L’ECTAA tape le poing sur la table et exige que les compagnies aériennes soient, comme les AGV et les TO, assurées contre l’insolvabilité. Lorsque les compagnies aériennes font faillite ou cessent leurs activités, les passagers n’ont pratiquement aucun recours contre la compagnie pour récupérer le montant de leur billet non utilisé ou pour obtenir un rapatriement s’ils sont à l’étranger.
Selon une étude commanditée par la Commission Européenne, 50 compagnies aériennes ont fait faillite en 5 ans entre 2000 et 2005, en laissant plus de 63.000 passagers livrés à leur sort à l’étranger sans billet retour. Ceci n’inclut pas les passagers qui n’avaient pas encore débuté leur voyage et dont le billet est devenu sans valeur.
Encore plus de faillites dans les années qui viennent
L’étude conclut qu’il existe un risque croissant de faillites dans les années à venir et qu’il existe assez d’arguments pour introduire un mécanisme de protection des passagers dans ce domaine.
ECTAA regrette que la Commission Européenne n’a pas engagé d’action ferme à cet effet. Cette dernière propose de faire des contrôles plus stricts de la situation financière des compagnies aériennes. Néanmoins, cela ne protège pas contre une faillite et ne fournit aucune protection financière aux clients.
L’association déplore également que IATA ne mette pas en place un système de compte bloqué pour le remboursement des passagers en cas de faillite d’une compagnie aérienne. Ceci afin de contrer toutes les formes d’arnaque possible.
Et de citer un exemple : Dans le cas de Air Madrid, les agents de voyages ont été obligés de régler leurs ventes du mois de novembre pour un total de 30 millions de dollars, et deux heures après le transfert de l’argent, la compagnie aérienne a annoncé la fin de ses opérations.
Une proposition réaliste bloquée par les grandes compagnies
Il y a quelques années, une solution a été développée venant de l’industrie, sous l’égide de ECTAA et IATA, afin de protéger les passagers contre la faillite d’une compagnie aérienne ou d’une agence de voyage, moyennant un petit montant prélevé sur chaque billet traité via le BSP.
Malheureusement, suite à l’objection drastique de grandes compagnies aériennes, le plan de protection des passagers a été abandonné. Jan Van Steen, président de l’ECTAA assène : « La suspension des opérations de Air Madrid et Club Air a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Nous avons besoin d’un plan d’urgence pour nos clients afin de leur fournir une protection adéquate en cas de faillite d’une compagnie aérienne ».
Il a ensuite insisté sur le fait que : «Il y a un vrai manque de protection pour les consommateurs. Alors que les agents de voyages IATA fournissent des garanties financières et que les tour opérateurs ont également cette obligation en vertu de la législation européenne pour protéger les consommateurs contre une faillite, il n’existe aucune protection pour les consommateurs contre la faillite d’une compagnie aérienne ».
Selon une étude commanditée par la Commission Européenne, 50 compagnies aériennes ont fait faillite en 5 ans entre 2000 et 2005, en laissant plus de 63.000 passagers livrés à leur sort à l’étranger sans billet retour. Ceci n’inclut pas les passagers qui n’avaient pas encore débuté leur voyage et dont le billet est devenu sans valeur.
Encore plus de faillites dans les années qui viennent
L’étude conclut qu’il existe un risque croissant de faillites dans les années à venir et qu’il existe assez d’arguments pour introduire un mécanisme de protection des passagers dans ce domaine.
ECTAA regrette que la Commission Européenne n’a pas engagé d’action ferme à cet effet. Cette dernière propose de faire des contrôles plus stricts de la situation financière des compagnies aériennes. Néanmoins, cela ne protège pas contre une faillite et ne fournit aucune protection financière aux clients.
L’association déplore également que IATA ne mette pas en place un système de compte bloqué pour le remboursement des passagers en cas de faillite d’une compagnie aérienne. Ceci afin de contrer toutes les formes d’arnaque possible.
Et de citer un exemple : Dans le cas de Air Madrid, les agents de voyages ont été obligés de régler leurs ventes du mois de novembre pour un total de 30 millions de dollars, et deux heures après le transfert de l’argent, la compagnie aérienne a annoncé la fin de ses opérations.
Une proposition réaliste bloquée par les grandes compagnies
Il y a quelques années, une solution a été développée venant de l’industrie, sous l’égide de ECTAA et IATA, afin de protéger les passagers contre la faillite d’une compagnie aérienne ou d’une agence de voyage, moyennant un petit montant prélevé sur chaque billet traité via le BSP.
Malheureusement, suite à l’objection drastique de grandes compagnies aériennes, le plan de protection des passagers a été abandonné. Jan Van Steen, président de l’ECTAA assène : « La suspension des opérations de Air Madrid et Club Air a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Nous avons besoin d’un plan d’urgence pour nos clients afin de leur fournir une protection adéquate en cas de faillite d’une compagnie aérienne ».
Il a ensuite insisté sur le fait que : «Il y a un vrai manque de protection pour les consommateurs. Alors que les agents de voyages IATA fournissent des garanties financières et que les tour opérateurs ont également cette obligation en vertu de la législation européenne pour protéger les consommateurs contre une faillite, il n’existe aucune protection pour les consommateurs contre la faillite d’une compagnie aérienne ».