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Sun Resorts désormais trop à l'étroit à l'Ile Maurice

la chaîne recherche de nouveaux relais de croissance


Le groupe hôtelier Sun Resorts démarre l'année 2014 plus offensif que jamais. Pour trouver de nouveaux relais de croissance, il compte se développer à l'international et reprendre la gestion d'hôtels, certainement aux Seychelles, aux Maldives et au Sri Lanka. Une nouvelle stratégie menée tambour battant par Philippe Cassis, un ancien de Starwood. Ce dernier espère également relancer le marché mauricien. Il en appelle ainsi aux autorités locales afin qu'elles accélèrent l'ouverture du ciel.


le Vendredi 14 Mars 2014

L'équipe de Sun Resorts regonflée à bloc pour conquérir de nouvelles parts de marché. DR
L'équipe de Sun Resorts regonflée à bloc pour conquérir de nouvelles parts de marché. DR
Depuis son arrivée à la tête du groupe hôtelier Sun Resorts il y a seulement deux mois, Philippe Cassis n'a pas perdu de temps.

Après quasiment 30 années au sein du groupe Starwood, il a choisi de relever un nouveau chalenge : développer le portefeuille de Sun Resorts à l'international.

"J'ai toujours été attiré par l'Océan Indien et je suis ravi de pouvoir appliquer à un groupe à taille humaine les méthodes de travail acquises pendant mes années d'expérience chez Starwood" explique Philippe Cassis.

Sa feuille de route est déjà très claire : consolider le portefeuille existant et se développer dans de nouveaux pays.

Pour l'instant, le groupe n'a pas encore entamé les premières recherches, mais les Seychelles, les Maldives (où il possède déjà un hôtel) ou le Sri Lanka semblent déjà dans le viseur.

Mais une chose est sûre : Sun Resorts ne souhaite pas s'engager dans un nouvel achat, trop coûteux à gérer. Il préfère récupérer uniquement la gestion de nouveaux établissements.

Une plateforme interne est en développement, où ses futurs établissements partenaires pourront se greffer et bénéficier de divers services (administratif, financier, commercial)

Philippe Cassis veut également multiplier les synergies avec les autres partenaires hôteliers du principal actionnaire : le groupe Ciel, qui possède des participation chez Constance (20%) et Anahita Four Seasons (50%).

Le ciel ouvert : condition indispensable au développement de l'île Maurice

Second challenge : la consolidation de ses positions à Maurice, qui compte cinq des six adresses de Sun.

En effet, les résultats 2013 sont loin d'être excellents et le taux d'occupation d'établit à 61% avec un objectif de 69% l'an prochain.

En revanche, le marché français s'est plutôt bien comporté. Malgré une chute globale des arrivées de 4%, Sun affiche une progression de 42% du nombre de pax.

Une croissance qui n'est pas étrangère à la multiplication des offres commerciales.

Le panier moyen global a d'ailleurs chuté de 4 à 5%, pour s'établir à 200€, incluant l'Ambre (4 étoiles), repositionné en tout inclus pour les adultes. Un pari réussi, avec des réservations en avances sur les objectifs.

Au global, la situation à Maurice est loin d'être excellente. Depuis 2008, l'île n'arrive pas à dépasser la barre du million de visiteurs. La faute à la crise économique qui renchérit le prix du billet d'avion, mais pas seulement.

Maurice s'est endormie sur ses lauriers...

La destination s'est en effet endormie sur ses lauriers, traînant à séduire les nouveaux clients des pays émergents, comme les Maldives, sont principal concurrent.

"Leur situation géographique les avantage, sans oublier leur politique aérienne plus flexible, avec près de 200 vols par semaine, contre 80 à Maurice" remarque Arnaud Martin, chief marketing officer.

L'absence de ciel ouvert est un problème régulièrement soulevé par les professionnels du tourisme, sans que les autorités ne fassent grand chose pour le régler.

Certes, quelques aménagements ont été consentis, comme l'arrivée d'Emirates et de son A380 en décembre dernier, ou encore de la compagnie Thomson Airways. Cette filiale de Tui a d'ailleurs pris des engagements sur la moitié des chambres de l'Ambre.

Mais ces palliatifs sont loin d'être suffisants. "Si les autorités veulent que la situation change, elles doivent prendre des mesures immédiates et radicales " insiste Philippe Cassis, bien peu adepte de la langue de bois.

"Nous ne pouvons continuer à nous lamenter pendant encore 10 ans. Il faut donner un meilleur accès à nos hôtels et promouvoir autrement cette destination".

Car seule la croissance pourra mettre fin à la guerre des prix, dommageable à toute l'économie du tourisme mauricienne.

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