Tiens donc ! Et pourquoi tout à coup la "ringardise" présumée de la marque au Trident serait-elle devenue "tendance" ? La complémentarité des activités ? Difficile à croire. Les deux entreprises seraient plutôt sur des segments concurrents.
Un savoir faire qu'apporterait le Club Med à son nouvel actionnaire de référence ? Franchement, je ne vois pas...
Certes le Club a réduit considérablement son déficit mais cela a été acquis davantage par le délestage des "branches mortes" (fermeture de certains villages et de filiales déficitaires) et un plan social, que par une véritable reconquête de parts de marché.
La tentative d'élargissement de la distribution auprès des agences de voyage, timorée et "gourmande" en termes de temps, a été peu "payante" (surtout pour les AGV) dans tous les sens du terme.
résultat négatif pour la troisième année consécutive
Et puis, même si la réduction des pertes est très nette, les chiffres sont têtus : le Club Med a tout de même encaissé, si l'on ose dire, pour la troisième année consécutive un résultat négatif en 2003, avec une perte nette de 94 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 1,609 milliard d'euros.
Après les pertes abyssales que lui ont coûté son incursion dans des métiers parallèles (tour operating) et le gâchis qui en a résulté, on comprendrait mal que le Groupe hôtelier français "remette le couvert."
D'un autre côté, à qui fera-t-on croire qu'il accepte d'investir 252 millions d'euros, tout en laissant le contrôle entier de l'entreprise à la direction actuelle et sans contrepartie aucune, comme le prétend H. Giscard d'Estaing ?
Le Groupe hôtelier a trop d'expérience pour se contenter d'être un sleeping partner. Alors quels pourraient être les scénarii possibles ?
Accor rêve-t-il encore d'un groupe intégré ?
Celui qui vient immédiatement à l'esprit est l'opportunisme financier. Un "Aller/retour", comme on dit dans le jargon financier qui permettrait à Accor d'encaisser, dès le redressement de la marque au Trident, une confortable plus value. Il l'a déjà pratiqué en entrant dans le capital du Club entre 1989 et 1997 puis en recédant sa participation de 2,36%.
L'autre scénario est plutôt d'ordre stratégique. Il pourrait signifier la mise en commun dans un 2e temps des ressources du tour operating, en mettant en batterie Jet tours, Go Voyage et Frantour. Mais si tel était le cas, cela signifierait également qu'Accor n'est plus à 100% en phase avec ses partenaires de l'Alliance.T avec qui il prônait, il y a peu, la spécialisation des métiers.
Autrement dit, il repartirait sur le sentier (semé d'embûches) de la création d'un groupe intégré. Bien entendu, nous ne faisons ici qu'échafauder des hypothèses.
Qui vivra verra !
Un savoir faire qu'apporterait le Club Med à son nouvel actionnaire de référence ? Franchement, je ne vois pas...
Certes le Club a réduit considérablement son déficit mais cela a été acquis davantage par le délestage des "branches mortes" (fermeture de certains villages et de filiales déficitaires) et un plan social, que par une véritable reconquête de parts de marché.
La tentative d'élargissement de la distribution auprès des agences de voyage, timorée et "gourmande" en termes de temps, a été peu "payante" (surtout pour les AGV) dans tous les sens du terme.
résultat négatif pour la troisième année consécutive
Et puis, même si la réduction des pertes est très nette, les chiffres sont têtus : le Club Med a tout de même encaissé, si l'on ose dire, pour la troisième année consécutive un résultat négatif en 2003, avec une perte nette de 94 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 1,609 milliard d'euros.
Après les pertes abyssales que lui ont coûté son incursion dans des métiers parallèles (tour operating) et le gâchis qui en a résulté, on comprendrait mal que le Groupe hôtelier français "remette le couvert."
D'un autre côté, à qui fera-t-on croire qu'il accepte d'investir 252 millions d'euros, tout en laissant le contrôle entier de l'entreprise à la direction actuelle et sans contrepartie aucune, comme le prétend H. Giscard d'Estaing ?
Le Groupe hôtelier a trop d'expérience pour se contenter d'être un sleeping partner. Alors quels pourraient être les scénarii possibles ?
Accor rêve-t-il encore d'un groupe intégré ?
Celui qui vient immédiatement à l'esprit est l'opportunisme financier. Un "Aller/retour", comme on dit dans le jargon financier qui permettrait à Accor d'encaisser, dès le redressement de la marque au Trident, une confortable plus value. Il l'a déjà pratiqué en entrant dans le capital du Club entre 1989 et 1997 puis en recédant sa participation de 2,36%.
L'autre scénario est plutôt d'ordre stratégique. Il pourrait signifier la mise en commun dans un 2e temps des ressources du tour operating, en mettant en batterie Jet tours, Go Voyage et Frantour. Mais si tel était le cas, cela signifierait également qu'Accor n'est plus à 100% en phase avec ses partenaires de l'Alliance.T avec qui il prônait, il y a peu, la spécialisation des métiers.
Autrement dit, il repartirait sur le sentier (semé d'embûches) de la création d'un groupe intégré. Bien entendu, nous ne faisons ici qu'échafauder des hypothèses.
Qui vivra verra !