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TourMaG : Comment est structuré le groupe Wonderbox à ce jour, aprÚs les annonces récentes de croissance externe ?
Fabrice LĂ©pine : Notre groupe a annoncĂ© en mai dernier l'intention dâacquĂ©rir notre concurrent Smartbox auprĂšs de son propriĂ©taire Otium Capital, Ă lâexception de sa filiale britannique.
Lâacquisition est justifiĂ©e par les deux entitĂ©s de Smartbox : le dĂ©partement des coffrets cadeaux et la plateforme de rĂ©servation de courts sĂ©jours Weekendesk.
Le processus est soumis Ă diffĂ©rentes autorisations des autoritĂ©s de la concurrence en France, en Espagne et au Portugal, et nous espĂ©rons quâil sera achevĂ© dâici quelques semaines, quelques mois au plus tard.
TourMaG : Comment pourrait se profiler le nouvel ensemble ?
Fabrice LĂ©pine :Il est difficile de rĂ©pondre avec prĂ©cision tant que nous nâavons pas obtenu les autorisations attendues. Ce qui est certain, câest la persistance des deux marques qui ont chacune une notoriĂ©tĂ© forte et qui sont complĂ©mentaires en matiĂšre de distribution.
Quand Wonderbox a une stratĂ©gie plutĂŽt retail, avec des points de vente physique, Smartbox est davantage axĂ© sur la distribution digitale et encore davantage avec sa filiale Weekendesk. Au total, Smartbox pĂšse 387 millions de volume dâaffaires en 2021.
Notre production de coffrets-cadeaux sâorganise historiquement autour de quatre grandes thĂ©matiques
TourMaG : En attendant cette intĂ©gration et lâĂ©largissement de votre pĂ©rimĂštre, quel est actuellement le panel des productions de Wonderbox ?
Fabrice LĂ©pine : Nous existons depuis 2005 et nous sommes aujourdâhui prĂ©sent dans 13 pays, principalement en Europe, mais aussi en AmĂ©rique du Nord, basĂ© Ă New-York et QuĂ©bec.
Actif dans les coffrets mais aussi les cartes cadeaux ainsi que dans la rĂ©servation d'activitĂ©s et les plateformes d'incentive, le groupe Wonderbox a gĂ©nĂ©rĂ© un volume d'affaires de 325 millions dâeuros en 2022.
Lire aussi : Coffrets cadeaux : Wonderbox souhaite reprendre Smartbox
Notre production de coffrets-cadeaux sâorganise historiquement autour de quatre grandes thĂ©matiques : le sĂ©jour classique, le bien-ĂȘtre, les activitĂ©s sportives et la gastronomie. En lâespace de cinq ans, entre 2016 et 2021, nous avons rĂ©alisĂ© une douzaine dâacquisitions qui nous ont permis dâexplorer des domaines complĂ©mentaires.
Ce qui fait que nous proposons aussi de la billetterie simple dans les parcs dâattraction, de la billetterie de matchs de foot, de rugby, de handball ou de basket en association avec des clubs comme lâOlympique de Marseille, le FC Nantes ou Rennes, de mĂȘme avec lâAS Roma ou le FC Barcelone ou Porto. Plus rĂ©cemment nous avons combinĂ© dans nos coffrets lâaccĂšs au match et le sĂ©jour, Ă lâinstar dâun coffret OM plus hĂ©bergement.
Nous avons aussi dĂ©veloppĂ© une billetterie spĂ©cifique pour les spectacles comme des One Man Shows, Stand Up de Paris ou des comĂ©dies musicales du type du Roi Lion. Lâoffre culturelle sâest Ă©largie rĂ©cemment Ă lâaccĂšs Ă des musĂ©es et nous travaillons sur la vente de grandes expositions.
Fabrice LĂ©pine : Nous existons depuis 2005 et nous sommes aujourdâhui prĂ©sent dans 13 pays, principalement en Europe, mais aussi en AmĂ©rique du Nord, basĂ© Ă New-York et QuĂ©bec.
Actif dans les coffrets mais aussi les cartes cadeaux ainsi que dans la rĂ©servation d'activitĂ©s et les plateformes d'incentive, le groupe Wonderbox a gĂ©nĂ©rĂ© un volume d'affaires de 325 millions dâeuros en 2022.
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Notre production de coffrets-cadeaux sâorganise historiquement autour de quatre grandes thĂ©matiques : le sĂ©jour classique, le bien-ĂȘtre, les activitĂ©s sportives et la gastronomie. En lâespace de cinq ans, entre 2016 et 2021, nous avons rĂ©alisĂ© une douzaine dâacquisitions qui nous ont permis dâexplorer des domaines complĂ©mentaires.
Ce qui fait que nous proposons aussi de la billetterie simple dans les parcs dâattraction, de la billetterie de matchs de foot, de rugby, de handball ou de basket en association avec des clubs comme lâOlympique de Marseille, le FC Nantes ou Rennes, de mĂȘme avec lâAS Roma ou le FC Barcelone ou Porto. Plus rĂ©cemment nous avons combinĂ© dans nos coffrets lâaccĂšs au match et le sĂ©jour, Ă lâinstar dâun coffret OM plus hĂ©bergement.
Nous avons aussi dĂ©veloppĂ© une billetterie spĂ©cifique pour les spectacles comme des One Man Shows, Stand Up de Paris ou des comĂ©dies musicales du type du Roi Lion. Lâoffre culturelle sâest Ă©largie rĂ©cemment Ă lâaccĂšs Ă des musĂ©es et nous travaillons sur la vente de grandes expositions.
Nous travaillons avec plus de 24 000 partenaires dans le monde
TourMaG : Cette diversification vous permet-elle de mieux équilibrer vos activités historiques ?
Fabrice Lépine : La vente de coffrets-cadeaux « traditionnels » représente encore 50% de nos ventes, environ, mais nous cherchons effectivement à nous diversifier.
TourMaG : Combien de partenaires avez-vous dans votre base ?
Fabrice LĂ©pine : Nous travaillons avec plus de 24 000 partenaires dans le monde qui reprĂ©sentent au total autour de 100 000 activitĂ©s diffĂ©rentes. Nous avons une relation contractuelle directe avec lâensemble de ces partenaires pour Ă©laborer chacune de nos offres. Il nây a pas dâoutil ou de plateforme universelle qui nous permettrait dâĂȘtre en ligne en temps rĂ©el avec autant de prestataires dans des secteurs trĂšs diffĂ©rents les uns des autres.
Lâune de nos filiales, Funbooker, fonctionne dĂ©jĂ comme une plateforme de rĂ©servation mais sur une partie de notre offre uniquement sur les activitĂ©s de loisirs. Nous souhaiterions disposer dâune centrale de rĂ©servation instantanĂ©e en ligne, mais pour lâinstant cette centrale est une assistance Ă disposition des possesseurs de coffrets pour les mettre en Ćuvre.
TourMaG : Câest le cas pour toutes vos activitĂ©s ?
Fabrice Lépine : Non, dans le cas de la billetterie, nous sommes connectés en temps réel avec nos partenaires.
Fabrice Lépine : La vente de coffrets-cadeaux « traditionnels » représente encore 50% de nos ventes, environ, mais nous cherchons effectivement à nous diversifier.
TourMaG : Combien de partenaires avez-vous dans votre base ?
Fabrice LĂ©pine : Nous travaillons avec plus de 24 000 partenaires dans le monde qui reprĂ©sentent au total autour de 100 000 activitĂ©s diffĂ©rentes. Nous avons une relation contractuelle directe avec lâensemble de ces partenaires pour Ă©laborer chacune de nos offres. Il nây a pas dâoutil ou de plateforme universelle qui nous permettrait dâĂȘtre en ligne en temps rĂ©el avec autant de prestataires dans des secteurs trĂšs diffĂ©rents les uns des autres.
Lâune de nos filiales, Funbooker, fonctionne dĂ©jĂ comme une plateforme de rĂ©servation mais sur une partie de notre offre uniquement sur les activitĂ©s de loisirs. Nous souhaiterions disposer dâune centrale de rĂ©servation instantanĂ©e en ligne, mais pour lâinstant cette centrale est une assistance Ă disposition des possesseurs de coffrets pour les mettre en Ćuvre.
TourMaG : Câest le cas pour toutes vos activitĂ©s ?
Fabrice Lépine : Non, dans le cas de la billetterie, nous sommes connectés en temps réel avec nos partenaires.
Il est concevable de trouver des pistes de travail communes avec Alentour
TourMaG : Est-ce que la plateforme Alentour qui recense de multiples activités pour les mettre en ligne pourrait devenir un partenaire ?
Fabrice LĂ©pine : Nous observons leur dĂ©veloppement avec intĂ©rĂȘt mais nous nâavons pas encore de contact direct. Jâai dĂ©jĂ rencontrĂ© son prĂ©sident, TimothĂ©e de Roux, dans une vie antĂ©rieure et il est concevable de trouver des pistes de travail communes.
TourMaG : En quoi la crise sanitaire et les sorties de confinement ont-elles affecté votre activité ?
Fabrice Lépine : A la sortie du 1er confinement, nous avons ressenti une volonté de respiration de nos clients qui se sont précipités sur les coffrets à sensation sportive comme le parachute. Les ventes ont été multipliées par deux ou trois par rapport à une année « normale ».
Cela a reprĂ©sentĂ© jusquâĂ 15% du volume des ventes. Mais le mouvement sâest tassĂ© et pour la pĂ©riode du dernier NoĂ«l, les ventes ont Ă©tĂ© assez similaires aux annĂ©es dâavant Covid.
Fabrice LĂ©pine : Nous observons leur dĂ©veloppement avec intĂ©rĂȘt mais nous nâavons pas encore de contact direct. Jâai dĂ©jĂ rencontrĂ© son prĂ©sident, TimothĂ©e de Roux, dans une vie antĂ©rieure et il est concevable de trouver des pistes de travail communes.
TourMaG : En quoi la crise sanitaire et les sorties de confinement ont-elles affecté votre activité ?
Fabrice Lépine : A la sortie du 1er confinement, nous avons ressenti une volonté de respiration de nos clients qui se sont précipités sur les coffrets à sensation sportive comme le parachute. Les ventes ont été multipliées par deux ou trois par rapport à une année « normale ».
Cela a reprĂ©sentĂ© jusquâĂ 15% du volume des ventes. Mais le mouvement sâest tassĂ© et pour la pĂ©riode du dernier NoĂ«l, les ventes ont Ă©tĂ© assez similaires aux annĂ©es dâavant Covid.
Nous avions déjà anticipé avant la crise une tendance cocooning, familiale et locale
TourMaG : Les comportements dâachat ont-ils Ă©voluĂ© ?
Fabrice LĂ©pine : La vente en retail est en forte baisse au profit des ventes en ligne, alors que le volume des ventes sâest stabilisĂ©. Du fait de lâĂ©largissement de notre offre, la billetterie prend une place plus importante dans les ventes mais en faisant abstraction, lâĂ©quilibre est revenu entre nos thĂ©matiques historiques : sĂ©jour, bien-ĂȘtre, sport et gastronomie.
Il faut souligner un paradoxe par rapport aux prestataires touristiques. Y compris pendant les pĂ©riodes de confinement extrĂȘme, nos ventes ne se sont jamais complĂštement arrĂȘtĂ©es. Nous avons connu des baisses de 35 Ă 40% mais pas dâeffondrement comme dans dâautres secteurs comme si les clients se projetaient dans lâavenir en achetant des prestations en coffret-cadeau.
Le fait quâun coffret est valable trois ans a beaucoup jouĂ© en faveur de ses ventes de « projection » ou en tant que cadeau Ă des proches en anticipant la sortie de confinement.
TourMaG : Avez-vous fait évoluer la composition de vos coffrets pour répondre à des envies de ressourcement, de rapprochement, de convivialité ?
Fabrice Lépine : Nous avions déjà anticipé avant la crise une tendance cocooning, familiale et locale.
L'absence de transport dans le « package » influence dĂ©jĂ la consommation locale et la proximitĂ© qui impliquent que la crĂ©ation dâun coffret dĂ©pend aussi de la concentration des activitĂ©s dans un rayon de moins de deux heures autour de la rĂ©sidence du client.
La crise sanitaire nâa fait que renforcer cette orientation sans que nous ayons besoin de changer notre maniĂšre de faire.
TourMaG : Y compris pour les rapprochements familiaux ?
Fabrice LĂ©pine :Depuis 2018, 2019 nous avons proposĂ© des coffrets famille. Dâune certaine façon, nous Ă©tions en avance sur lâĂ©volution des comportements.
Fabrice LĂ©pine : La vente en retail est en forte baisse au profit des ventes en ligne, alors que le volume des ventes sâest stabilisĂ©. Du fait de lâĂ©largissement de notre offre, la billetterie prend une place plus importante dans les ventes mais en faisant abstraction, lâĂ©quilibre est revenu entre nos thĂ©matiques historiques : sĂ©jour, bien-ĂȘtre, sport et gastronomie.
Il faut souligner un paradoxe par rapport aux prestataires touristiques. Y compris pendant les pĂ©riodes de confinement extrĂȘme, nos ventes ne se sont jamais complĂštement arrĂȘtĂ©es. Nous avons connu des baisses de 35 Ă 40% mais pas dâeffondrement comme dans dâautres secteurs comme si les clients se projetaient dans lâavenir en achetant des prestations en coffret-cadeau.
Le fait quâun coffret est valable trois ans a beaucoup jouĂ© en faveur de ses ventes de « projection » ou en tant que cadeau Ă des proches en anticipant la sortie de confinement.
TourMaG : Avez-vous fait évoluer la composition de vos coffrets pour répondre à des envies de ressourcement, de rapprochement, de convivialité ?
Fabrice Lépine : Nous avions déjà anticipé avant la crise une tendance cocooning, familiale et locale.
L'absence de transport dans le « package » influence dĂ©jĂ la consommation locale et la proximitĂ© qui impliquent que la crĂ©ation dâun coffret dĂ©pend aussi de la concentration des activitĂ©s dans un rayon de moins de deux heures autour de la rĂ©sidence du client.
La crise sanitaire nâa fait que renforcer cette orientation sans que nous ayons besoin de changer notre maniĂšre de faire.
TourMaG : Y compris pour les rapprochements familiaux ?
Fabrice LĂ©pine :Depuis 2018, 2019 nous avons proposĂ© des coffrets famille. Dâune certaine façon, nous Ă©tions en avance sur lâĂ©volution des comportements.
Nos Ă©tudes montrent nĂ©anmoins quâil y a une forte concentration dâutilisation sur la premiĂšre annĂ©e
TourMaG : Vous indiquez une validité de trois ans sur vos coffrets, est-ce compatible en termes de modÚle économique avec une inflation qui se développe ?
Fabrice LĂ©pine : Nos produits sont effectivement valables trois ans et trois mois. Câest aussi la base de nos contrats avec nos partenaires.
Si lâinflation continue de se dĂ©velopper et que cela devient difficile pour nos partenaires, câest nous qui accepterons dâassumer cette part dâaugmentation de prix sans que le consommateur nâait Ă la subir.
TourMaG : Avez-vous une connaissance prĂ©cise du dĂ©lai dâutilisation de vos coffrets ?
Fabrice LĂ©pine : Elle est difficile Ă tracer. Nos Ă©tudes montrent nĂ©anmoins quâil y a une forte concentration dâutilisation sur la premiĂšre annĂ©e et plus le temps passe et plus la consommation risque de ne pas se faire.
TourMaG : De mĂȘme, savez-vous combien de coffrets ne sont jamais utilisĂ©s ?
Fabrice LĂ©pine : Encore une fois, le chiffre nâest pas significatif car cela dĂ©pend beaucoup de la prestation achetĂ©e. Les coffrets sĂ©jour Ă plus forte valeur, au-delĂ des 150 euros, sont quasiment tous utilisĂ©s.
Lire aussi : Rebondir aprĂšs la crise : lâexpĂ©rience de Weekendesk, spĂ©cialiste du court sĂ©jour en France
Câest moins vrai pour une prestation sportive Ă 40 euros. Cela dĂ©pend aussi de lâorigine du cadeau. Ceux achetĂ©s par la famille pour la famille sont largement consommĂ©s. Câest moins le cas quand câest une offre qui vient par le biais dâun CSE.
Fabrice LĂ©pine : Nos produits sont effectivement valables trois ans et trois mois. Câest aussi la base de nos contrats avec nos partenaires.
Si lâinflation continue de se dĂ©velopper et que cela devient difficile pour nos partenaires, câest nous qui accepterons dâassumer cette part dâaugmentation de prix sans que le consommateur nâait Ă la subir.
TourMaG : Avez-vous une connaissance prĂ©cise du dĂ©lai dâutilisation de vos coffrets ?
Fabrice LĂ©pine : Elle est difficile Ă tracer. Nos Ă©tudes montrent nĂ©anmoins quâil y a une forte concentration dâutilisation sur la premiĂšre annĂ©e et plus le temps passe et plus la consommation risque de ne pas se faire.
TourMaG : De mĂȘme, savez-vous combien de coffrets ne sont jamais utilisĂ©s ?
Fabrice LĂ©pine : Encore une fois, le chiffre nâest pas significatif car cela dĂ©pend beaucoup de la prestation achetĂ©e. Les coffrets sĂ©jour Ă plus forte valeur, au-delĂ des 150 euros, sont quasiment tous utilisĂ©s.
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Câest moins vrai pour une prestation sportive Ă 40 euros. Cela dĂ©pend aussi de lâorigine du cadeau. Ceux achetĂ©s par la famille pour la famille sont largement consommĂ©s. Câest moins le cas quand câest une offre qui vient par le biais dâun CSE.
La bonne nouvelle est que la digitalisation a ouvert plus largement le marché
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TourMaG : Quelles perspectives voyez-vous à votre marché ?
Fabrice LĂ©pine : La crise a dĂ©montrĂ© la pertinence du concept du coffret-cadeau qui ne sâest pas dĂ©modĂ©. Les circuits de vente ont Ă©voluĂ© vers une part digitale beaucoup plus importante.
La croissance sera alimentĂ©e par des offres complĂ©mentaires, dâoĂč notre orientation vers la billetterie. Nous devons observer avec attention lâĂ©volution de nos gros concurrents comme Airbnb qui propose dĂ©sormais des cartes cadeaux pour des activitĂ©s liĂ©es Ă lâhĂ©bergement.
La bonne nouvelle est que la digitalisation a ouvert plus largement le marchĂ©. Il est plus dynamique quâavant la crise sanitaire, Ă nous de ne pas nous laisser dĂ©border.
TourMaG : Le contexte social, Ă©conomique, inflationniste ne vous inquiĂšte-t-il pas ?
Fabrice LĂ©pine : Nous avons la chance dâĂȘtre Ă la croisĂ©e de deux « besoins », celui de faire des cadeaux et de profiter des loisirs.
LâexpĂ©rience des ventes de NoĂ«l nous a montrĂ© que nous sommes placĂ©s dans une situation plutĂŽt favorable et que lâarbitrage des dĂ©penses ne se fait pas Ă notre dĂ©triment. En pĂ©riode de crise, il semble y avoir encore davantage besoin dâĂ©vasion et de se faire plaisir Ă un prix raisonnable.
Fabrice LĂ©pine : La crise a dĂ©montrĂ© la pertinence du concept du coffret-cadeau qui ne sâest pas dĂ©modĂ©. Les circuits de vente ont Ă©voluĂ© vers une part digitale beaucoup plus importante.
La croissance sera alimentĂ©e par des offres complĂ©mentaires, dâoĂč notre orientation vers la billetterie. Nous devons observer avec attention lâĂ©volution de nos gros concurrents comme Airbnb qui propose dĂ©sormais des cartes cadeaux pour des activitĂ©s liĂ©es Ă lâhĂ©bergement.
La bonne nouvelle est que la digitalisation a ouvert plus largement le marchĂ©. Il est plus dynamique quâavant la crise sanitaire, Ă nous de ne pas nous laisser dĂ©border.
TourMaG : Le contexte social, Ă©conomique, inflationniste ne vous inquiĂšte-t-il pas ?
Fabrice LĂ©pine : Nous avons la chance dâĂȘtre Ă la croisĂ©e de deux « besoins », celui de faire des cadeaux et de profiter des loisirs.
LâexpĂ©rience des ventes de NoĂ«l nous a montrĂ© que nous sommes placĂ©s dans une situation plutĂŽt favorable et que lâarbitrage des dĂ©penses ne se fait pas Ă notre dĂ©triment. En pĂ©riode de crise, il semble y avoir encore davantage besoin dâĂ©vasion et de se faire plaisir Ă un prix raisonnable.
Publié par Bruno Courtin
Responsable rubrique Partez en France - TourMaG.com
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