
La majorité des incidents de cybersécurité dans les PME viennent d’un clic sur un lien piégé. D’un mot de passe trop simple. D’une pièce jointe ouverte sans méfiance - DepositPhotos.com, stevanovicigor
Dans un précédent article, je vous expliquais comment le phishing piégeait de plus en plus d’acteurs du tourisme, souvent par un simple clic ou un message pressant.
Et si ces arnaques fonctionnent si bien, ce n’est pas parce que les pirates sont brillants. C’est parce que les équipes ne sont pas préparées à les reconnaître.
Chaque jour, vos collaborateurs reçoivent des dizaines de mails, traitent des réservations dans l’urgence, échangent avec des partenaires à l’autre bout du monde. Ils sont au cœur de votre activité. Et aussi, sans le savoir, en première ligne face aux cybermenaces.
Quand on parle de cybersécurité, beaucoup pensent logiciels, antivirus, pare-feu… et oublient l’essentiel : ce ne sont pas les outils qui cliquent. Ce sont les gens.
Et si ces arnaques fonctionnent si bien, ce n’est pas parce que les pirates sont brillants. C’est parce que les équipes ne sont pas préparées à les reconnaître.
Chaque jour, vos collaborateurs reçoivent des dizaines de mails, traitent des réservations dans l’urgence, échangent avec des partenaires à l’autre bout du monde. Ils sont au cœur de votre activité. Et aussi, sans le savoir, en première ligne face aux cybermenaces.
Quand on parle de cybersécurité, beaucoup pensent logiciels, antivirus, pare-feu… et oublient l’essentiel : ce ne sont pas les outils qui cliquent. Ce sont les gens.
L’erreur humaine : le maillon faible… ou la meilleure protection ?
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La majorité des incidents de cybersécurité dans les PME ne viennent pas de tentatives très sophistiquées.
Ils viennent d’un clic sur un lien piégé. D’un mot de passe trop simple. D’une pièce jointe ouverte sans méfiance.
Pas par incompétence, mais parce que personne ne leur a jamais expliqué comment reconnaître une attaque.
Former vos équipes, ce n’est pas leur faire peur. C’est leur donner les moyens de comprendre, de repérer les signaux d’alerte, et surtout, de poser des questions. Car dans la grande majorité des cas, un simple doute exprimé à voix haute suffit à éviter la catastrophe.
Ils viennent d’un clic sur un lien piégé. D’un mot de passe trop simple. D’une pièce jointe ouverte sans méfiance.
Pas par incompétence, mais parce que personne ne leur a jamais expliqué comment reconnaître une attaque.
Former vos équipes, ce n’est pas leur faire peur. C’est leur donner les moyens de comprendre, de repérer les signaux d’alerte, et surtout, de poser des questions. Car dans la grande majorité des cas, un simple doute exprimé à voix haute suffit à éviter la catastrophe.
Et concrètement, ça ressemble à quoi ?
Pas besoin d’un plan de formation à cinq chiffres. La prévention peut commencer très simplement :
• une mini-formation en interne tous les trimestres, avec des exemples réels (arnaques à la réservation, faux fournisseurs, changements d’IBAN frauduleux) ;
• un canal interne pour signaler un doute sans jugement ;
• un tableau dans la salle de pause avec les bons réflexes affichés ;
• un quiz rapide envoyé à toute l’équipe après une attaque dans l’actu.
Ce n’est pas le niveau technique qui compte. C’est l’attention, la vigilance, et la liberté de dire "j’ai un doute".
• une mini-formation en interne tous les trimestres, avec des exemples réels (arnaques à la réservation, faux fournisseurs, changements d’IBAN frauduleux) ;
• un canal interne pour signaler un doute sans jugement ;
• un tableau dans la salle de pause avec les bons réflexes affichés ;
• un quiz rapide envoyé à toute l’équipe après une attaque dans l’actu.
Ce n’est pas le niveau technique qui compte. C’est l’attention, la vigilance, et la liberté de dire "j’ai un doute".
La cybersécurité est l’affaire de tous, pas d’un seul
Dans beaucoup d’entreprises, la sécurité numérique repose sur une ou deux personnes : un référent informatique, un manager "qui s’y connaît".
Mais quand toute l’équipe est concernée et formée, on crée un réseau de vigilance. On remplace la peur par la culture.
C’est cette culture-là qu’il faut cultiver : celle où chacun sait qu’il a un rôle à jouer. Même sans expertise. Surtout sans expertise.
Former vos équipes, ce n’est pas une contrainte. C’est un filet de sécurité, un levier de confiance, et souvent… votre meilleur investissement invisible.
Et si vous ne savez pas par où commencer, commencez par en parler. Car se sentir en (cyber)sécurité, ça commence parfois par une conversation.
Mais quand toute l’équipe est concernée et formée, on crée un réseau de vigilance. On remplace la peur par la culture.
C’est cette culture-là qu’il faut cultiver : celle où chacun sait qu’il a un rôle à jouer. Même sans expertise. Surtout sans expertise.
Former vos équipes, ce n’est pas une contrainte. C’est un filet de sécurité, un levier de confiance, et souvent… votre meilleur investissement invisible.
Et si vous ne savez pas par où commencer, commencez par en parler. Car se sentir en (cyber)sécurité, ça commence parfois par une conversation.
Qui est Christophe Mazzola ?
Christophe Mazzola est expert en cybersécurité, fondateur de la Cyber Academy.
Son objectif : rendre la cybersécurité accessible à tous.
Conférencier, auteur et RSSI, il accompagne entreprises et institutions dans une approche pragmatique de la sécurité numérique, à la croisée du leadership, de la pédagogie et de la souveraineté digitale.
Son objectif : rendre la cybersécurité accessible à tous.
Conférencier, auteur et RSSI, il accompagne entreprises et institutions dans une approche pragmatique de la sécurité numérique, à la croisée du leadership, de la pédagogie et de la souveraineté digitale.