L'explosion a eu lieu à 17h45 heure locale (15h45 GMT) heure d'affluence sur un souk particulièrement prisé des touristes et des Egyptiens situé près d'Al-Azhar.
"Un Américain et une Française" ont été tués, a indiqué un haut responsable du ministère de la Santé, Ahmad Adel, présent sur les lieux de l'attentat.
Le ministère de l'Intérieur égyptien a confirmé la mort de deux personnes, dont une Française, et a annoncé le chiffre de 18 blessés: quatre Français, trois Américains, un Italien, un Turc et neuf Egyptiens. Deux de ces blessés sont dans un état "critique".
A Washington, un responsable interrogé sur l'annonce de la mort d'un Américain n'a pu la confirmer. "Pour le moment, nous avons confirmation qu'au moins trois citoyens américains sont blessés", a-t-il dit.
Touristes clairement visés
Selon des témoins, l'attentat a été commis à l'aide d'une motocyclette piégée qui a explosé devant une parfumerie de la rue Ghoar al-Kaïd, qui borde le marché de Khan al-Khalili, dans le Vieux Caire islamique. Le directeur de la sécurité du Caire, Nabil el Azabi, a déclaré de son côté qu'un piéton avait lancé la bombe dans la foule.
L'explosion a eu lieu à 17h45 heure locale (15h45 GMT) heure d'affluence sur ce souk particulièrement prisé des touristes et des Egyptiens, situé près d'Al-Azhar, la plus vieille université islamique du monde.
Des centaines de policiers se sont déployés autour du lieu de l'attentat, empêchant tout passage. Curieux et journalistes étaient maintenus à au moins 200 mètres du lieu de la déflagration, qui, selon des témoins a creusé un cratère d'un mètre de profondeur et de deux mètres de diamètre.
3 autres français blessés
Le ministre de l'Intérieur, Habib al-Adli s'est lui aussi rendu sur place. Tous les blessés ont été admis à l'hôpital al-Hussein, proche du lieu de l'attentat. Selon le ministère de l'Intérieur, c'est là que la touriste française est décédée. Sa mort a été confirmée par le Quai d'Orsay, qui a parlé de trois autres Français blessés. Selon des témoins, les trois blessés sont de la même famille.
L'explosion a visiblement consterné les commerçants du quartier, qui représente une importante source de devises pour l'économie égyptienne.
Certains ont baissé leur rideau bien avant l'heure, de nombreux autres se sont réfugiés dans leur échoppe observant un mutisme total, alors qu'habituellement, nombre de boutiques sont ouvertes jusqu'à une heure avancée dans la nuit, proposant objets artisanaux, tissus, parfums, cuirs ou produits pour la vie de tous les jours
Dernier attentat : Taba en octobre 2004
Le quartier très fréquenté en fin d'après-midi, surtout en cette saison, a été immédiatement déserté par les touristes.
Cet attentat est le premier visant des touristes en Egypte depuis les trois attentats anti-israéliens synchronisés qui avaient fait 34 morts dans la station balnéaire de Taba (est du Sinaï) et dans deux camps touristiques des environs, il y a exactement sept mois, le 7 octobre 2004.
Selon des témoins, il y a dix jours, des touristes hongrois avaient été attaqués à l'arme blanche à Khan al-Khalili, par plusieurs inconnus, sans que l'on sache s'il s'agissait d'un attentat les visant en tant que touristes ou d'une altercation privée.
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
Le ministère de l'Intérieur égyptien a confirmé la mort de deux personnes, dont une Française, et a annoncé le chiffre de 18 blessés: quatre Français, trois Américains, un Italien, un Turc et neuf Egyptiens. Deux de ces blessés sont dans un état "critique".
A Washington, un responsable interrogé sur l'annonce de la mort d'un Américain n'a pu la confirmer. "Pour le moment, nous avons confirmation qu'au moins trois citoyens américains sont blessés", a-t-il dit.
Touristes clairement visés
Selon des témoins, l'attentat a été commis à l'aide d'une motocyclette piégée qui a explosé devant une parfumerie de la rue Ghoar al-Kaïd, qui borde le marché de Khan al-Khalili, dans le Vieux Caire islamique. Le directeur de la sécurité du Caire, Nabil el Azabi, a déclaré de son côté qu'un piéton avait lancé la bombe dans la foule.
L'explosion a eu lieu à 17h45 heure locale (15h45 GMT) heure d'affluence sur ce souk particulièrement prisé des touristes et des Egyptiens, situé près d'Al-Azhar, la plus vieille université islamique du monde.
Des centaines de policiers se sont déployés autour du lieu de l'attentat, empêchant tout passage. Curieux et journalistes étaient maintenus à au moins 200 mètres du lieu de la déflagration, qui, selon des témoins a creusé un cratère d'un mètre de profondeur et de deux mètres de diamètre.
3 autres français blessés
Le ministre de l'Intérieur, Habib al-Adli s'est lui aussi rendu sur place. Tous les blessés ont été admis à l'hôpital al-Hussein, proche du lieu de l'attentat. Selon le ministère de l'Intérieur, c'est là que la touriste française est décédée. Sa mort a été confirmée par le Quai d'Orsay, qui a parlé de trois autres Français blessés. Selon des témoins, les trois blessés sont de la même famille.
L'explosion a visiblement consterné les commerçants du quartier, qui représente une importante source de devises pour l'économie égyptienne.
Certains ont baissé leur rideau bien avant l'heure, de nombreux autres se sont réfugiés dans leur échoppe observant un mutisme total, alors qu'habituellement, nombre de boutiques sont ouvertes jusqu'à une heure avancée dans la nuit, proposant objets artisanaux, tissus, parfums, cuirs ou produits pour la vie de tous les jours
Dernier attentat : Taba en octobre 2004
Le quartier très fréquenté en fin d'après-midi, surtout en cette saison, a été immédiatement déserté par les touristes.
Cet attentat est le premier visant des touristes en Egypte depuis les trois attentats anti-israéliens synchronisés qui avaient fait 34 morts dans la station balnéaire de Taba (est du Sinaï) et dans deux camps touristiques des environs, il y a exactement sept mois, le 7 octobre 2004.
Selon des témoins, il y a dix jours, des touristes hongrois avaient été attaqués à l'arme blanche à Khan al-Khalili, par plusieurs inconnus, sans que l'on sache s'il s'agissait d'un attentat les visant en tant que touristes ou d'une altercation privée.
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
