
Georges Colson, serait prêt à rempiler
L’Assemblée Générale de jeudi sera la dernière dans sa configuration actuelle si la réforme des statuts est acceptée. Encore faut-il que les adhérents s’expriment clairement. Verdict dans trois jours.
Les votes par correspondance arrivent doucement au siège parisien du syndicat. Les adhérents appelés à voter sur la modification de leurs statuts seraient-ils encore hésitants ou délibérément abstentionnistes ?
La demande émane de la base
Dans un syndicat patronal, l’abstentionnisme ne risque pas de favoriser les extrêmes. Cela rassure. Néanmoins il serait regrettable que le dépouillement des scrutins ne soit pas représentatif d’une tendance forte.
La demande de modification des statuts vient de la base. Elle a été clairement réclamée par les adhérents qui avaient le sentiment de ne pas être toujours défendus et compris par leur syndicat dans le cadre de leur identité professionnelle spécifique.
Dans une profession aussi diversifiée que le tourisme, l’identité à un métier est très forte et les rapports au syndicat très divers. Mais c’est aussi cette diversification qui en fait sa richesse et lui donne tout son intérêt.
L’immense majorité des adhérents voulait remplacer un Conseil national devenu une simple chambre d’enregistrement par un bureau restreint donnant toute leur autonomie aux trois métiers que sont la distribution, la production et le réceptif.
Il était également fondamental de mettre en place une représentation forte et crédible, capable de prendre rapidement des décisions. C’est dans cet esprit que les nouveaux statuts ont été rédigés.
Avez-vous la fibre syndicale ?
La future « Union des Métiers » présentera une équipe très resserrée. Ils sont actuellement une bonne cinquantaine à représenter les métiers et les régions. Ils ne seront plus que douze.
Les candidats devront être représentatifs de leur métier, avoir la fibre syndicale, un certain charisme et accepter – pourquoi pas ? - de défendre l’intérêt général au-delà de leur propre famille. Savoir : le futur président sera élu pour trois ans renouvelables deux fois.
Georges Colson, qui a traversé quelques zones de turbulences, serait prêt à reprendre du service. Après avoir été l’objet d’une cascade de critiques, il ne refuserait pas aujourd’hui d’accompagner la mise en place d’une réforme pour laquelle il s’est battu pendant ses deux années de présidence.
Les votes par correspondance arrivent doucement au siège parisien du syndicat. Les adhérents appelés à voter sur la modification de leurs statuts seraient-ils encore hésitants ou délibérément abstentionnistes ?
La demande émane de la base
Dans un syndicat patronal, l’abstentionnisme ne risque pas de favoriser les extrêmes. Cela rassure. Néanmoins il serait regrettable que le dépouillement des scrutins ne soit pas représentatif d’une tendance forte.
La demande de modification des statuts vient de la base. Elle a été clairement réclamée par les adhérents qui avaient le sentiment de ne pas être toujours défendus et compris par leur syndicat dans le cadre de leur identité professionnelle spécifique.
Dans une profession aussi diversifiée que le tourisme, l’identité à un métier est très forte et les rapports au syndicat très divers. Mais c’est aussi cette diversification qui en fait sa richesse et lui donne tout son intérêt.
L’immense majorité des adhérents voulait remplacer un Conseil national devenu une simple chambre d’enregistrement par un bureau restreint donnant toute leur autonomie aux trois métiers que sont la distribution, la production et le réceptif.
Il était également fondamental de mettre en place une représentation forte et crédible, capable de prendre rapidement des décisions. C’est dans cet esprit que les nouveaux statuts ont été rédigés.
Avez-vous la fibre syndicale ?
La future « Union des Métiers » présentera une équipe très resserrée. Ils sont actuellement une bonne cinquantaine à représenter les métiers et les régions. Ils ne seront plus que douze.
Les candidats devront être représentatifs de leur métier, avoir la fibre syndicale, un certain charisme et accepter – pourquoi pas ? - de défendre l’intérêt général au-delà de leur propre famille. Savoir : le futur président sera élu pour trois ans renouvelables deux fois.
Georges Colson, qui a traversé quelques zones de turbulences, serait prêt à reprendre du service. Après avoir été l’objet d’une cascade de critiques, il ne refuserait pas aujourd’hui d’accompagner la mise en place d’une réforme pour laquelle il s’est battu pendant ses deux années de présidence.
Pourquoi ils voteront « oui »
Franck Voragen, président du Conseil professionnel des distributeurs indépendants
« Les choses prennent une tournure favorable ; néanmoins, cela ne va pas assez vite et je crois que nous aurions pu mettre en place, le nouveau Conseil d’Administration procéder à l’élection du nouveau Président pour la fin du printemps, début de l’été afin d’être visible à Top Résa. Les distributeurs indépendants ont pris toutes les garanties pour que leurs spécificités capitalistiques soient reconnues et qu’ensemble ils puissent agir dans l’intérêt collectif. »
Thierry Debourg, Président de la région Sud-Ouest (et vice-président du SNAV)
« Ces statuts ont été acceptés et votés par le Bureau Exécutif et par le Conseil National. Ils répondent à une véritable demande. La profession évolue. Nos statuts doivent évoluer. Chaque conseil professionnel maîtrisera sa problématique.
Il sera autonome, arrêtera sa politique, gérera son budget dans une juste répartition. Nous demandions que les régions soient représentées dans le futur bureau au même titre que les conseils professionnels. Ce sera fait et les trois présidents de régions élus représenteront les trois métiers ».
Muntaz Teker, président du Conseil professionnel des producteurs
« Il fallait moderniser notre syndicat et donner une meilleure autonomie aux familles. Beaucoup de personnes se sont impliquées, ont travaillé bénévolement sur ce projet. Mais la rédaction de statuts ne fait pas tout.
Dans une association comme la notre chacun est libre et chacun doit trouver son intérêt mais notre efficacité dépendra aussi de la bonne volonté de chacun. Je voudrais que les adhérents de toutes familles comprennent qu’il faut savoir prévoir et agir sur le long terme. Chacun d’entre eux, chacun d’entre nous pourrait un jour avoir besoin d’un syndicat fort et uni.
« Les choses prennent une tournure favorable ; néanmoins, cela ne va pas assez vite et je crois que nous aurions pu mettre en place, le nouveau Conseil d’Administration procéder à l’élection du nouveau Président pour la fin du printemps, début de l’été afin d’être visible à Top Résa. Les distributeurs indépendants ont pris toutes les garanties pour que leurs spécificités capitalistiques soient reconnues et qu’ensemble ils puissent agir dans l’intérêt collectif. »
Thierry Debourg, Président de la région Sud-Ouest (et vice-président du SNAV)
« Ces statuts ont été acceptés et votés par le Bureau Exécutif et par le Conseil National. Ils répondent à une véritable demande. La profession évolue. Nos statuts doivent évoluer. Chaque conseil professionnel maîtrisera sa problématique.
Il sera autonome, arrêtera sa politique, gérera son budget dans une juste répartition. Nous demandions que les régions soient représentées dans le futur bureau au même titre que les conseils professionnels. Ce sera fait et les trois présidents de régions élus représenteront les trois métiers ».
Muntaz Teker, président du Conseil professionnel des producteurs
« Il fallait moderniser notre syndicat et donner une meilleure autonomie aux familles. Beaucoup de personnes se sont impliquées, ont travaillé bénévolement sur ce projet. Mais la rédaction de statuts ne fait pas tout.
Dans une association comme la notre chacun est libre et chacun doit trouver son intérêt mais notre efficacité dépendra aussi de la bonne volonté de chacun. Je voudrais que les adhérents de toutes familles comprennent qu’il faut savoir prévoir et agir sur le long terme. Chacun d’entre eux, chacun d’entre nous pourrait un jour avoir besoin d’un syndicat fort et uni.
Elections au SNAV : avant le 12 mars à minuit
La date butoir des élections au Snav est fixée au jeudi 8 mars 2007. Les adhérents qui ne pourraient pas assister à l’Assemblée générale Ordinaire, ont la possibilité de se faire représenter en donnant pouvoir à un membre de leur entreprise (pouvoir à remettre lors de la signature de la feuille de présence) ou à voter par correspondance, avant le 12 mars à minuit.