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Tourisme durable : quels conseils pour verdir son entreprise ?


On parle beaucoup des grands principes du tourisme durable, mais beaucoup moins des recettes pour l'appliquer dans son entreprise. Voici quelques conseils délivrés par les professionnels désormais rompus au maniement des labels et autres certifications, lors d'un forum de l'IFTM Top Résa.


Rédigé par Laury-Anne CHOLEZ à l'IFTM Top Résa le Mardi 27 Septembre 2011

Certifier une entreprise coûte de l'argent : entre 20 000 et 25 000 euros pour un village Club Med estime par exemple Agnès Weil la responsable développement durable - DR
Certifier une entreprise coûte de l'argent : entre 20 000 et 25 000 euros pour un village Club Med estime par exemple Agnès Weil la responsable développement durable - DR
Intégrer le développement durable dans son entreprise n'est pas si sorcier.

Il faut tout d'abord un leader, souvent incarné par le manager, qui soit motivé et convaincu par le challenge. Il devra ensuite former et motiver ses équipes, étape indispensable à la réussite de cette politique.

Car la certification est un excellent moyen de fédérer son staff autour d'un objectif commun tout à fait louable et éthique.

Les clients devancent même parfois l'entreprise dans sa démarche. « Les acheteurs veulent aujourd'hui des fournisseurs responsables » explique Silvia Nepote, auditrice à la SNCF.

« Nous avons du former nos forces de ventes afin qu'elles puissent cibler la maturité développement durable de leur interlocuteur et leur expliquer les engagements de l'entreprise ». Une bonne façon de se démarquer des concurrents et de générer du business.

Rentabilité à long terme

Reste ensuite à encadrer mais surtout à évaluer les effets de cette politique, pour ensuite les traduire en gain financiers.

Car certifier une entreprise coûte de l'argent : entre 20 000 et 25 000 euros pour un village Club Med estime par exemple Agnès Weil la responsable développement durable. « Mais cela dépend énormément du pays dans lequel on se trouve ».

Chez Cap France, une fédération de villages vacances qui a créé son propre label Chouette Nature, certains adhérents sont trop loin des objectifs à atteindre.

« J'ai dû refuser d'intégrer l'un de nos membres qui, avec 400 000 euros de chiffre d'affaires, aurait du débourser 10 000 euros pour se mettre à niveau. C'est impossible. Il ne faut pas que la politique de développement durable remette en cause sa santé économique » explique Jean-Michel Coeffe, le directeur de Cap France.

Mais finalement, pour ceux qui ont le temps et les moyens financiers de s'engager, les résultats sont positifs. Outre le gain d'image pour la marque, les fonds engagés dans la rénovation et la formation sont récupérés dans les deux ou trois années qui suivent.

Une bonne raison pour se lancer.

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