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Aérien : TourCom dénonce le manque de fermeté de l'Europe

Richard Vainopoulos souhaite la création d’une caisse de garantie


Dans un communiqué de presse, le Président de TourCom dénonce le manque de précision et de fermeté de la réglementation adoptée par le Parlement européen le 11 juillet dernier pour améliorer la protection des passagers en cas de faillite. Selon lui, l’Europe doit aller plus loin en imposant à IATA la création d’une caisse de garantie financée par une taxe légère sur les billets.


Rédigé par La rédaction le Lundi 16 Juillet 2007

S’il se félicite de la volonté de l’Union européenne de renforcer la responsabilité des compagnies aériennes, Richard Vainopoulos déplore dans un communiqué de presse le manque d’efficacité du dispositif adopté.

« Parce qu’il ne prévoit aucune modalité précise ni aucune disposition contraignante pour les compagnies aériennes, le texte du Parlement a toutes les chances de rester lettre morte ».

Le texte oblige seulement les compagnies à disposer d’une « couverture suffisante » pour rembourser ou rapatrier leurs passagers en cas de faillite.

Une imprécision que dénonce le Président de TourCom : « A quelle hauteur une couverture est-elle considérée comme suffisante ? S’il s’agit d’une assurance, comment la faire jouer dans une situation d’urgence, où il faut organiser en quelques heures le retour de milliers de passagers bloqués à l’étranger ? S’il s’agit d’un système de garantie, qui le finance et qui le gère ? ».

Défense du consommateur ou du lobby aérien ?

Aérien : TourCom dénonce le manque de fermeté de l'Europe
Et de conclure : « Autant dire que si le texte est adopté en l’état par le Conseil des ministres européens, il faudra reconnaître le nouveau coup de maître des lobbyistes du secteur aérien ! Les agences de voyages n’ont pas la chance d’être aussi bien défendues… ».

Pour Richard Vainopoulos, il est temps que l’Union européenne fasse preuve de courage vis-à-vis des transporteurs aériens en allant au-delà des mesures floues et des déclarations d’intention et en imposant purement et simplement la création d’une caisse de garantie. Selon lui, cette caisse devrait être financée par une taxe minime, d’un montant inférieur à un euro, prélevée sur chaque billet d’avion.

« Il est grand temps de faire le ménage parmi le maquis de taxes et de conserver celles qui apportent un avantage concret pour le consommateur. En l’occurrence, cette taxe lui permettra d’être protégé en échange de quelques centimes d’euros », explique-t-il.

S’agissant de l’opposition des grandes compagnies aériennes face à un projet qui ne concernerait que les canards boiteux, Richard Vainopoulos rappelle que « les difficultés rencontrées récemment par Alitalia ou Iberia ou, il y a quelques années, par Air France, montrent qu’aucune compagnie n’est à l’abri du dépôt de bilan.

Selon la solution qu’elle retiendra finalement, l’Union européenne va nous montrer dans quelle voie elle s’engage : la défense des consommateurs, dont elle clame qu’elle fait sa priorité, ou celle du lobby aérien ».
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Commentaires

1.Posté par philippe beissier le 17/07/2007 09:52 | Alerter
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Assurement c'est le bons sens que de créer cette caisse de garantie et pourquoi ne pas faire une action commune de l'ensemble des réseaux et de toutes les agences de voyages avec le soutien du SNAV et de l'APS.
Le cout serait moindre que celui de la taxe Chirac et la légitimité évidente pour les consomateurs.
Est-il possible un jour que nous soyons unis pour une cause qui nous concerne réelement ?? Je serai ravi que cela arrive, mais c'est pas gagné.

2.Posté par JP LUCE le 17/07/2007 10:25 | Alerter
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Les simples mesures de bon sens qui nous semblent à nous évidentes, ne sont malheureusement pas, en général, celles visées par nos instances. Tu as parfaitement raison Richard, lorsque que l'on mesure les garanties qui nous sont demandées à nous, les " petits ", l'on se rend compte du fossé qui nous sépare de ces compagnies parfois mastodontes.

3.Posté par Ledoux le 24/10/2007 00:04 | Alerter
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Un témoignage concernant www.voyages-sncf.com/
J’ai réservé un Paris - Hambourg, Aller le 30 oct. 2007 - (Voyage n° 1565580492) et retour le 6 novembre, pour moi-même et mes 2 fils. Réservation faite lundi 22/10 vers 22h00. Par retour je reçois une confirmation par email (portant 22H38 comme heure d’envoi alors qu’il était 22H03). Constatant que je m’étais trompé d’1 jour pour le départ (j’ai réservé le 30 au lieu du 31), à 22H04 j’envoie un mail à serviceclient@support.voyages-sncf.com leur demandant de noter mon erreur et de me permettre d’effectuer la modification si possible sans coût. La réponse à ce mail (dossier 103462434) m’indiquait que sous 24h j’aurais une réponse. Je n’ai toujours aucun retour écrit de leur part. J’ai aussi téléphoné mais le service était fermé.
Ce matin je téléphone au service client dès l’ouverture à 8h. On me dit que la modification est impossible et que quoiqu’il en soit, dans le tourisme, il n’y a aucun délai de rétractation.
En désespoir de cause, j’ai fait annuler les 3 billets. Me seront remboursés dans un délai de 6 à 12 semaines, les taxes mais pas les billets. Sur un total de 379€ seul 206€ me seront remboursés.
Choqué par ces pratiques commerciales et par le service quasi inexistant j'ai adressé copie de cette lettre à la direction d'Expedia ainsi qu'à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes




































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