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Union des Aéroports Français : nouveau record avec 175 millions de passagers en 2014

Les tops et les flops des aéroports français


L'Union des Aéroports Français (UAF) a présenté jeudi 12 février son classement annuel des aéroports nationaux. Le trafic a dépassé un nouveau record, avec 175 millions de passagers, essentiellement tiré par les compagnies low-cost. Mais ces performances restent inférieures à celles nos voisins européens.


le Jeudi 12 Février 2015

LUIDER, Emile - LA COMPANY pour Aéroports de Paris
LUIDER, Emile - LA COMPANY pour Aéroports de Paris
Les aéroports français sont en petite forme.

Malgré un nouveau record du nombre de passagers, avec 175 millions de clients (+2%), leurs performances sont désormais inférieures à celles de nos voisins européens, qui affichent des taux de progression de 5,4%.

"L'année a été marquée par la grève d'Air France qui a plombé nos statistiques. A Toulouse par exemple, cela nous a couté 1,5 points de croissance " explique Jean-Michel Vernhes, le président de l'Union des Aéroports Français (UAF) et directeur de l'aéroport de Toulouse.

A cause de ce mouvement social, le trafic international affiche une meilleure santé que les lignes intérieures.

Ce qui booste les résultats des aéroports parisiens, qui progressent de 2,6% contre 1,5% pour les plateformes de province.

Certaines tirent toutefois leur épingle du jeu comme Dôle-Jura (+44,6%) Saint-Etienne (+12,3%) Figari (+11,8%) ou encore Bâle-Mulhouse (+10,9%).

D'autres en revanche sont en difficulté : Lorient (-25,8%) Rodez (-15%) Deauville (-17%) Dinard (12,8%).

L'Outre-Mer reste à l'étale avec une croissance de 1%. Notons toutefois la performance de Nouméa qui progresse de 9% ainsi que de Mayotte (+5%).

Les low-cost toujours champions de la croissance

D'une manière générale, la croissance du trafic est portée par les low-cost, qui progressent de 12,6% pour un total de 43,5 millions de passagers.

En province, ces compagnies représentent désormais 38,7% de l'activité contre 36,5% l'an passé.

Ces opérateurs sont à l'origine des incroyables envolées de certaines plateformes, comme Dôle où elles pèsent 87% de l'activité, Saint-Etienne (92% de l'activité) et Bâle-Mulhouse (59% de l'activité).

En parallèle, la baisse du nombre de mouvements se poursuit (-1,7%) ce qui prouve une meilleure rationalisation de la flotte.

Un phénomène qui érode quelque peu les recettes des aéroports mais qui leur offre en échange une meilleure marge de manœuvre en terme de capacités.

Car du coté financier, les chiffres d'affaires sont en hausse, notamment à Toulouse (121 M€ contre 117 M€ en 2013) Bâle-Mulhouse (117 M€ contre 109 l'an passé) ou Nantes (63 M€ contre 59 l'an passé).

"Cette progression du chiffre d'affaires ne s'est pas accompagnée d'une hausse trop importante des redevances aéroportuaires" assure Jean-Michel Vernhes.

Les aéroports promettent de faire des efforts pour rationaliser la sûreté.

La question des taxes reste un sujet éminemment sensible dans la profession.

L'UAF s'oppose notamment aux conclusions du rapport Leroux, qui estime que les aéroports devraient mieux partager leurs bénéfices avec les compagnies.

"C'est un raisonnement simpliste et ce n'est pas la politique suivie dans d'autres pays. Nous sommes contre cette stigmatisation " s'exclame Jean-Michel Vernhes.

D'après lui, ses membres auraient augmenté leurs taxes d'au maximum 1%, voire même pas du tout, comme à Bordeaux et à Toulouse.

Il assure également que les aéroports promettent de faire des efforts afin de mieux rationaliser leurs dépenses de sureté, qui s'élèvent chaque année un milliard d'euros.

Autre point d'achoppement concernant le rapport Leroux, l'ouverture des aéroports de province aux compagnies du Golfe.

"Le transport aérien français doit se développer avec ceux qui en ont les moyens. En France, nous avons deux fois moins de liaisons vers les régions du Golfe par rapport Allemagne et un quart de moins par rapport à l'Angleterre ".

Ces nouvelles lignes seraient cruciales pour développer l'ensemble d'un territoire. On estime en effet que 10% de connectivité supplémentaire engendrait une croissance de 0,5% du PIB.

Rappelons qu'aujourd'hui en France, le transport aérien représente 1,141 millions d'emploi et 4% du PIB et contribue à l'économie pour 81,60 milliards d'euros.

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