Dans le tourisme, tout va vite. Les réservations tombent à la dernière minute, les prestataires sont nombreux, les mails affluent, et les virements sont quotidiens.
C’est justement ce rythme effréné qui fait de vous une cible idéale pour les cybercriminels.
Le phishing, vous en avez sûrement entendu parler. Ce sont ces faux e-mails qui imitent parfaitement un fournisseur, un partenaire ou même un collègue.
Derrière leur apparence anodine, ils ont un objectif : voler des identifiants, détourner un paiement ou installer un logiciel malveillant.
Et ils le font très bien.
C’est justement ce rythme effréné qui fait de vous une cible idéale pour les cybercriminels.
Le phishing, vous en avez sûrement entendu parler. Ce sont ces faux e-mails qui imitent parfaitement un fournisseur, un partenaire ou même un collègue.
Derrière leur apparence anodine, ils ont un objectif : voler des identifiants, détourner un paiement ou installer un logiciel malveillant.
Et ils le font très bien.
Ce n’est pas votre système qu’ils attaquent. C’est vous
Contrairement à l’image du hacker en sweat à capuche, le phishing n’a rien de technique.
Il exploite uniquement l’humain : un clic trop rapide, une signature crédible, un message un peu pressant… et c’est fait.
Dans le tourisme, le contexte est propice aux erreurs. Pression, flux tendus, pas toujours de service IT en interne… Les attaques ciblent les failles humaines, pas informatiques.
Il exploite uniquement l’humain : un clic trop rapide, une signature crédible, un message un peu pressant… et c’est fait.
Dans le tourisme, le contexte est propice aux erreurs. Pression, flux tendus, pas toujours de service IT en interne… Les attaques ciblent les failles humaines, pas informatiques.
Le scénario classique
Vous recevez un e-mail d’un prestataire connu qui vous informe d’un changement de coordonnées bancaires.
Tout semble normal : logo, signature, ton habituel. En réalité, l’adresse e-mail est légèrement modifiée, et l’IBAN pointe à l’étranger. Une fois le virement effectué, il est trop tard.
Ces arnaques jouent sur l’urgence et la confiance. Un lien vers une facture, une pièce jointe "urgente", un SMS qui vous demande de réactiver un compte… Et dans la course du quotidien, on ne prend pas toujours le temps de douter.
Tout semble normal : logo, signature, ton habituel. En réalité, l’adresse e-mail est légèrement modifiée, et l’IBAN pointe à l’étranger. Une fois le virement effectué, il est trop tard.
Ces arnaques jouent sur l’urgence et la confiance. Un lien vers une facture, une pièce jointe "urgente", un SMS qui vous demande de réactiver un compte… Et dans la course du quotidien, on ne prend pas toujours le temps de douter.
Les bons réflexes à adopter
La bonne nouvelle, c’est qu’il ne faut pas être expert en cybersécurité pour se protéger. Quelques réflexes simples peuvent suffire à éviter le pire :
1. Ralentir
Lire un e-mail jusqu’au bout, vérifier l’adresse de l’expéditeur, survoler les liens avant de cliquer… Ce sont des gestes basiques, mais redoutablement efficaces.
2. Ne jamais valider un paiement inhabituel seul
Un fournisseur qui change soudainement de RIB ? Un virement urgent hors procédure ? Il faut décrocher le téléphone, et valider à deux. Et surtout, appeler sur un numéro connu - pas celui qui figure dans l’e-mail.
3. Former son équipe
Un simple briefing tous les trois mois, avec quelques exemples concrets et les bons réflexes à avoir, suffit à installer une culture de vigilance. Le but n’est pas d’angoisser, mais de créer un environnement où signaler un doute est normal.
4. Ne pas négliger les postes isolés
Les structures plus petites ou les collaborateurs plus autonomes sont encore plus vulnérables. Créer une checklist personnelle, c’est une barrière de plus. Avec le temps, ces vérifications deviennent automatiques.
5. Choisir des partenaires vigilants
Vous pouvez être irréprochable… si un partenaire se fait pirater, vous êtes malgré tout exposé. La cybersécurité est une chaîne : il suffit d’un maillon faible.
1. Ralentir
Lire un e-mail jusqu’au bout, vérifier l’adresse de l’expéditeur, survoler les liens avant de cliquer… Ce sont des gestes basiques, mais redoutablement efficaces.
2. Ne jamais valider un paiement inhabituel seul
Un fournisseur qui change soudainement de RIB ? Un virement urgent hors procédure ? Il faut décrocher le téléphone, et valider à deux. Et surtout, appeler sur un numéro connu - pas celui qui figure dans l’e-mail.
3. Former son équipe
Un simple briefing tous les trois mois, avec quelques exemples concrets et les bons réflexes à avoir, suffit à installer une culture de vigilance. Le but n’est pas d’angoisser, mais de créer un environnement où signaler un doute est normal.
4. Ne pas négliger les postes isolés
Les structures plus petites ou les collaborateurs plus autonomes sont encore plus vulnérables. Créer une checklist personnelle, c’est une barrière de plus. Avec le temps, ces vérifications deviennent automatiques.
5. Choisir des partenaires vigilants
Vous pouvez être irréprochable… si un partenaire se fait pirater, vous êtes malgré tout exposé. La cybersécurité est une chaîne : il suffit d’un maillon faible.
La cybersécurité, c’est d’abord une affaire humaine
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Et si l’erreur est déjà faite ? Pas de panique, mais pas d’attente non plus.
Coupez la connexion Internet du poste touché, changez immédiatement vos mots de passe (surtout pour vos outils pro), et alertez vos collègues. Plus tôt vous agissez, plus vous limitez les dégâts.
Prévenez aussi vos partenaires : si votre boîte mail a été compromise, les attaques peuvent rebondir autour de vous.
Ce que ça peut coûter ? Parfois très cher. Certaines entreprises perdent une journée de travail. D’autres, plusieurs dizaines de milliers d’euros. Et les assurances ne couvrent pas toujours ces cas. Les prérequis (sauvegardes, procédures internes, preuves de vigilance) sont souvent stricts.
On a tendance à croire que se protéger passe par des outils complexes. Mais ce qui fait vraiment la différence, c’est la capacité à lever les yeux, à se poser une question simple : "Est-ce que tout est normal dans ce message ?"
La vraie sécurité, ce n’est pas la peur. C’est une culture de l’attention.
Et dans cette culture, le meilleur antivirus reste… un humain bien informé.
Lire aussi : Cybersécurité : ransomware, phishing ou deepfake... la menace est partout ! 🔑
Coupez la connexion Internet du poste touché, changez immédiatement vos mots de passe (surtout pour vos outils pro), et alertez vos collègues. Plus tôt vous agissez, plus vous limitez les dégâts.
Prévenez aussi vos partenaires : si votre boîte mail a été compromise, les attaques peuvent rebondir autour de vous.
Ce que ça peut coûter ? Parfois très cher. Certaines entreprises perdent une journée de travail. D’autres, plusieurs dizaines de milliers d’euros. Et les assurances ne couvrent pas toujours ces cas. Les prérequis (sauvegardes, procédures internes, preuves de vigilance) sont souvent stricts.
On a tendance à croire que se protéger passe par des outils complexes. Mais ce qui fait vraiment la différence, c’est la capacité à lever les yeux, à se poser une question simple : "Est-ce que tout est normal dans ce message ?"
La vraie sécurité, ce n’est pas la peur. C’est une culture de l’attention.
Et dans cette culture, le meilleur antivirus reste… un humain bien informé.
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Qui est Christophe Mazzola ?
Christophe Mazzola est expert en cybersécurité, fondateur de la Cyber Academy.
Son objectif : rendre la cybersécurité accessible à tous.
Conférencier, auteur et RSSI, il accompagne entreprises et institutions dans une approche pragmatique de la sécurité numérique, à la croisée du leadership, de la pédagogie et de la souveraineté digitale.
Son objectif : rendre la cybersécurité accessible à tous.
Conférencier, auteur et RSSI, il accompagne entreprises et institutions dans une approche pragmatique de la sécurité numérique, à la croisée du leadership, de la pédagogie et de la souveraineté digitale.