Voilà pour les chiffres, le strass et les paillettes. Nos hommes d'Etats s'en gargarisent régulièrement pour les rengainer aussitôt après. Le tourisme, c'est bien connu, cela n'a jamais fait bien sérieux. De ce secteur nos ministres ne semblent connaître que la France, première destination, il est vrai, de nos compatriotes.
D'ailleurs c'est au chevet de celle-ci qu'ils vont se pencher en priorité ce vendredi, car le "péril jaune" rôde : renforcer l'attractivité de la France, qui pourrait se faire ravir la première place mondiale par la Chine dans un avenir proche, sera au menu des discussions.
On évoquera aussi l'organisation des structures de promotion du tourisme, et la nécessité de relancer l'action de la Maison de France.
L'ordre du jour de ce vendredi porte également sur la question de renforcer l'attractivité de la France, agir en faveur de l'emploi dans le secteur et contribuer aux départs en vacances des Français dont un grand nombre en a bien besoin, si l'on en croit une étude du ministère délégué au Tourisme.
Rendue publique mardi dernier, celle-ci révèle que plus de 16 millions de Français de plus de 15 ans ne sont pas partis en vacances en 2002 et 11,4 millions n'ont pas même effectué un voyage. Le taux de départ ainsi obtenu (63%) est à rapprocher de celui calculé par l'INSEE pour l'année 1999 (62%), selon l'étude. En fait, "ce chiffre est stable depuis quinze ans", a-t-on alors précisé au ministère.
La question de la TVA sera-t-elle évoquée ?
Autre grand chantier L'emploi et la cohésion sociale dans le secteur touristique : en effet, les professionnels du tourisme qui savent ce que lobbying veut dire, ont mis la pression sur les pouvoirs publics ce jeudi : le raccourcissement des vacances d'été leur fait perdre des recettes et donc à terme des emplois.
Quinze associations et fédérations ont ainsi signé un "cri d'alarme" et comptent proposer une alternative au calendrier scolaire lors de ce comité. L'Union nationale des associations du tourisme (UNAT) a affirmé jeudi que le raccourcissement des vacances solaire d'été, qui sont passées de neuf à huit semaines cette année, fait perdre entre 5 et 8% de chiffre d'affaires aux professionnels du tourisme.
Et les agences de voyage, dont on dit que 25% pourraient disparaître à la suite de l'application de la Commission zéro, seront-elles entendues ? Mystère et boule de gomme. La question épineuse de la TVA qui avait déjà donné des sueurs froides à Jacques Chirac pour le secteur hôtelier, est un véritable bâton m... D'autant que Bruxelles pourrait s'en mêler et là c'est une autre paire de manches...
Plus que quelques heures donc, et nous verrons si les représentants des agences de voyages, reçues jeudi dernier à un charmant dîner par le Premier ministre, ont été entendus et convainquants ou bien où s'il ne s'agissait que d'amuser la galerie, ce qu'ils pourraient avoir du mal à digérer !
D'ailleurs c'est au chevet de celle-ci qu'ils vont se pencher en priorité ce vendredi, car le "péril jaune" rôde : renforcer l'attractivité de la France, qui pourrait se faire ravir la première place mondiale par la Chine dans un avenir proche, sera au menu des discussions.
On évoquera aussi l'organisation des structures de promotion du tourisme, et la nécessité de relancer l'action de la Maison de France.
L'ordre du jour de ce vendredi porte également sur la question de renforcer l'attractivité de la France, agir en faveur de l'emploi dans le secteur et contribuer aux départs en vacances des Français dont un grand nombre en a bien besoin, si l'on en croit une étude du ministère délégué au Tourisme.
Rendue publique mardi dernier, celle-ci révèle que plus de 16 millions de Français de plus de 15 ans ne sont pas partis en vacances en 2002 et 11,4 millions n'ont pas même effectué un voyage. Le taux de départ ainsi obtenu (63%) est à rapprocher de celui calculé par l'INSEE pour l'année 1999 (62%), selon l'étude. En fait, "ce chiffre est stable depuis quinze ans", a-t-on alors précisé au ministère.
La question de la TVA sera-t-elle évoquée ?
Autre grand chantier L'emploi et la cohésion sociale dans le secteur touristique : en effet, les professionnels du tourisme qui savent ce que lobbying veut dire, ont mis la pression sur les pouvoirs publics ce jeudi : le raccourcissement des vacances d'été leur fait perdre des recettes et donc à terme des emplois.
Quinze associations et fédérations ont ainsi signé un "cri d'alarme" et comptent proposer une alternative au calendrier scolaire lors de ce comité. L'Union nationale des associations du tourisme (UNAT) a affirmé jeudi que le raccourcissement des vacances solaire d'été, qui sont passées de neuf à huit semaines cette année, fait perdre entre 5 et 8% de chiffre d'affaires aux professionnels du tourisme.
Et les agences de voyage, dont on dit que 25% pourraient disparaître à la suite de l'application de la Commission zéro, seront-elles entendues ? Mystère et boule de gomme. La question épineuse de la TVA qui avait déjà donné des sueurs froides à Jacques Chirac pour le secteur hôtelier, est un véritable bâton m... D'autant que Bruxelles pourrait s'en mêler et là c'est une autre paire de manches...
Plus que quelques heures donc, et nous verrons si les représentants des agences de voyages, reçues jeudi dernier à un charmant dîner par le Premier ministre, ont été entendus et convainquants ou bien où s'il ne s'agissait que d'amuser la galerie, ce qu'ils pourraient avoir du mal à digérer !