«Voler bon marché à n’importe quel prix ?», tel est le nom d’une toute récente enquête réalisée par le cabinet d’étude allemand TNS Infratest (*). L’enquête porte notamment sur le consommateur d’offres « low cost ». Premier constat, la grande majorité des passagers concernés optent pour des bas prix non parce qu’ils n’ont pas le choix mais qu’ils recherchent ce type d’offres.
«Le passager futé», ainsi que le nomme l’étude, est le prototype même du consommateur d’offres aériennes à bas coûts. Son profil : il est plutôt jeune, d’un niveau d’éducation et de revenu supérieur au passager des compagnies «classiques», et voyage davantage que ce dernier.
Il est également très familier d’internet : environ 60% d’entre eux reconnaissent passer beaucoup de temps et d’énergie à trouver le meilleur prix sur le web, estimant qu’il s’agit là du meilleur outil pour comparer les tarifs et trouver les offres les plus attractives. Pour la plupart d’entre eux, dénicher la meilleure offre est un loisir et nullement une contrainte ; ils préfèrent donc organiser eux-mêmes leurs voyages.
Le segment low cost profite aussi aux compagnies « classiques »
Même adepte du prix bas, le «passager futé» est sensible au service. Ainsi, s’il est attentif aux prix bas des compagnies classiques, ils souhaitent de leur part qu’elles ne négligent pas pour autant la qualité du service. L’enquête montre clairement que ces compagnies classiques ont un fort potentiel de croissance sur le segment du bas tarif.
Elle note aussi que ces transporteurs tendent déjà à aligner leurs produits «court courriers» sur ceux des transporteurs à bas coûts. Les perspectives de croissance diffèrent toutefois selon les marchés. Si le segment low-cost est déjà important et va connaître un développement limité sur le marché britannique, il va en revanche nettement progresser sur le marché italien.
Sur les marchés français, allemand et espagnol, les passagers sont davantage enclins à payer pour un service ; l’offre aérienne low cost y fait face à des handicaps liés à des facteurs locaux, selon l’étude qui ne donne davantage de précisions. Sur ces marchés, le fort potentiel de croissance du segment « low cost » devrait d’abord bénéficier aux compagnies classiques.
«Le passager futé», ainsi que le nomme l’étude, est le prototype même du consommateur d’offres aériennes à bas coûts. Son profil : il est plutôt jeune, d’un niveau d’éducation et de revenu supérieur au passager des compagnies «classiques», et voyage davantage que ce dernier.
Il est également très familier d’internet : environ 60% d’entre eux reconnaissent passer beaucoup de temps et d’énergie à trouver le meilleur prix sur le web, estimant qu’il s’agit là du meilleur outil pour comparer les tarifs et trouver les offres les plus attractives. Pour la plupart d’entre eux, dénicher la meilleure offre est un loisir et nullement une contrainte ; ils préfèrent donc organiser eux-mêmes leurs voyages.
Le segment low cost profite aussi aux compagnies « classiques »
Même adepte du prix bas, le «passager futé» est sensible au service. Ainsi, s’il est attentif aux prix bas des compagnies classiques, ils souhaitent de leur part qu’elles ne négligent pas pour autant la qualité du service. L’enquête montre clairement que ces compagnies classiques ont un fort potentiel de croissance sur le segment du bas tarif.
Elle note aussi que ces transporteurs tendent déjà à aligner leurs produits «court courriers» sur ceux des transporteurs à bas coûts. Les perspectives de croissance diffèrent toutefois selon les marchés. Si le segment low-cost est déjà important et va connaître un développement limité sur le marché britannique, il va en revanche nettement progresser sur le marché italien.
Sur les marchés français, allemand et espagnol, les passagers sont davantage enclins à payer pour un service ; l’offre aérienne low cost y fait face à des handicaps liés à des facteurs locaux, selon l’étude qui ne donne davantage de précisions. Sur ces marchés, le fort potentiel de croissance du segment « low cost » devrait d’abord bénéficier aux compagnies classiques.
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(*) L’enquête a été réalisée d’après les interviews de 13.000 personnes (7.000 CATI/Computer Assisted Telephone Interviewing et 6.000 en ligne) en France, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie et Espagne ; 5.000 des interviewés ont déjà profité d’offres «low cost».
Vous pouvez consulter et télécharger ci-dessous l’étude sur internet.
Vous pouvez consulter et télécharger ci-dessous l’étude sur internet.