
François-Xavier Genar, secrétaire général adjoint de l'APST, à la convention des EDV Grand-Est - Photo CE
François-Xavier Genar, secrétaire général adjoint de l'APST est revenu, à l'occasion de la convention des Entreprises du Voyage Grand-Est, sur les chiffres clés de l'association.
Il a rappelé que l'organisme de garantie compte 3 410 adhérents. "En prospect, cette année, nous avons 186 dossiers dans les tuyaux" a-t-il précisé.
L'APST reçoit environ une cinquantaine de demandes par mois, mais seuls 25 en moyenne sont complets et sont étudiés en comité de suivi. "Sur ces 25 dossiers mensuels, le taux d'acceptation est de 83%, c'est stable par rapport à l'année dernière qui atteignait 84%."
A lire aussi : Douai : Albatour Voyages placé en redressement judiciaire
"Entre les sorties - arrêts d’activité, cessions ou défaillances - et les renouvellements, on reste en positif, quoi qu’il en soit" ajoute François-Xavier Genar qui précise que, parmi ces demandes de nouveaux adhérents, il y a environ 4 à 5 demandes de régularisation de personnes qui ne respectaient pas jusqu'ici les règles d'immatriculation.
"Notre politique, c’est que dès lors qu’un dossier est financièrement viable, nous préférons accompagner sa régularisation plutôt que de le laisser poursuivre une activité exercée illégalement."
Il a rappelé que l'organisme de garantie compte 3 410 adhérents. "En prospect, cette année, nous avons 186 dossiers dans les tuyaux" a-t-il précisé.
L'APST reçoit environ une cinquantaine de demandes par mois, mais seuls 25 en moyenne sont complets et sont étudiés en comité de suivi. "Sur ces 25 dossiers mensuels, le taux d'acceptation est de 83%, c'est stable par rapport à l'année dernière qui atteignait 84%."
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"Entre les sorties - arrêts d’activité, cessions ou défaillances - et les renouvellements, on reste en positif, quoi qu’il en soit" ajoute François-Xavier Genar qui précise que, parmi ces demandes de nouveaux adhérents, il y a environ 4 à 5 demandes de régularisation de personnes qui ne respectaient pas jusqu'ici les règles d'immatriculation.
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35 dossiers ont été ouverts au titre de défaillances
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Depuis janvier, 35 dossiers ont été ouverts au titre de défaillances, dont 13 pour lesquels la garantie financière a déjà été libérée.
"La grande majorité concerne des petites structures, avec des volumes d’affaires inférieurs à un million d’euros", a-t-il précisé. "Seule une seule entreprise concernée atteignait 7 millions d’euros".
Si le premier trimestre a laissé craindre une hausse des faillites, la tendance s’est normalisée au second : "Sur les six premiers mois, on retrouve exactement les chiffres de l’année dernière", a souligné le secrétaire général adjoint, qui table sur une année 2025 "plutôt stable".
Pour évaluer le risque, François-Xavier Genar a détaillé la méthodologie d’évaluation des dossiers : analyse des liasses fiscales, rapports des commissaires aux comptes, comptes consolidés, voire volume d'affaires prévisionnel...
"On calcule une garantie théorique fondée sur l’activité annuelle déclarée (ventes de forfaits en direct, prestations sèches, groupes... ndlr), qui sert de base pour fixer la cotisation et les contre-garanties", a-t-il expliqué.
"Pour les dossiers examinés en comité des risques - c’est-à-dire ceux dont le volume d’affaires en forfaits dépasse 5 millions d’euros - nous demandons aussi les prévisions de volume d’affaires pour nous projeter sur l'année à venir. Cela représente environ 400 dossiers sur les 3 400 adhérents."
"La grande majorité concerne des petites structures, avec des volumes d’affaires inférieurs à un million d’euros", a-t-il précisé. "Seule une seule entreprise concernée atteignait 7 millions d’euros".
Si le premier trimestre a laissé craindre une hausse des faillites, la tendance s’est normalisée au second : "Sur les six premiers mois, on retrouve exactement les chiffres de l’année dernière", a souligné le secrétaire général adjoint, qui table sur une année 2025 "plutôt stable".
Pour évaluer le risque, François-Xavier Genar a détaillé la méthodologie d’évaluation des dossiers : analyse des liasses fiscales, rapports des commissaires aux comptes, comptes consolidés, voire volume d'affaires prévisionnel...
"On calcule une garantie théorique fondée sur l’activité annuelle déclarée (ventes de forfaits en direct, prestations sèches, groupes... ndlr), qui sert de base pour fixer la cotisation et les contre-garanties", a-t-il expliqué.
"Pour les dossiers examinés en comité des risques - c’est-à-dire ceux dont le volume d’affaires en forfaits dépasse 5 millions d’euros - nous demandons aussi les prévisions de volume d’affaires pour nous projeter sur l'année à venir. Cela représente environ 400 dossiers sur les 3 400 adhérents."
APST : bientôt un outil d'IA pour analyser les comptes
L’échelle de risque, graduée en 4 niveaux de « faible » à « élevé », détermine le niveau de contre-garanties exigé, fixé à 25% de la garantie théorique pour les dossiers les plus solides.
Les comptes des adhérents sont analysés chaque année, et l’APST développe un outil d’intelligence artificielle destiné à en faciliter l’examen.
Depuis l'année dernière, le conseil d'administration a voté l'allègement des contre-garanties pour tous les adhérents dont le volume d'affaires en forfait est inférieur à 2 millions et qui font du groupe avec un nombre de participants limité à 15 personnes maximum. "En contrepartie, elles paient une cotisation légèrement plus élevée de 10%"
L'APST réfléchit à élargir encore l'allègement des contre-garanties, mais "il est encore un peu tôt pour évoquer le sujet" a conclu François-Xavier Genar.
Les comptes des adhérents sont analysés chaque année, et l’APST développe un outil d’intelligence artificielle destiné à en faciliter l’examen.
Depuis l'année dernière, le conseil d'administration a voté l'allègement des contre-garanties pour tous les adhérents dont le volume d'affaires en forfait est inférieur à 2 millions et qui font du groupe avec un nombre de participants limité à 15 personnes maximum. "En contrepartie, elles paient une cotisation légèrement plus élevée de 10%"
L'APST réfléchit à élargir encore l'allègement des contre-garanties, mais "il est encore un peu tôt pour évoquer le sujet" a conclu François-Xavier Genar.