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J. Drollet en visite au salon international Top Resa à Deauville


Le vice-président et ministre du tourisme du gouvernement polynésien Jacqui Drollet s’est rendu, jeudi et vendredi à Deauville, au salon international du tourisme Top Resa. Il y a rencontré Gilles de Robien le ministre du tourisme, ainsi que Léon Bertrand son ministre délégué, qui se rendra en Polynésie, au 1er semestre 2005.


Rédigé par De notre correspondant MH (Tahitipress) - redaction@tourmag. le Lundi 4 Octobre 2004

J. Drollet en visite au salon international Top Resa à Deauville
Top Resa attire chaque année près de 24 000 professionnels du tourisme venus du monde entier. Tahiti et ses îles étaient, cette fois encore, représentées par le GIE Tourisme associé à Air Tahiti Nui sur un magnifique stand de 120m2.

Dans la stratégie que nous sommes en train de proposer en ce moment à tous les partenaires du tourisme il me semble qu’une action de l’ensemble des maillons de la chaîne est essentielle. Or les Tour Opérateurs sont les premiers maillons celle-ci. Ce sont eux qui sont au contact de la clientèle potentielle.

Donc à partir d’eux jusqu’au client qui se rend dans l’hôtel nous sommes obligés de développer cette stratégie » a indiqué le ministre polynésien du Tourisme qui a dit sa satisfaction de constater que lors de ce salon, la stratégie de synergie proposée aux partenaires du tourisme polynésien était en train de se mettre en place
« Le stand de Tahiti et ses îles est un stand où il n’y a pas de chapelles ; il n’y a pas de murs entre les uns et entre les autres.

Il est ouvert, jusque y compris à Air Tahiti Nui. Il y a donc une action de synergie utile, nécessaire, sans laquelle on ne peut arriver à réussir. Par ailleurs, nous sommes tellement bien placés que nous recevons à tous les instants énormément de personnes qui viennent se renseigner. Mon rôle ici est donc de confirmer auprès des tours opérateurs la volonté du gouvernement qu’ils puissent faire leur travail de la meilleure façon qu’il soit.

Après eux, il y a aussi les agents de voyage, des réceptifs à terre et en mer, auxquels j’ajoute bien évidemment Air Tahiti Nui. Tout cela mis ensemble et avec cette volonté affirmée du gouvernement de faire du tourisme le moteur de l’économie polynésienne, je pense que nous sommes condamnés à réussir ».

Une classification des pensions de famille

Le haut et moyen de gamme ainsi que les pensions de famille doivent tous faire l’objet d’une attention du gouvernement précise le ministre polynésien du tourisme : « Si l’on considère la clientèle française avec laquelle nous avons des liens historiques qu’il faut développer et maintenir, cette clientèle a tendance à préférer plutôt la pension de famille. Nous avons donc intérêt à faire attention à la qualité des services.

Il ne faut pas qu’il y ait trop de distorsions entre les uns et les autres. Je vais donc m’attacher avec le GIE Haere Mai et l’ensemble des pensions de famille à mettre en place un système de classification. Ainsi la clientèle saura à quoi s’attendre selon qu’elle ira dans un établissement à un ou quatre tiare.

Il ne faut surtout pas que le client ait le sentiment d’avoir été trompé sur la marchandise. C’est une affaire de bon sens et de bonne tenue commerciale. Un client pas satisfait peut nous faire perdre une centaine de clients. Par contre un client satisfait peut en faire venir une dizaine d’autres ».

Certains Tours Opérateurs métropolitains n’ont pas hésité cette année encore à sortir des pensions de famille de leur liste officielle car il n’y avait pas de constance dans la qualité de service. Un problème qui n’échappe pas à Jacqui Drollet : « On aurait plutôt tendance à dire que c’est dans la nature des Polynésiens de flamber et ensuite de s’éteindre.

Mais je pense que confrontés au problèmes du développement économique on doit observer à mon avis un minimum de positionnement stable. Très souvent des gens se disent, je suis dans un atoll, je peux ouvrir ma pension de famille c’est facile. Or c’est un métier. Et ce n’est pas facile de gérer un budget et d’accorder de l’attention aux gens.

L’action que je compte proposer au gouvernement est une action en direction des candidats potentiels à la tenue d’une pension de famille. Il faut peut-être leur proposer une immersion dans des pensions existantes déjà afin qu’il sachent quels sont les avantages mais aussi les contraintes dans une pension de famille».

Une visite à Airbus Industries

Le ministre du tourisme se rendra lundi à Toulouse où il visitera les locaux et chaînes de montage d’Airbus Industries : « J’ai souhaité aller à Airbus Toulouse pour confirmer d’une part l’intérêt de la Polynésie pour l’acquisition du cinquième Airbus. Nous avons d’ailleurs déposé en terme de caution la part de Air Tahiti Nui pour l’achat de cet avion.

Et nous comptons bien évidemment sur la DGI et le gouvernement français pour la défiscalisation.

Et quand bien même cette défiscalisation ne serait que d’un certain pourcentage, nous sommes déterminés à nous approcher d’un certain nombre de banques pour acquérir cet avion et pour faire en sorte que l’année 2005 soit véritablement l’année de New-York et de Sydney en Polynésie ».

Jacqui Drollet profitera aussi de sa visite à Airbus Industries pour rencontrer ses responsables et leur demander ce qu’il construisent comme autres types d’avion car « il n’est pas exclu que dans la région Pacifique on puisse redimensionner nos ailes. C’est un projet à long terme mais il faut déjà prévoir ».

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