Nous avons connu le Sras et la discrétion proverbiale de la Chine qui nous a valu maintes victimes à travers le monde, sans compter l'effet désastreux pour l'économie touristique de plusieurs pays occidentaux et de l'Asie en particulier. Aussi, il est tout à fait normal (rassurant même) que, cette-fois ci et avant même que cela arrive (?) l'on en parle ouvertement.
L'OMS (Organisation mondiale de la santé) habituellement très prudente sur les questions de santé, a choisi de prendre les devants et de communiquer largement sur la question. Là encore, j'applaudis des deux mains.
Nous sommes exactement dans la situation inverse de celle rencontrée lors de l'épidémie de pneumopathie en 2003 : un risque que plus personne n'ignore, des cas largement médiatisés de transmission de l'animal à l'homme, et une sur-information sur la question.
Bravo. Cependant, une chose me gêne depuis quelques jours : le pendule ne va-t-il pas trop loin d'ans l'autre sens ? En effet, à voir nos concitoyens se ruer dans les pharmacies pour acheter des vaccins censés les protéger d'un virus qui n'est aujourd'hui que virtuel et contre lequel le vaccin en question n'a, à priori, aucun effet prophylactique, je me demande si on ne marche pas un peu sur la tête ?
Tout ce qui est excessif est négligeable
Serait-on encore sous le coup de l'"effet canicule" ? On le croirait bien, à voir et à entendre les déclarations de ceux qui nous gouvernent. Bien entendu, la peur de la grippe aviaire permet de faire oublier bien des soucis tels le malaise croissant des Français face à un pouvoir d'achat en chute libre, une fiscalité galopante, un chômage habillement maquillé par un "traitement social" poussé, j'en passe et des pires...
Mais à force de jouer les apprentis sorciers (Harry y es-tu ?) et de forcer le trait ne risque-t-on pas de se tirer une balle dans le pied ? En effet, alors que chaque pays y va de son bulletin nécrologique, avançant le nombre de tonnes de vaccins stockées, on nous explique par ailleurs que la fabrication d'un antidote prendra 4 mois une fois que le virus aura muté.
J'ai certainement raté un épisode...
Il n'est évidemment pas question ici de minimiser la menace, bien réelle, d'une pandémie que tous les scientifiques s'accordent à pronostiquer. Mais gardons la tête froide et évitons de crier au loup. D'une part parce que ce type de communication se paye cash et peut avoir des effets ravageurs et, d'autre part, parce que tout ce qui est excessif est négligeable...
L'OMS (Organisation mondiale de la santé) habituellement très prudente sur les questions de santé, a choisi de prendre les devants et de communiquer largement sur la question. Là encore, j'applaudis des deux mains.
Nous sommes exactement dans la situation inverse de celle rencontrée lors de l'épidémie de pneumopathie en 2003 : un risque que plus personne n'ignore, des cas largement médiatisés de transmission de l'animal à l'homme, et une sur-information sur la question.
Bravo. Cependant, une chose me gêne depuis quelques jours : le pendule ne va-t-il pas trop loin d'ans l'autre sens ? En effet, à voir nos concitoyens se ruer dans les pharmacies pour acheter des vaccins censés les protéger d'un virus qui n'est aujourd'hui que virtuel et contre lequel le vaccin en question n'a, à priori, aucun effet prophylactique, je me demande si on ne marche pas un peu sur la tête ?
Tout ce qui est excessif est négligeable
Serait-on encore sous le coup de l'"effet canicule" ? On le croirait bien, à voir et à entendre les déclarations de ceux qui nous gouvernent. Bien entendu, la peur de la grippe aviaire permet de faire oublier bien des soucis tels le malaise croissant des Français face à un pouvoir d'achat en chute libre, une fiscalité galopante, un chômage habillement maquillé par un "traitement social" poussé, j'en passe et des pires...
Mais à force de jouer les apprentis sorciers (Harry y es-tu ?) et de forcer le trait ne risque-t-on pas de se tirer une balle dans le pied ? En effet, alors que chaque pays y va de son bulletin nécrologique, avançant le nombre de tonnes de vaccins stockées, on nous explique par ailleurs que la fabrication d'un antidote prendra 4 mois une fois que le virus aura muté.
J'ai certainement raté un épisode...
Il n'est évidemment pas question ici de minimiser la menace, bien réelle, d'une pandémie que tous les scientifiques s'accordent à pronostiquer. Mais gardons la tête froide et évitons de crier au loup. D'une part parce que ce type de communication se paye cash et peut avoir des effets ravageurs et, d'autre part, parce que tout ce qui est excessif est négligeable...