci : les AGV vont rattraper sur le dos des consommateurs les commissions que ne lui versera plus Air France.
Certes la Cie tricolore dans son infinie bonté va financer une campagne de pub (laquelle et contrôlée par qui ?) pour expliquer au consommateurs les tenants et aboutissants de la réforme, mais mon petit doigt me dit que le mal est fait et, qu'une fois de plus, les agences de voyages censées avoir été "arrosées" vont de nouveau trinquer...
Allez, un p'tit dernier pour la route ! Je me souviens qu'à propos de la réforme sur la Loi de 92, le Snav avait annoncé qu'il entreprendrait une vaste campagne d'information vers les adhérents... une fois la loi adoptée. Risible !
Et on a vu les résultats, au niveau de la base : affaiblissement de la représentativité du syndicat, contestation et demande de démission de ses dirigeants, menace de création d'un Snav-bis... bref, une bronca qui ne plaide nullement en faveur du sérieux de la profession.
Alors, à mon humble avis, faut arrêter les c... ! Une stratégie de COMMUNICATION est une chose trop sérieuse pour être confiée aux seuls membres du Snav. Il y a des spécialistes, des techniciens, des experts extérieurs qu'on doit payer pour cela et dont c'est le rôle.
Jeter aux oubliettes l'imagerie d'épinal des distributeurs de brochures
Il faut REFONDER le métier d'agent de voyages et jeter aux oubliettes l'imagerie d'épinal des distributeurs de brochures (hélas bien vivace) dans l'esprit des consommateurs. Il faudra tirer les leçons des derniers avatars mais aussi des campagnes de pub ringardes des dernières années (on aimerait bien voir les résultats en termes de notoriété...) et des budgets colossaux dépensés en pure perte.
Il urge de rebâtir l'image de l'agent de voyages de demain. Non pas celui qui attend le chaland devant la porte mais l'expert, jonglant avec les GDS pour trouver le tarif le moins cher, conseillant son client sur les aléas de telle ou telle destination, optant pour une Cie dans l'intérêt de son client et non de celui du commissionnement reversé, dénichant une VDM et présentant des tarifs aussi avantageux -sinon meilleurs que ceux qu'il a pu trouver sur internet - et, surtout, sachant fidéliser en abandonnant la politique du one shot et des frais de dossier à la tête du client...
Utopique ? J.-P. Raffarin dirait que la route est longue mais la pente est raide. Mais regardons autour de nous : nous en connaissons tous dans notre entourage, même s'ils sont encore l'exception qui confirme la règle.
Faut-il répéter que l'avenir de la profession est à ce prix ? Et que pour cela il faudra, ici et maintenant, (c'est pas de moi =;-)) réfléchir GLOBALEMENT au rôle de l'agent de voyages dans notre société ?
Si pour la Sncf "c'est possible", pourquoi ne serions nous pas capables de mettre en place une cellule de communication de crise, épaulée par des professionnels aguerris et susceptible de régir au quart de tour ? De prendre le taureau "internet" par les cornes et d'aller une fois pour toutes expliquer dans un Tour de France à tous les AGV que loin d'être "cocues", elles ont là, à portée de "mulot", le plus formidable vecteur de vente du siècle ?
Bien entendu, encore faudrait-il pour tout cela faire voler en éclats l'organisation et la conception jacobine de ce syndicat pour ouvrir la porte aux "Confédérés" de province, qui ne demandent qu'à monter à Paris, participer à l'élaboration de leur propre destin...
Mais cela ce ne 'est pas une révolte Sir... c'est une Révolution !
Il n'est pas question ici de faire table rase du passé. Nous avons eu à maintes reprises l'occasion de l'écrire : des efforts notables ont été accomplis en la matière depuis quelques mois.
Sans distribuer les bons points, ils méritent d'être signalés : Robert Darfeuille, président de la Commission Air, même s'il est souvent injoignable, rappelle systématiquement ses interlocuteurs. Barbara Mauny, attachée de presse, a pu donner un début de réactivité au site internet et... même le président Balderacchi fait (tardivement), des efforts de ce côté là.
Pour le reste, c'est un peu la bouteille à l'encre...
Mais il faut quand même être sérieux. Tout cela est notoirement insuffisant et indigne d'un syndicat national représentatif. Il faut davantage de communication. Tant à l'interne qu'à l'externe.
Les adhérents s'estiment sous informés. Ils ont raison ! Ce n'est pas avec 2 ou 3 réunions annuelles organisées à Paris (sic) et comptabilisant à tout casser 400 personnes, et un organe d'information mensuel qui a le mérite d'exister, que l'on pourra faire passer un message aussi complexe que les arcanes informatiques, juridiques et fiscales de la Commission zéro !
La communication, une chose trop sérieuse pour être confiée au Snav...
Ne parlons pas de la communication externe dont la présentation, catastrophique a donné à peu près ceci : les AGV vont rattraper sur le dos des consommateurs les commissions que ne lui versera plus Air France.
Certes la Cie tricolore dans son infinie bonté va financer une campagne de pub (laquelle et contrôlée par qui ?) pour expliquer au consommateurs les tenants et aboutissants de la réforme, mais mon petit doigt me dit que le mal est fait et, qu'une fois de plus, les agences de voyages censées avoir été "arrosées" vont de nouveau trinquer...
Allez, un p'tit dernier pour la route ! Je me souviens qu'à propos de la réforme sur la Loi de 92, le Snav avait annoncé qu'il entreprendrait une vaste campagne d'information vers les adhérents... une fois la loi adoptée. Risible !
Et on a vu les résultats, au niveau de la base : affaiblissement de la représentativité du syndicat, contestation et demande de démission de ses dirigeants, menace de création d'un Snav-bis... bref, une bronca qui ne plaide nullement en faveur du sérieux de la profession.
Alors, à mon humble avis, faut arrêter les c... ! Une stratégie de COMMUNICATION est une chose trop sérieuse pour être confiée aux seuls membres du Snav. Il y a des spécialistes, des techniciens, des experts extérieurs qu'on doit payer pour cela et dont c'est le rôle.
Jeter aux oubliettes l'imagerie d'épinal des distributeurs de brochures
Il faut REFONDER le métier d'agent de voyages et jeter aux oubliettes l'imagerie d'épinal des distributeurs de brochures (hélas bien vivace) dans l'esprit des consommateurs. Il faudra tirer les leçons des derniers avatars mais aussi des campagnes de pub ringardes des dernières années (on aimerait bien voir les résultats en termes de notoriété...) et des budgets colossaux dépensés en pure perte.
Il urge de rebâtir l'image de l'agent de voyages de demain. Non pas celui qui attend le chaland devant la porte mais l'expert, jonglant avec les GDS pour trouver le tarif le moins cher, conseillant son client sur les aléas de telle ou telle destination, optant pour une Cie dans l'intérêt de son client et non de celui du commissionnement reversé, dénichant une VDM et présentant des tarifs aussi avantageux -sinon meilleurs que ceux qu'il a pu trouver sur internet - et, surtout, sachant fidéliser en abandonnant la politique du one shot et des frais de dossier à la tête du client...
Utopique ? J.-P. Raffarin dirait que la route est longue mais la pente est raide. Mais regardons autour de nous : nous en connaissons tous dans notre entourage, même s'ils sont encore l'exception qui confirme la règle.
Faut-il répéter que l'avenir de la profession est à ce prix ? Et que pour cela il faudra, ici et maintenant, (c'est pas de moi =;-)) réfléchir GLOBALEMENT au rôle de l'agent de voyages dans notre société ?
Si pour la Sncf "c'est possible", pourquoi ne serions nous pas capables de mettre en place une cellule de communication de crise, épaulée par des professionnels aguerris et susceptible de régir au quart de tour ? De prendre le taureau "internet" par les cornes et d'aller une fois pour toutes expliquer dans un Tour de France à tous les AGV que loin d'être "cocues", elles ont là, à portée de "mulot", le plus formidable vecteur de vente du siècle ?
Bien entendu, encore faudrait-il pour tout cela faire voler en éclats l'organisation et la conception jacobine de ce syndicat pour ouvrir la porte aux "Confédérés" de province, qui ne demandent qu'à monter à Paris, participer à l'élaboration de leur propre destin...
Mais cela ce ne 'est pas une révolte Sir... c'est une Révolution !