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Chine : l'Année de la France coûtera plus de 30 Mie

une centaine de manifestations en prévision


A travers plus d'une centaine de spectacles, d'expositions et le lancement de coopérations sur le long terme, la France cherche à renouveler et à compléter son image en Chine de pays romantique, selon Alain Lombard, commissaire général des Années France-Chine.


Rédigé par le Dimanche 10 Octobre 2004

Chine : l'Année de la France coûtera plus de 30 Mie
Une entrée de métro aux abords de la place Tiananmen, des drapeaux de Buren au Temple du Ciel, les impressionnistes en plein cœur de Pékin : l'Année de la France en Chine a démarré dimanche.

Dès lundi, Pékinois et touristes commenceront à déambuler dans plusieurs expositions, avant-goût d'un programme d'une centaine de manifestations -concerts, expositions, salons, festivals de cinéma, de musique, pique-nique géant sur la Grande Muraille - qui s'égrèneront jusqu'à la fin juillet 2005.

Ceux qui auront fait leurs exercices de gymnastique traditionnelle ou de chant d'opéra de Pékin dans les jardins du Temple du Ciel pourront remonter l'allée principale du sud et nord. La vision de cet ensemble de tuiles bleues sera alors inédite : 115 hauts drapeaux bleus et blancs de chaque côté des 360 mètres de marbre Ming (1368 - 1644).

"Design d'en France" : un vase d'Emile Gallé et une culotte Petit Bateau...

"Le projet était de travailler sur la perspective de l'allée centrale qui vient se connecter dans le temple (...) en jouant sur les bleus", explique Daniel Buren, concepteur de ce travail "in situ", l'un des rares événements d'art contemporain de cette Année de la France.

Une première dans ce lieu, insiste le commissaire de l'exposition "De l'azur au temple du ciel", Cheng Xindong. "C'est un endroit extraordinaire pour la générosité des espaces", commente l'artiste.

Première aussi place Tiananmen, au Musée National, pour l'exposition "Design d'en France" où se côtoient toutes sortes d'objets, précieux ou non : un vase d'Emile Gallé et une culotte Petit Bateau, la maquette du paquebot Normandie et une bouteille Perrier, une 2CV et une moulinette Moulinex septuagénaire, une aube de moteur Snecma et le ballon de la finale de la Coupe du monde de football 1998.

On y pénètre par une véritable entrée de métro verte de l'architecte Hector Guimard. "Cette exposition a été conçue spécialement pour l'Année de la France en Chine", précise Rik Gadella, son commissaire.

En 250 pièces réparties dans neuf salles, pour certaines animées de projections, elle survole un siècle de design mêlant l'art industriel et la mode au travers de thèmes comme "l'univers des formes", "le temps des créateurs" ou "30 ans d'architecture".

"Nous avons voulu raconter des histoires", poursuit M. Gadella. Comme celle du "Paris de la mode", résumée dans une galerie de verre dans laquelle un défilé imaginaire démarre par une robe du soir de Paul Poiret et s'achève par un manteau kimono de John Galliano.

Le visiteur est accueilli par "Le Fifre" d'Edouard Manet

Un peu plus au nord de la capitale, de l'autre côté de la Cité Interdite, le Palais des Beaux-Arts offre 51 "Trésors impressionnistes". Le visiteur est accueilli par "Le Fifre" d'Edouard Manet puis voyagera dans les chefs-d'oeuvre de Monet (Nymphéas, Cathédrale de Rouen), de Degas (L'absinthe) ou encore de Cézanne (La Côte du Galet à Pontoise).

"C'est la première fois qu'une exposition de tableaux impressionnistes de cette ampleur est présentée aux Chinois", rappelle Serge Lemoine, commissaire de l'exposition et président du Musée d'Orsay d'où viennent la plupart des tableaux.

Le coup d'envoi de cette saison culturelle exceptionnelle de neuf mois a été donné à l'occasion de la visite en Chine du président Jacques Chirac dont l'épouse Bernadette a inauguré dimanche un Centre culturel français à Pékin.

L'ouverture de l'Année de la France devait être marquée ce dimanche soir par un concert-spectacle de Jean-Michel Jarre, devant la porte principale de la Cité Interdite, précédé par la diffusion sur écrants géants d'une centaine de photos de l'Agence France-Presse illustrant la diversité de la France.

C'est sur la partie sud de la place Tiananmen, devant la Porte du Méridien, habillée de lumières tricolores depuis samedi soir, que ce concert devait
s'achever.


Philippe MASSONNET (Afp) - redaction@tourmag.com

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